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Dynamiques et enjeux

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Mettre en scène la découverte du paysage

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20 janvier 2015

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Valoriser les itinéraires majeurs de découverte. Feldkirch

  La valorisation des itinéraires majeurs de découverte

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Les atouts

- Une autoroute vitrine de la région alsacienne
- Un accès aisé aux sites touristiques
- Des voies bien lisibles qui organisent l’espace en fond de vallée
- Une route qui compose avec la topographie et la révèle
- Des alignements d’arbres majestueux qui accompagnent les axes majeurs
- Des points de repères qui guident l’usager
- Des séquences paysagères bien perceptibles qui se succèdent sur un itinéraire
- Des vues sur les cours d’eau côtoyés ou traversés
- Des panoramas remarquables qui donnent envie de mieux connaître l’Alsace
- Des points d’appels qui incitent à faire une pause
- Des aires d’arrêts offrant des vues sur le paysage
- Des carrefours simples qui permettent de s’orienter facilement dans le paysage
- Des aménagements sobres mais de qualité
- Des bas-côtés en harmonie avec le paysage alentour

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Les risques

- Laisser la végétation progresser en bord de route et fermer toute vue.
- Planter des buissons horticoles inadaptés avec le paysage environnant.
- Couper les alignements d’arbres sans programmer leur renouvellement.
- Implanter des bassins d’orage standardisés sans insertion paysagère.
- Plaquer la géométrie standard des carrefours sans tenir compte de la topographie.
- Concevoir des modelés aux formes raides, aux abords des gros ouvrages routiers parcourus quotidiennement.
- Isoler la route de son paysage par de hauts talus de déblai.
- Favoriser l’implantation de zones d’activité le long de l’ouvrage sans un réel projet d’aménagement qualitatif (recul des bâtiments, plantations…).
- Implanter une aire d’arrêt sans point de vue sur le paysage alentour
- Laisser s’implanter une urbanisation non contrôlée le long des axes.

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La valorisation des itinéraires majeurs de découverte

Mettre en valeur les grands axes vitrines du département

Quelques grands axes concentrent l’essentiel du trafic de transit dans le département. Une bonne partie des usagers ne fait que passer. Ils ne garderont que cette perception de l’Alsace, à moins que la qualité du parcours ne les invite à s’arrêter. Le phénomène est le même pour les voies ferrées. Les vues depuis le train donnent parfois à voir un paysage désorganisé, notamment aux abords des grandes villes, peu flatteur pour le territoire alsacien. Ces axes constituent autant de vitrines du département qu’il est important de soigner. La mise en scène du paysage perçu par l’usager revêt une importance pour l’image du département. Il convient donc d’être particulièrement vigilant sur l’évolution des paysages perçus depuis ces axes.
A titre d’exemple :
- l’A35 constitue un axe majeur traversant la plaine d’Alsace du nord au sud. Les vues continues sur le Piémont Viticole et les premiers reliefs des Vosges sont à préserver et à mettre en valeur depuis la voie, y compris au niveau des échangeurs. C’est vraiment un axe « Grand Paysage » qui reflète bien l’échelle de la plaine et du relief vosgien.
- La RD 83 (route des vins) propose de côtoyer le vignoble emblématique en interface avec la Plaine d’Alsace. Cette voie offre des vues sans cesse renouvelées sur les vignes et ses villages typiques. Le charme de cette route, alliant larges vues et intimité, constitue un véritable faire-valoir des paysages alsaciens qui nécessite une grande finesse dans la gestion des abords de la route.
- Les voies principales des fonds de vallée des Vosges desservent les bourgs et certaines mènent aux hautes chaumes emblématiques. Elles traversent de longues zones urbaines ou d’activités qui nécessitent une recomposition et un aménagement de qualité des abords de la route.
- La route de crêtes, emblématique et exceptionnelle, qui souligne l’importance d’une bonne coexistence avec le développement des installations touristiques et la gestion de ces paysages ouverts.

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Mettre en valeur les grands axes vitrines du département

Quelques pistes d’actions envisageables
- Soigner le paysage perçu depuis les grands axes.
- Révéler les points forts du paysage, ouvrir des vues.
- Créer des points d’arrêts, en faciliter l’accès.
- Maîtriser les implantations bâties limitrophes de la voie.
- Maîtriser l’urbanisation autour des points d’échanges.
- Accompagner la route d’actions paysagères à l’échelle de l’ensemble du tracé.
- Mettre en place des chartes d’itinéraires.
- Encourager les liens avec le reste du territoire.

