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Les unités de paysages

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Portrait de la Hardt

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29 mai 2013

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Algosheim

  LIMITES

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La Hardt carte générale

Au nord

La Hardt s’arrête au sud de Markolsheim quand la terrasse alluviale s’amoindrit et que le paysage se referme par des boisements.

A l’est

La terrasse de la Hardt s’estompe progressivement, laissant place au paysage industriel et arboré de la bande rhénane.

Au sud

La lisière de la Forêt de la Hardt indique la fin de l’unité.

A l’ouest

La lisière de la Forêt Domaniale de la Hardt, prolongée au nord par un chapelet de boisements, marque le passage vers la Plaine, l’agglomération de Mulhouse ou les reliefs du Sundgau.

  PORTRAIT SENSIBLE

Deux lignes de forces incontournables à l’est de la Hardt

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Les reliefs tout proches de la Forêt Noire forment la toile de fond des paysages de la Hardt. Biesheim

A l’est de la Hardt, deux évènements majeurs dans le paysage s’imposent. Le premier, très visible, est constitué par les reliefs de la Forêt Noire et du Kaiserstulh coté Allemagne. Ces reliefs constituent la toile de fond des paysages de toute la partie non boisée de la Hardt. Les versants très proches s’offrent au regard, ce qui permet d’en appréhender la composition. Ils s’affichent avec une forte verticalité.
Le Rhin, tout proche de la Hardt, constitue l’autre évènement important, bien que restant invisible depuis la majeure partie de ce territoire. Avec la végétation et les infrastructures qui l’accompagnent, il forme une barrière visuelle et une coupure physique incontournables.

Une terre sèche, cernée de boisements

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Le Hardt forme une longue terrasse sèche légèrement surélevée par rapport à la Plaine et au Rhin. Rumersheim-le-Haut

Plusieurs dénominateurs communs fondent l’unité paysagère de la Hardt : l’absence de relief, la longue terrasse alluviale, un sol séchant où les galets abondent, les horizons généralement boisés et l’absence de la perception de l’eau sauf quand elle est canalisée. Mais la Hardt regroupe des paysages bien différents, dont la spécificité est facilement appréhendable pour la partie forestière, mais plus ténue pour les parties cultivées par rapport à la Plaine.

Au nord, un plateau cultivé, homogène, aux horizons boisés

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La Hardt agricole présente un paysage plat dominé par la maïsiculture, avec des horizons souvent boisés. Obersaasheim

Le nord de la Hardt est séparé de la Plaine par une couronne de boisements résiduels « maigres ». Une fois ces boisements périphériques franchis, la Hardt agricole offre un paysage ouvert, plat, dominé par les grandes cultures. La monoculture de maïs donne l’impression d’être encore dans la grande Plaine d’Alsace, puis, petit à petit, les nuances apparaissent. Les boisements et l’absence de cours d’eau révèlent un milieu sec, les affleurements de gros galets apparaissent à la surface des champs. De nombreux séchoirs à maïs grillagés ponctuent les vues. Quelques arbres jalonnent également le paysage. Les canaux étonnent, traçant de longues perspectives avec un ouvrage légèrement surélevé ou bien s’illustrant par de petites rigoles en béton hors sol. Les villages sont groupés et de faible importance au sein des cultures, il n’y a pas de constructions isolées hormis les hangars agricoles.

Au sud, un vaste massif forestier étiré

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Les lisières forestières dans la Hardt sont denses et ne laissent que rarement passer les regards vers le sous-bois. Munchhouse