Accompagner les projets d’infrastructures d’un projet paysager conséquent

Trop souvent aujourd’hui les grands axes nous proposent des aménagements standardisés, qui contribuent à banaliser les parcours en les rendant similaires : terrassements standards des talus, plantations en masse d’arbustes qui comblent l’espace, abattage sans remplacement des alignements majestueux d’arbres... La route peut devenir un vecteur de découverte des paysages à condition que sa conception s’attache à valoriser l’identité des territoires traversés : calage des modelés et des plantations afin de valoriser les ouvertures sur le paysage et les points de vue intéressants, prise en compte des contrastes du paysage dans les ambiances routières, mise en valeur des composantes paysagères. Le projet routier est également une opportunité de création de paysage aussi bien à l’échelle de l’ouvrage que du territoire traversé : création de nouveaux événements majeurs (ouverture de points de vue, franchissements de vallée, mise à nu des couches géologiques…), composition d’un nouveau paysage par le projet routier (ouvrages d’art magnifiant la traversée de la vallée, grands alignements d’arbres signalant le tracé dans la plaine…).

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Accompagner les projets d’infrastructures d’un projet paysager

Quelques pistes d’actions envisageables
- Adapter les aménagements à l’identité paysagère des lieux (unité paysagère).
- Mettre en scène les itinéraires en fonction des séquences paysagères.
- Raisonner les emprises et les modelés en fonction du projet paysager.
- Adapter les choix de plantations à l’identité des paysages traversés.
- Utiliser les composantes du paysage traversé : vignes, vergers, arbres isolés…
- Révéler les passages de l’eau et les évènements du relief. Mettre en valeur les situations en déblais (roches, crêtes).
- Aménager des aires d’arrêt attractives aux endroits clés du paysage.

Soigner les abords des infrastructures

La qualité des routes dépend de l’aménagement de leurs abords qui forment les premiers plans perçus. Certains tracés mériteraient des aménagements plus soignés afin de mettre en valeur les vues qu’ils proposent ou d’éviter la monotonie des parcours par la fermeture des bas cotés due à la végétation. Dans les Vosges, la fermeture par la végétation menace, ou a déjà refermé, certaines sections de route en belvédère. Il convient aussi de faire attention à la qualité des aménagements disposés sur le bas-côté : glissières, panneaux… La gestion des abords directs de la route a donc une grande importance dans la perception des parcours des paysages alsaciens et mérite une attention particulière.

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Soigner les abords des infrastructures

Quelques pistes d’actions envisageables
- Elaborer des plans de gestion des dépendances vertes.
- Pérenniser et planter des alignements d’arbres sur des itinéraires choisis.
- Gérer la végétation proche de la route afin de pérenniser les vues.
- Diversifier et modeler les lisières forestières.
- Repenser la perception des carrefours.
- Adapter et positionner le mobilier routier et les réseaux pour ne pas pénaliser ou parasiter les panoramas.
- Soigner la qualité des talus ou des murs de soutènement situés au-dessus de la route.



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Soigner la qualité des traversées et des entrées de bourg. Offendorf

  La qualité des traversées et des entrées de bourg

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Les atouts

- Un bourg groupé visible de loin au sein des champs
- Le clocher comme repère dans l’axe de la route
- L’écrin de petites parcelles agricoles (vergers, jardins) que l’on traverse avant d’entrer dans le village
- Un alignement d’arbres qui accompagne l’entrée
- Des circulations douces accompagnant ou relier aux pénétrantes
- Une route qui se transforme en boulevard urbain ou en rue conviviale
- Une traversée de bourg bien aménagé conciliant transit routier et vie locale
- Des espaces publics bien lisibles qui donnent envie de s’arrêter
- L’emprise généreuse de l’usoir préservée, entre espace public et privé
- Une limite franche de l’urbanisation qui cadre l’entrée dans le bourg
- Des voies principales traversant le village aménagées simplement en accord avec le contexte rural

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Les risques

- Laisser se développer un paysage périurbain anarchique, sans qualité. Ne pas affirmer les limites de la ville.
- Multiplier les voies qui ne sont ni vraiment des routes, ni vraiment des rues. Ne pas entretenir et aménager avec soin (plantations) les accotements et trottoirs des voies pénétrantes.
- Implanter un bâtiment d’activité qui masque la silhouette du village. Développer une zone d’activités sans cachet, le long de la voie principale d’accès.
- Laisser proliférer les enseignes le long de la voie.
- Installer des aménagements sophistiqués très urbains, inadaptés au cadre rural du village.
- Traverser le village par une route surdimensionnée, sans âme et sans espace public perceptible.

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La qualité des traversées et des entrées de bourg

Valoriser l’entrée dans ville

La sensation d’entrer dans le bourg n’est pas seulement liée au rond-point d’entrée quand il existe ou bien encore à la présence de constructions. L’entrée dans la ville se perçoit, tout d’abord, comme une séquence d’approche plus ou moins longue, depuis la découverte de la silhouette urbaine sur un route, relayée par des pénétrantes jusqu’à l’accès au cœur de la ville. Dans les villages, l’entrée est plus nette, aboutissant rapidement, après quelques maisons au centre du village ou encore à la place centrale du village. L’aménagement des abords de la voie participe à la qualité de cette progression, en marquant la transition depuis la route (ou la rupture suivant les contextes) vers le caractère urbain de la rue : maîtrise des vues et des perspectives, mise en scène par des aménagements structurants l’espace (alignements d’arbres, haies basses, contre-allée, revêtement de sols…), resserrement de la voie.... L’aménagement de la voie et de ses abords permet également de redonner une unité au tissu urbain parfois disparate des périphéries.

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Valoriser l’entrée dans ville

Quelques pistes d’actions envisageables
- Mettre en valeur les vues au fur et à mesure de l’approche du bourg. Mettre en scène le clocher ou le bâti en ligne de mire.
- Créer un événement marquant l’entrée : mise en valeur d’un élément repère (pont, rivière, cimetière, alignement d’arbres…).
- Soigner l’aménagement et la gestion des voies d’accès et de leurs abords. Enfouir les réseaux aériens.
- Maîtriser les implantations bâties limitrophes de la voie d’entrée (recul, front urbain).
- Maitriser l’urbanisation en évitant les effets de pignons mal orientés des lotissements périphériques, premier contact avec le bourg bien souvent.
- Conserver ou préempter des emprises publiques le long des voies pour aménager l’entrée. Requalifier les pénétrantes en rue ou en boulevard.
- Aménager les abords de la voie pour redonner une unité à une urbanisation parfois disparate.
- Mutualiser et planter les parkings des zones commerciales.

Aménager les traversées

Le long des grands axes, l’aménagement de la traversée du bourg doit concilier le passage du transit routier et permettre une vie locale de qualité. La route devient rue habitée, un boulevard urbain, ou encore une place centrale. Un vocabulaire adapté au contexte rural ou urbain selon les cas doit être utilisé afin de respecter l’identité du bourg. Une traversée aménagée permet de restructurer l’espace public et de redonner ainsi une certaine unité à la perception des lieux. Il est important que les bas cotés offrent un cadre de vie valorisant pour les habitants. La place de la chaussée doit se faire plus discrète pour redonner une importance aux places, aux espaces piétons, aux mails, aux allées…

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Aménager les traversées

Quelques pistes d’actions envisageables
- Marquer la transition route-rue : réduire la largeur de la chaussée, aménager les bas-côtés.
- Mettre en valeur les petits éléments du patrimoine.
- Hiérarchiser les espaces publics.
- Penser aux arbres dans l’aménagement des espaces publics : arbre isolé ou mail sur une place, alignements d’arbres le long des voies…
- Valoriser tous les évènements (rue, circulation douce, passage de l’eau) rencontrés par la voie principale traversant le village.
- Privilégier une continuité des aménagements pour conserver l’ambiance des traversées.

Maîtriser les vues depuis les contournements

La création d’une voie de contournement crée une nouvelle perception du bourg, qui reste externe en limite de l’urbanisation. Depuis la voie nouvelle, ce sont les arrières de la ville ou sa périphérie qui deviennent visibles, constituant de fait une nouvelle façade de l’agglomération. Cela implique un travail de composition entre la nouvelle voie et l’urbanisation existante afin de donner une perception du bourg positive. Le contournement est aussi souvent considéré comme une limite aux futures constructions, ce qui implique une anticipation pour la composition d’ensemble du secteur dans les documents d’urbanisme. Cela demande une certaine vigilance pour éviter de combler l’espace par des zones d’activités ou d’habitats disséminées, mal reliées avec la structure urbaine existante. L’aménagement du contournement doit aussi être questionné par rapport au développement urbain futur : un aménagement de type routier n’est pas adapté si la voie doit à terme traverser un quartier urbain.

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Maîtriser les vues depuis les contournements

Quelques pistes d’actions envisageables
- Créer les premiers plans le long de la voie de contournement pour former une transition : plantation d’arbres par exemple.
- Conserver une surface non bâtie suffisante entre la voie et les premiers bâtiments.
- Composer ou recomposer l’urbanisation en périphérie du bourg en tenant compte de la nouvelle voie.
- Imposer un traitement des arrières de parcelles dans les zones d’activités.
- Etablir des règles simples de composition des futures tranches urbaines dans les documents d’urbanisme.
- Anticiper la structure du contournement si l’urbanisation est prévue à proximité.
- Profiter du tracé neuf pour amener une réelle plus-value paysagère.