La forêt domaniale de la Hardt s’étire, parallèlement et à distance du Rhin, sur plusieurs kilomètres, mais reste peu large. Sa superficie importante fait sa grande force et son originalité dans la plaine d’Alsace. Elle forme une grande coupure, aux ambiances forestières intimes, qui apporte un fort contraste par rapport aux cultures ou à l’urbanisation alentours. Les vues y sont très limitées, favorisant une découverte de proximité. La faible richesse des sols et leur relative sécheresse transparaissent par des arbres chétifs. Les lisières ont de ce fait un aspect dense et souvent uniforme. Les chemins et les allées rectilignes ouvrent des couloirs étroits. À proximité de l’agglomération de Mulhouse, ils offrent des voies de promenade très fréquentées, notamment par les cyclistes. Plusieurs grands axes transversaux, dont un correspond à une ancienne voie romaine, donnent une vision rapide de la forêt. Le massif boisé est traversé par plusieurs axes reliant Mulhouse au Rhin et aux deux ponts au-dessus du fleuve, donnant accès à l’Allemagne. Un des événements de cette unité est le passage du canal du Rhône au Rhin qui crée un une large perspective et forme un axe majeur de découverte de la forêt. Les lisières boisées encadrant le canal, recentrent l’attention sur celui-ci, apportant à ce bief une tonalité inédite et singulière par rapport à son passage dans un paysage ouvert.

A l’est, un entre deux urbanisé et agricole

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La RD 468 relie les villages implantés sur le rebord de la terrasse de la Hardt qui descend vers le Rhin (ici vers la gauche légèrement en contrebas de la route). Rumersheim le Haut

Vers l’Est, au-delà de la forêt mais avant les abords du Rhin, s’étend une bande de terre cultivée, ponctuée d’un chapelet de villages ou bourgs presque équidistants (tous les 3 à 5 km). Ceux- ci sont situés non loin de la lisière de la forêt et s’étendent plus ou moins vers le Rhin. Ces positions témoignent d’une implantation des centres anciens qui s’est effectuée au moment où le Rhin déambulait librement. Les habitations se sont implantées hors d’eau, sur le rebord de la terrasse, ce qui leur permettait de valoriser à la fois les terres sèches du bord de la Hardt et plus bas les terres humides des bords du Rhin. Un léger rebord subtil de terrasse alluviale jouant sur 3 à 5 mètres est parfois visible dans certains villages. Plus qu’ailleurs dans la Hardt, ces bourgs, implantés aux abords des voies de communications (canaux, routes et ponts transfrontaliers) ont été l’objet d’un développement récent, qui s’est étendu à proximité du Rhin. Ce territoire hétérogène en mutation affiche une plus grande complexité paysagère et urbaine.

Le patrimoine des canaux

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Le canal d’irrigation de la Hardt forme une rigole à travers la Hardt agricole. Obersaasheim

En l’absence de cours d’eau, les canaux constituent un trait caractéristique du paysage de la Hardt. Les plus anciens comme le canal Vauban et l’ancien canal du Rhône au Rhin sont accompagnés d’une bande boisée qui en souligne le tracé à travers le paysage très ouvert de la Hardt agricole. Leurs tracés sont ponctués d’anciennes écluses et de maisons éclusières. Il en va autrement avec le Canal d’irrigation de la Hart qui forme par endroit une rigole bétonnée traversant du nord au sud l’unité. Quant au canal du Rhône au Rhin, son fort gabarit lui permet d’ouvrir une perspective ample à travers la Hardt boisée.

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Bloc-diagramme des paysages de la Hardt
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La Hardt carte légendée

  LES PAYSAGES URBAINS DE LA HARDT

Des villages groupés le long du Rhin

Le paysage plat et relativement ouvert du Nord de la Hardt ne résume pas à lui seul l’implantation des villages, mais permet de comprendre la logique urbaine qui prévaut à leurs organisations. De type village-rue, les villages sont sensiblement orientés le long (ou à proximité immédiate) des voies de communication. Ainsi la RD2 et la RD468 fédèrent les villages en « chapelet » suivant une logique géographique qui longe le rebord de la bande rhénane, équidistants les uns des autres de quelques kilomètres seulement.