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Mettre en valeur les événements du paysage routier. Bisel

  La mise en valeur des événements du paysage routier

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Les atouts

- Une séquence de paysage très lisible depuis la route
- Des fenêtres dans la végétation de la forêt vosgienne sur les itinéraires
- De formidables panoramas depuis les routes escaladant les piémonts
- Le point de vue qui permet d’embrasser le bourg et son site
- Des aires d’arrêts accueillantes pour voir les panoramas
- Les itinéraires intimes au contact de la rivière dans les fonds de vallées encaissés
- Le patrimoine lié à l’eau mis en valeur près de la route
- Le cours d’eau bien visible au pied de la route, la route en léger belvédère sur le fond de la vallée
- Le calvaire ou le banc napoléonien accompagné d’arbres de haut jet dans la Plaine
- Une traversée forestière aux lisières entretenues permettant de voir la profondeur des sous-bois
- Des alignements majestueux cadrant la route et l’ombrageant en été
- Les fruitiers qui ponctuent l’itinéraire dans les collines
- Le clocher dans l’axe, visible de loin

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Les risques

- Ne pas pouvoir s’arrêter en sécurité pour voir le point de vue. Laisser se refermer les vues du côté aval de la route en balcon.
- Laisser pousser la végétation du bord de la route qui masque les vues. Multiplier les délaissés enfrichés qui occultent les vues. Franchir de « petits évènements » masqués par des friches, sans s’en apercevoir.
- Longer un cours d’eau dans une vallée pendant des kilomètres en l’oubliant progressivement faute de mise en valeur.
- Laisser un rideau boisé masquer le fond de vallée en contrebas.
- Autoriser une urbanisation linéaire s’étirer le long des voies.
- Réduire le maillage de chemins à la desserte agricole sans prendre en compte les usages des habitants.
- Couper le bel alignement le long de la route sans le renouveler. Supprimer les fruitiers qui jalonnent les parcours.
- Cacher le calvaire derrière des panneaux de signalisation ou des poteaux électriques.

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La mise en valeur des événements du paysage routier

Promouvoir les alignements d’arbres le long des routes

Les alignements d’arbres mettent en scène le tracé de la route, en la cadrant et en créant des perspectives. Depuis les alentours, ils signalent le passage de la route et participent fortement à l’identité des itinéraires. Alignement de platanes majestueux ou de fruitiers plus modestes, ils créent un trait d’union entre les différents endroits qu’ils relient : villages, châteaux, champs... Leur attrait tient également à l’importance de leur linéaire qui s’accorde à l’échelle du paysage traversé. Aujourd’hui, ils sont fortement menacés par des abattages et l’absence de nouvelles plantations.

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Promouvoir les alignements d’arbres le long des routes

Quelques pistes d’actions envisageables
- Etablir un plan de gestion départemental. Promouvoir une politique de plantation tenant compte des nouvelles recommandations de sécurité.
- Planter des fruitiers en ligne ou isolés le long des routes des réseaux secondaires.
- Planter des arbres majestueux de haut jet le long des voies principales.
- Acquérir des emprises suffisantes dans les projets d’infrastructure pour pouvoir planter.

Valoriser les éléments qui balisent le parcours

La route est un médiateur entre l’usager et le paysage. Le charme de l’itinéraire tient à la présence d’évènements qui animent le parcours et créent de nombreux effets de surprise. Il s’agit par exemple du basculement dans une vallée, d’une porte forestière, de virages en épingle de la montagne ou encore du franchissement de la rivière, voire des inondations perçues depuis une digue dans la Plaine d’Alsace. A une autre échelle, de nombreux petits éléments complètent l’animation des parcours. Il peut s’agir du calvaire, le mur de soutènement ou bien de l’arbre signal au carrefour. Toutes ces situations ou ces éléments, et bien d’autres encore en accord avec l’identité paysagère de chaque unité, sont à prendre en compte pour animer les itinéraires routiers.

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Valoriser les éléments qui balisent le parcours

Quelques pistes d’actions envisageables
- Préserver les arbres isolés, les bosquets, les murets en pierre, les haies basses qui accompagnent la route.
- Mettre en valeur les calvaires de carrefour et les arbres qui les accompagnent.
- Révéler les points de basculement du relief : ouvrir les vues, renforcer l’effet de surprise en créant des contrastes.
- Dans le massif des Vosges, soigner les abords des virages en épingle, créer des points d’arrêts, entretenir les points de vue.
- Mettre en valeur les ponts et les cours d’eau.

Soigner le paysage des carrefours

Ces points d’échange jalonnent les routes. Le ralentissement à l’abord du carrefour accentue l’importance visuelle des abords de la route. D’autre part, la perception lointaine des carrefours permet d’anticiper cet évènement sur le parcours. Ce qui est important est d’avoir une bonne lisibilité du point d’échange et que celui-ci s’accorde avec le paysage alentour, tant du point de vue de sa forme que des aménagements envisagés. Ceux-ci doivent dépasser le seul aspect sécuritaire.