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Composantes urbaines des villages de Dessenheim et de Fessenheim. Fond IGN Geoportail

L’îlot urbain, une composante au village

Les villages s’étirent le long de la rue principale, sur laquelle s’accroche la place ainsi que l’église et les bâtiments républicains des écoles et mairie. L’absence de relief conjugué à d’importantes emprises agricoles permettent la structuration du village suivant une logique en étoile ou en ramification arborescente partant du « cœur de bourg », à savoir l’espace urbain regroupant la vie du village (église, place, mairie, commerces,…), en direction des parcelles agricoles. Apparaît la notion urbaine d’ilot, ensemble de parcelles et de constructions ceinturées par un réseau de rues.

Cette unité que forme un îlot est remarquable par sa diversité :
- diversité parcellaire qui témoigne de la complexité des structures familiales et économiques. Le parcellaire agricole allongé se trouve découpé pour composer l’îlot en parcelles de profondeur et de largeur variées.
- diversité des gabarits construits des volumes qui composent l’îlot urbain.
L’ambiance villageoise plutôt lâche et hétérogène des villages de la Hardt vient de l’imbrication de ces volumes entre eux (confrontation d’échelles bâties, mitoyenneté décalée, volumes bas sur rue et plus haut sur cour, façade sur rue en pignon ou dans la longueur de l’habitation, entrée par la cour ou directe sur rue,…). Cependant, et d’une manière générale, les constructions s’implantent sur cour ouverte vers la rue, ménageant un cœur d’îlot, à l’arrière des parcelles, cloisonné et préservé des regards.

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Fessenheim, les îlots sont entourés d’un ruban construit en bord de rue, tandis que les annexes, jardins et vergers composent le cœur d’îlot - Fond IGN Geoportail

La rue, rythmée par l’alternance des façades et des cours

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La succession des pignons à l’alignement compose la rue. Rumersheim-le-Haut
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Dessenheim, rue principale. Source street view

La succession de fermes sur cour ouverte marque le paysage de la rue. La répétition des bâtiments alignés donne une succession de façades principales et de pignons qui compose la rue. Les accès sur cour (muret, portail,…) créent des ouvertures visuelles latérales.

Les constructions basses (en RDC ou 1 étage) à usage d’habitation cadrent la rue. Suivant la taille de l’exploitation et les proportions de la parcelle, la rue est soit bordée par une façade pignon, soit par la grande façade de l’habitation. Dans ce dernier cas, l’entrée « noble » se réalise directement sur la rue par un escalier à double volée.
La sobriété et l’absence de modénature dans les façades et portails sur rue témoignent d’une relative modestie des exploitants.

Un patrimoine architectural et urbain rural, mais pas seulement…

Si les formes urbaines héritées au village sont conditionnées par le monde agricole, il n’en demeure pas moins que la Hardt est riche d’une diversité bâtie (et parcellaire) due à sa très forte proximité avec le Rhin. Ainsi, en parallèle des grosses exploitations agricoles aisément repérables, les ouvriers agricoles ont également pu, grâce à une diversification de leurs activités économiques (pêche, exploitation du marais, batellerie, orpaillage), édifier de petites habitations, semblables au type de la ferme à bâtiments dissociés.

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La ferme et la « mini-ferme » - Ferme sur cour et maison d’ouvrier, deux typologies bâties aux mêmes dispositifs urbains. Comparaison des stratégies d’implantation et de composition.
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Ici, à Fessenheim, la cour est ouverte sur rue, et le volume d’habitation construit le paysage de la rue, en s’implantant pignon perpendiculaire à la rue à l’alignement. Le volume de la grande ferme la cour face à l’habitation dans une même implantation. Source street view

La ferme sur cour ouverte
Les quelques grandes fermes des villages bordent la rue principale du village, reprenant la typologie de la ferme sur cour à bâtiments dissociés. Autour de la cour s’organise la vie de la ferme, rassemblant tous les bâtiments d’exploitation (grange au fond permettant le passage vers l’arrière de la parcelle, étable et remises sur les côtés, habitation en lien avec la rue).