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Soigner le paysage des carrefours

Quelques pistes d’actions envisageables
- Marquer le carrefour par des arbres dans les paysages ouverts. Utiliser les arbres de haut-jet qui laissent passer le regard et signalent le carrefour de loin.
- Créer une clairière au niveau des carrefours forestiers. Mettre en valeur l’organisation « en étoile » des grands carrefours forestiers.
- Rester sobre dans l’aménagement des giratoires et des voies d’accès. Eviter une trop grande artificialisation des aménagements des galettes centrales des giratoires.
- Conserver un vocabulaire simple évoquant la route et non le jardin (prairie, plantation d’arbres, de haies…). Ne pas déconnecter le carrefour de son site par des talus ou des plantations horticoles.

Créer des aires d’arrêt attractives

Dans de nombreux sites attractifs (belvédères, traversées forestières…) il n’est pas possible de s’arrêter, faute d’aires aménagées. Les aires d’arrêt sont parfois positionnées sur des délaissés routiers sans intérêt paysager. Ils ne permettent que rarement une découverte des lieux et des vues lointaines. Ces aires constituent pourtant des lieux clés pour la valorisation des itinéraires et des territoires traversés. Leur aménagement constitue donc un enjeu important.

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Créer des aires d’arrêt attractives

Quelques pistes d’actions envisageables
- Créer des aires donnant un aperçu du paysage.
- Soigner l’aménagement des aires existantes.
- Utiliser un vocabulaire simple mais de qualité pour les aménagements.
- Etudier la répartition des aires sur l’ensemble des itinéraires.
- Positionner le mobilier routier et les réseaux de manière à ne pas pénaliser le panorama.
- Entretenir la végétation pour conserver les vues.



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Insérer la route dans son site. Urbeis

  L’insertion de la route dans son site

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Les atouts

- Des panoramas emblématiques révélés par l’itinéraire
- Une séquence de paysage très lisible depuis la route
- Des prouesses techniques qui se mettent en scène (ouvrages d’art de qualité)
- Le cours d’eau bien visible au pied de la route
- La route en léger belvédère sur le fond de la vallée
- Une traversée forestière aux lisières entretenues permettant de voir la profondeur des sous-bois
- L’itinéraire intime au contact de la rivière dans le fond de vallée encaissée
- Une route en harmonie avec le relief (terrassements fins, infléchissement du tracé)
- Le mur de soutènement en pierre qui longe la route
- La végétation bien entretenue du bord de la route qui laisse voir le paysage
- le virage en épingle qui offre une vue sur la vallée
- le col qui offre des points de vue sur les versants de chaque vallée

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Les risques

- Laisser la végétation refermer les vues du côté aval de la route.
- Multiplier les délaissés enfrichés qui occultent les vues.
- Laisser une urbanisation linéaire s’étirer le long des voies.
- Côtoyer des terrassements brutaux sans composition avec le paysage alentour.
- Implanter des ouvrages d’art standards et banaux.
- Ne pas percevoir la singularité des paysages traversés par la voie.
- Gérer de façon artificielle les abords de la route, en rupture avec la gestion agricole ou forestière alentour.

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L’insertion de la route dans son site

Mettre en valeur les itinéraires en belvédère

Particulièrement remarquables dans la partie montagneuse de l’Alsace (route des crêtes, route à flanc de relief …) ou encore sur le piémont vosgien, les routes en balcon procurent des vues lointaines qui constituent toujours un moment fort. L’attrait de l’itinéraire tient alors à qualité des vastes panoramas et aux vues plongeantes qui révèlent de nombreux aspects du territoire et captivent l’attention. Cela doit inciter à maîtriser la gestion du paysage ainsi découvert. Mais la qualité des vues dépend aussi d’un aménagement soigné des premiers plans. Il convient donc de faire attention à l’implantation et à la qualité des aménagements des bas-côtés : glissières, panneaux, talus, mus de soutènements, réseaux aériens... Il est aussi nécessaire de gérer la végétation qui peut former des écrans.

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Mettre en valeur les itinéraires en belvédère

Quelques pistes d’actions envisageables
- Aménager des points d’arrêt au niveau des panoramas. Entretenir la végétation pour conserver les vues.
- Soigner les abords de la route du côté du point de vue.
- Adapter et positionner le mobilier routier et les réseaux pour ne pas pénaliser les panoramas.
- Agir sur la résorption des points négatifs perçus dans le paysage depuis les belvédères.
- Maîtriser l’occupation du sol aux abords de la route qui peuvent pénaliser les vues : bâtiment ou boisements oblitérant les vues.
- Soigner la qualité des talus ou des murs de soutènement situés le long de la route.
- Utiliser le vocabulaire routier local : murets…

Révéler la présence du cours d’eau depuis la route

La visibilité de l’eau en Alsace constitue un véritable enjeu. Il est important de révéler cette dimension du paysage omniprésente mais pourtant peu visible, qui se rappelle à l’ordre périodiquement par des évènements (crue, remontée de la nappe phréatique). Les routes passent le plus souvent en léger surplomb des fonds humides et du cours d’eau, constituant un vecteur tout désigné pour servir cet enjeu. Dans les Vosges de nombreuses vallées ont tendance à se fermer suite à une déprise agricole des fonds humides : la friche ou les micro-boisements referment l’espace entre la route et la rivière, contribuant ainsi à une fermeture générale du paysage des vallées. Le maintien d’un couloir de prés le long de la route permet de renforcer la lisibilité du cours d’eau et du relief de la vallée. Dans la Plaine ou les secteurs de collines (Kochersberg, Outre-Forêt, Sundgau) aux paysages ouverts entrecoupés de vallées, chaque occasion de côtoyer l’eau apporte une plus-value sur les itinéraires (proximité de l’eau, franchissement par le pont, vue de la ripisylve de loin…).

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Révéler la présence du cours d’eau depuis la route

Quelques pistes d’actions envisageables
- Ouvrir et mettre en valeur des vues sur le cours d’eau.
- Limiter la progression des boisements entre la route et le cours d’eau.
- Mettre en valeur les ouvrages d’art : pont, écluse, canal…
- Favoriser l’ouverture des prairies en fond de vallée et à proximité du cours d’eau.
- Maintenir la ripisylve qui signale le cours d’eau de loin, même si l’eau n’est pas visible directement.

Améliorer l’insertion de la route dans les conurbations

Les vallées industrielles et les abords des agglomérations se caractérisent par un étalement de l’urbanisation le long des axes routiers reliant les centres anciens, installés en pied de coteau. Les routes se retrouvent alors bordées d’un tissu bâti distendu et hétéroclite, où alternent habitations et activités. La conception routière initiale de la voie n’est plus en adéquation avec ce nouveau contexte bâti, où se confrontent différents usages conflictuels. Un réaménagement s’impose afin de prendre en compte la présence des riverains en rééquilibrant la répartition des espaces entre transit et vie locale.

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Améliorer l’insertion de la route dans les conurbations

Quelques pistes d’actions envisageables
- Affirmer les entrées et les sorties de bourg.
- Aménager des bas-côtés, pour créer une transition avec l’espace résidentiel.
- Traiter les carrefours en privilégiant les dessertes locales.
- Renforcer le réseau de circulations douces : pédestre, cycles.
- Prévoir l’aménagement des infrastructures en même temps que les nouvelles constructions (Zone d’activité, quartiers).
- Créer des boulevards urbains à la place de route.

Gérer les covisibilités entre les axes de communication

Dans les vallées, les différentes voies de communication parallèles (route nationale, voie locale, voie ferrée, canal, cours d’eau) entrent parfois en contact proche. Cette coexistence entraîne des covisibilités et des confrontations qui ne sont pas toujours traitées. Entre ces différentes voies, de nombreux espaces interstitiels se retrouvent enclavés, n’ayant bien souvent pas fait l’objet d’un projet d’aménagement d’ensemble. L’aménagement de ces espaces et des abords immédiats des voies constitue pourtant le premier contact avec le paysage alentour. Ils conditionnent également les vues lointaines dans les paysages du fond de la vallée. C’est aussi souvent l’image de la ville qui est en jeu. Cet enjeu est présent en de nombreux points de l’Alsace : dans le massif vosgien où les vallées concentrent les axes, dans les agglomérations où la densité des flux est forte, ou encore plus sporadiquement comme le long des canaux.

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Gérer les covisibilités entre les axes de communication

Quelques pistes d’actions envisageables
- Aménager les espaces interstitiels et les points de contact entre les voies.
- Rétablir des cônes de vue sur la vallée depuis les axes.
- Préserver ou ouvrir des vues sur l’eau, le fond de la vallée, le versant d’en face.
- Tirer parti du croisement des différentes voies (route, canal, autoroute…) pour révéler le paysage à l’usager.
- Conserver l’identité de chaque axe, rendre bien lisibles les différents tracés.
- Réfléchir à une mise en valeur mutuelle (vue, communication physique, composition des différents tracés entre eux).