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Fessenheim, l’organisation spatiale est la même que pour la ferme sur cour mais avec des proportions plus modestes. Source street view

La maison d’ouvrier
La maison d’ouvrier agricole s’installe sur une parcelle plus restreinte (proportion de 2 à 3 fois plus petite), mais conserve une organisation autour de la cour ouverte sur rue. La partie habitation s’inscrit en limite de rue avec son pignon en façade, tandis que les annexes prolongent l’habitation et ferment la cour à l’équerre. Un petit jardin-potager face à l’habitation compose la transition avec la rue.







  SITE PARTICUIER : Neuf-Brisach, une ville hors norme

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Plan de la place forte de Neuf-Brisach-1750-source Alsatica.eu

Neuf-Brisach, ville créée ex nihilo en 1697 dans la plaine d’Alsace, après la perte de Vieux-Brisach au-delà du Rhin, est la seule et magnifique illustration du troisième système de fortification imaginé par Vauban. C’est Louis XIV lui-même qui, parmi les trois projets soumis par Vauban, choisit le plan octogonal qui est parvenu jusqu’à nous. Un canal est spécialement creusé jusqu’aux Vosges pour acheminer le grès rose nécessaire à la construction. Les terrassements sont réalisés par quatre régiments d’infanterie, en même temps que la maçonnerie et la charpente. Le décor des quatre portes fait l’objet d’un concours de l’Académie d’architecture, remporté par Mansard. (Plan de la place forte de Neuf-Brisach/1750/source Alsatica.eu)

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Neuf-Brisach les fortifications et la porte d’entrée

Sur le plan urbanistique, des principes simples régissent l’organisation interne : offrir des circulations pratiques pour que lieux du commandement, lieux du combat et lieux de l’activité civile s’intègrent harmonieusement sans se gêner.
Quarante-huit îlots de maisons s’organisent autour de la place d’arme centrale, distincte de la place du marché. Les casernes encadrent le lotissement.

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Neuf-Brisach un paysage urbain ordonnancé autour d’un maillage orthogonal et de la place centrale

La ville sera souvent bombardée au cours des deux derniers siècles. En 1945, elle est soumise à d’intenses bombardements par l’artillerie américaine. Les fortifications restent intactes, mais les dégâts intra-muros sont considérables : 80 % de la ville est ruinée et la reconstruction se poursuivra durant plusieurs décennies en conservant la trame des rues, le découpage parcellaire et les gabarits urbains (implantations, volumes, hauteurs,…).
En 2008 la ville ainsi que l’ensemble de ses fortifications ont fait l’objet d’un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Ville d’exception dans toutes les acceptations du terme, Neuf-Brisach est aujourd’hui une icône urbaine qui n’est pas sans interroger la banalisation des extensions urbaines des bourgs avoisinant comme à Volgelsheim, créant un paysage confus et morcelé par les nombreuses voies de communication.

  LES ELEMENTS DU PAYSAGE

Les éléments liés à l’eau
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Canal d’iirigation. Obersaasheim
Canal d’irrigation
Quadrillant le territoire de la Hardt, les canaux d’irrigation compensent l’absence des cours d’eau. Ils créent un fil d’eau artificiel dont le niveau s’affranchit du sol (talus, rigoles en béton). Ils tracent de petites perspectives fraiches dans les paysages de grandes cultures d’apparence secs.
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Grand canal. Petit Landau
Grand canal
Sa particularité, dans la Hardt, est de traverser la forêt. Il crée une perspective majeure, voire monumentale, qui contraste avec l’intimité des boisements qui le bordent d’une lisière continue. Il sert de support à de nombreuses activités de loisirs.
Les éléments liés à l’agriculture
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Séchoir à maïs. Obersaasheim
Le séchoir à maïs
Il constitue l’un des symboles de la Hardt aujourd’hui, pleinement dédiée à la culture du maïs, dans ces sols chauds en été et irrigués. Leur présence répétée étonne, ce type de stockage grillagé à ciel ouvert paraissant fragile et exposé dans un système de culture intensive ou l’on s’attend plutôt à voir des silos plus classiques. Les petits linéaires de ces silos apportent une touche singulière de couleur dans les paysages hivernaux de la Hardt.
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Rampe d’irrigation. Munchhouse
La rampe d’irrigation
Ces longues structures métalliques qui étendent leur bras, tel de gigantesques insectes, marquent les horizons et parlent tout comme les séchoirs à maïs de l’usage des terres agricoles. Ils rappellent l’importance de l’irrigation dans ces sols séchants et drainants.
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La ligne de fruitier. Hirtzfelden
La ligne de fruitier, le verger
Le long d’une route, en périphérie de village ou bien encore sur une petite parcelle bordant la forêt ou le maïs, ces arbres fruitiers apportent une touche de diversité appréciable dans un paysage de grandes cultures.
Les éléments liés à forêt
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Le bois maigre des sols secs. Niederentzen
Le bois maigre des sols secs (robinier, pins…)
La faible richesse du sol donne une tonalité particulière aux boisements, composés de taillis et de de taillis sous futaie maigres, bien loin de l’opulence de l’autre grande forêt de l’Alsace (Haguenau ).
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Le chemin et la piste cyclable dans la forêt. Rixheim
Le chemin et la piste cyclable dans la forêt
Les circulations douces (chemin, pistes cyclables) sont organisées en une trame géométrique dans la Hardt. Dans les parties cultivées, les chemins offrent des vues sur le paysage environnant ouvert. Dans la forêt, ils constituent un vecteur de découverte indispensable, donnant accès à l’intimité des boisements. Ils constituent les principales ouvertures qui tracent de longues perspectives à travers le massif boisé.
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La lisière. Roggenhouse
La lisière
Ce front boisé constitue une des éléments important de la perception du paysage. Même dans les parties ouvertes, les lisières des boisements limitent l’horizon. La lisière constitue la première perception de la forêt puis elle accompagne les routes et les chemins, constituant bien souvent la seule image des lieux.
Les éléments liés à la route
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L’alignement d’arbres. Heiteren
L’alignement d’arbres
Accompagnant la route, il en révèle le tracé de loin et jalonne le parcours. Dans la Hardt les plus anciens sont souvent incomplets. De nouveaux alignements sont installés sur de petites routes menant à un bourg.
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La traversée forestière. Munchhouse
La traversée forestière
Plusieurs grands axes routiers traversent la largeur de la forêt de la Hardt. Compte tenu de vitesse du déplacement, ces perspectives dans les boisements donnent l’impression d’un couloir souvent uniforme, voir monotone.
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Le carrefour forestier. Munchhouse
Le carrefour forestier
C’est un point qui apporte une diversité dans les parcours routiers ou pédestres dans la forêt. Il participe à une bonne orientation et forme des points de repères essentiels.
Les éléments liés au bâti
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Le village à un seul clocher. Heiteren
Le village à un seul clocher
Dans la partie nord de la Hart les silhouettes des villages sont groupées, surmontées d’un seul clocher. Il y a peu de petites parcelles de prés ou de vergers autour des villages.
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Lotissement. Fessenheim
Le lotissement
Le développement récent des villages a entrainé la construction de lotissement en périphérie des villages ou un peu plus à l’écart. Les formes, les matériaux, ou encore les rues offrent une toute autre ambiance, plus standard, par rapport au centre tout proche.
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La ferme sur cour. Rumersheim le Haut
La ferme sur cour
Les quelques grandes fermes des villages bordent la rue principale. Formée de bâtiments dissociés donnant sur l’espace de la cour ouverte, la ferme est une typologie constante de la plaine d’Alsace. Les rues se trouvent là encore marquée par une cette succession de pignons ou façades longeant la rue et alternant avec les ouvertures visuelles sur les cours privatives.
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La maison d’ouvrier. Fessenheim
La maison d’ouvrier
La proximité du Rhin favorise l’émergence de petites activités économiques. De nombreuses familles rurales s’installent au village dans de petites habitations reprenant le type de la maison sur cour. Sur des parcelles de petites dimensions, les constructions basses affirment la poly-activité des gens qui y vivent.

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Site mis à jour le 16 février 2015
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