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Mettre en valeur les sites singuliers / Accueillir dans le respect du site. Sondernach

  La mise en valeur des sites singuliers / Accueil et respect du site

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Les atouts

- Des lieux majestueux que l’on peut visiter
- Des sites qui ont un rayonnement bien au-delà de la région Alsace
- Des abords soignés qui conservent le charme de l’endroit
- Les larges ouvertures des sommets, comme sur le « toit du monde »
- Des vues panoramiques sur les vallées vosgiennes depuis les Hautes Chaumes
- Un vignoble soigné, ponctué de villages circonscrits
- Une chapelle en belvédère
- Un château sur un promontoire en belvédère sur la Plaine et le Piémont
- Des ambiances mystérieuses des châteaux en ruine dans les Vosges
- La cathédrale de Strasbourg visible à plusieurs dizaines de kilomètres
- Des points d’arrêts accueillants pour voir les sites et les panoramas
- Une géologie bien lisible avec des falaises à nu
- Les grands cols vosgiens, points de départ de randonnée

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Les risques

- Oublier des lieux qui font la richesse paysagère de l’Alsace.
- Traverser le département sans percevoir ces sites singuliers.
- Avoir des difficultés à s’arrêter le long de la route pour regarder un panorama.
- Détruire le charme d’un site par des constructions qui s’imposent. Proposer des aménagements sans qualité dans des sites remarquables et qui les banalisent.
- Aménager un site puis oublier de l’entretenir régulièrement. Laisser les sites se refermer sous la végétation. Perdre l’attractivité d’un endroit par manque d’entretien des accès.
- Oublier de développer les déplacements doux autour et entre les sites.
- Ne pas relier les sites-phares par des liaisons douces avec les bourgs ou d’autres sites.
- Laisser la végétation occulter les vues le long des routes, des chemins et des voies d’eau.

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La mise en valeur des sites singuliers / Accueil et respect du site

Identifier et valoriser les sites singuliers

Certains sites dégagent un charme singulier et laissent une impression profonde à celui qui les découvre. Ces sites historiques ou naturels offrent une perception originale liée à leur ambiance ou à leur emplacement. Ces lieux sont très divers à travers l’Alsace et s’illustrent par (exemples non exhaustifs) :
- Des châteaux moyenâgeux à l’intérieur de Vosges, en surplomb ou au contact des villages ou d’autres en façade sur les Piémonts.
- Des endroits stratégiques ou commémoratifs plus récents liés à la guerre : Ligne Maginot, Struthof, Glendelbruch, ceinture des forts de Strasbourg…
- Des paysages remarquables et emblématiques connus bien au-delà de l’Alsace : Hautes Chaumes, le Vignoble…
- Des centres urbains et de villages : Strasbourg et sa cathédrale, les villages fortifiés du Piémont…
- Des initiatives « modernes » de valorisation d’un site : Lichtenberg, Musée Lalique…
- Des sommets attractifs : Mont Saint-Odile, le Climont ou le Donon….
- Des itinéraires donnant accès ou laissant percevoir la spécificité des lieux (route des crêtes, route des vins, autoroute A35…).
- La force du Rhin avec ses installations électriques.
Ces lieux méritent donc d’être reconnus, signalés, entretenus et mis en valeur pour révéler la diversité et la richesse des paysages de l’Alsace.

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Identifier et valoriser les sites singuliers

Quelques pistes d’actions envisageables
- Faire un bilan des sites à valoriser au-delà des protections existantes.
- Aménager des aires de lecture qui expliquent le site.
- Maintenir et valoriser les points de vue.
- Gérer la végétation pour les révéler et leur conserver un pouvoir attractif. Favoriser les vues successives, lointaines à proches.
- Valoriser les itinéraires en belvédère ou en fond de vallée.
- Maitriser l’urbanisation pour éviter les covisibilités.
- Prévoir des aménagements de fréquentation de qualité et respectant les lieux (sentier, belvédère, stationnement).
- Promouvoir et aménager des sites aujourd’hui peu valorisés.

Aménager les sites touristiques

Le premier contact avec les sites visités du département s’effectue par la route. La perception de ces lieux débute souvent bien avant le site d’arrêt. La mise en valeur touristique doit-elle intégrer la maîtrise des approches : perception lointaine du site ou du monument, mise en scène des points de vue, aménagement et gestion des abords des voies d’accès et des aires de stationnement… Certains sites subissent une fréquentation pouvant être importante, qui nécessite un encadrement et une attention affirmée pour les aménagements. Ces sites produisent des images fortes, garant de leur reconnaissance. L’important est de concilier leur fréquentation avec la préservation de leur singularité qui varie en fonction de chaque site. Les choix pour l’aménagement d’un site sont majeurs pour susciter l’émotion ou au contraire la détruire. C’est tout l’enjeu de la mise en valeur de ces sites touristiques.

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Aménager les sites touristiques

Quelques pistes d’actions envisageables
- Aménager en respectant l’esprit des lieux. Etudier l’insertion paysagère des bâtiments touristiques.
- Soigner les accès, le balisage et le stationnement. Allier découverte progressive et effet de surprise, dans l’approche du site. Aménager des stationnements sobres et judicieusement placés.
- Valoriser les paysages les plus fréquentés par un plan de paysage : Mont Saint-Odile, château du Haut Koenigsbourg, principaux cols…
- Lorsque le site est approché de loin, renforcer la découverte progressive à travers les vues lointaines (itinéraire d’approche des Vosges et du Piémont Viticole par exemple).
- Lorsque le site est découvert au dernier moment, renforcer le contraste qui provoque l’effet de surprise (Châteaux en ruine à l’intérieur des Vosges par exemple).
- Promouvoir un aménagement soigné des cols qui sont des lieux très fréquentés (stationnement, départ de chemins, équipements d’accueil).
- Prévoir des aménagements de fréquentation de qualité et respectant les lieux (sentier, belvédère, stationnement).
- Eviter un traitement trop routier des stationnements.
- Penser à nettoyer régulièrement les sites en démantelant les mobiliers inutiles ou en déshérence : vieilles clôtures, panneaux…

Respecter le site emblématique des hautes chaumes

Les hautes chaumes et la route des crêtes attirent un très grand nombre de visiteurs. L’ouverture des hauts sommets en landes prairiales, les vues époustouflantes sur le massif vosgien et la Plaine d’Alsace ou encore les lieux de commémoration sont reconnus bien au-delà des frontières. Le maintien des ouvertures et la gestion des forêts et des milieux naturels participent fortement à l’attractivité des lieux. Mais la fréquentation touristique et de loisirs (ski, luge, randonnée, ballade) entraine de nombreuses transformations par des aménagements et des constructions. L’enjeu est de concilier ces différents usages tout en conservant l’émotion paysagère des hautes chaumes. Entre protection et développement, un équilibre reste à trouver pour conserver la force évocatrice de ces lieux emblématiques. Dans tous ces lieux fréquentés, la qualité des aménagements d’accueil doit primer et être exemplaire : stationnement, routes d’accès, belvédère, chemins, infrastructures hôtelières et de restauration, informations, pistes de ski et remontées mécaniques…

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Respecter le site emblématique des hautes chaumes

Quelques pistes d’actions envisageables
- Conserver à la route de crête un caractère de découverte intime du paysage, loin d’un vocabulaire de grande route.
- Eviter les tracés trop artificiels des pistes de ski sur les versants. Préserver la crête de toute installation.
- Concevoir les installations liées à la pratique du ski en fonction de leur impact en toute saison. Evaluer leur impact dans la perception estivale.
- Fractionner les stationnements, insérer des aires de stationnement de délestage abritées dans les arbres
- Etudier l’insertion paysagère des bâtiments touristiques notamment le long de la route des crêtes.
- Prôner une architecture de qualité pour les bâtiments.
- Soigner tout particulièrement l’aménagement des routes d’accès aux Chaumes (gestion de la végétation et des vues, points d’arrêt harmonieux, mobilier de signalisation et de sécurité choisi).
- Insérer avec finesse les aménagements touristiques dans la topographie des lieux. Eviter les terrassements de tout ordre.
- Valoriser les sites les plus fréquentés par un plan de paysage ou une opération grand site : Grand Ballon, Markstein, route des crêtes, principaux cols.
- Conserver aux cheminements un pouvoir attractif et naturel. Concilier fréquentation et respect des sols fragiles.

Valoriser les modes de découverte

Au-delà des sites bien identifiables ou reconnus, l’Alsace regorge de lieux en apparence plus anodins. Il en existe une multitude que chacun pourra s’approprier ou rendre remarquable par sa perception personnelle. L’enjeu ici est de favoriser globalement l’accessibilité des paysages y compris pour ceux qui paraissent plus ordinaires. La diversité des itinéraires, des dénivelés ou encore des vues doivent être l’occasion de révéler la richesse des paysages. Cela passe par la mise en valeur des chemins. Les nombreux évènements qui animent les parcours méritent d’être entretenus et mis en valeur : franchissement d’un cours d’eau, point de vue sur la vallée ou le village, traversée de vallée, point d’arrêt… De nombreuses actions visant à rendre plus visible les paysages sont ainsi à considérer.

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Valoriser les modes de découverte

Quelques pistes d’actions envisageables
- Conserver une maîtrise foncière publique des chemins.
- Créer des évènements simples le long des parcours : vue, arbre isolé majestueux, accès à l’eau…
- Mettre au point des circuits attractifs : thème, choix du parcours, du mobilier…
- Créer des départs de liaisons bien identifiables. Prévoir des accès et des stationnements pour donner accès aux chemins de randonnée.
- Etudier des ouvertures localisées du paysage dans les sites forestiers.
- Soigner les itinéraires en balcon en dégageant ou en préservant les vues.
- Moduler les lisières forestières et mettre en valeur les carrefours.
- Dégager des points de vue sur l’eau.



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Site mis à jour le 16 février 2015
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