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Les unités de paysages

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Portrait de Mulhouse et du Bassin potassique

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4 novembre 2013

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Wittelsheim

  LIMITES

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Mulhouse et le bassin potassique carte unité

Au nord

L’apparition des étendues ouvertes de grandes cultures de la Plaine d’Alsace et la fin des cités minières marque la fin du Bassin Potassique, formant ainsi une courte transition.

A l’est

La sortie de la forêt de Nonnenbruch, puis de la conurbation urbaine au nord de Mulhouse constitue une limite nette de l’unité. Le paysage s’ouvre alors sur une bande de culture limitée par l’horizon formé par la forêt de la Hardt.

Au sud

La sortie de la forêt de Nonnenbruch et le passage aux collines agricoles du Sundgau ou de la vallée de la Doller forme un changement franc.

A l’ouest

La fin des boisements et de l’organisation de l’exploitation minière forme une limite nette, renforcée par les reliefs du piémont et de la montagne vosgienne.

  PORTRAIT SENSIBLE

Les Vosges en toile de fond

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La ligne des Vosges forme un repère visuel fort. Ungersheim

Depuis toute la partie ouest de l’unité, les reliefs imposants de la montagne vosgienne forment une toile de fond majestueuse. Cette ligne de force contraste avec la platitude de l’unité. Les limites du Bassin Potassique avec les paysages environnants se font par de petites transitions ou des limites plus nettes. La forte présence des boisements au travers desquels il faut souvent passer, alliée à la présence d’une urbanisation importante et répétée, indique l’entrée dans le Bassin Potassique. La ville de Mulhouse a établie des conurbations avec les communes voisines, créant une transition et une imbrication urbaine conséquente avec le Bassin Potassique le long de nombreux axes routiers.

Un paysage boisé et urbanisé semi-fermé

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L’agglomération mulhousienne vue depuis Heimsbrunn : une ouverture agricole périphérique autour d’un paysage forestier et urbain

Les boisements qui recouvrent une grande partie du Bassin Potassique limitent les vues. L’absence de relief, hormis les terrils, ne permet pas, compte tenu du cloisonnement du paysage d’avoir des vues d’ensemble. Des clairières agricoles, urbaines ou issues de l’ancienne activité minière s’ouvrent découvrant par endroits des horizons urbains ou forestiers. Les cours d’eau traversent cette unité en côtoyant tous ces éléments, mais ils ne structurent pas les paysages du Bassin Potassique. L’eau se signale par quelques zones humides, les ambiances intimes de sous-bois humides ou par la ligne d’une ripisylve qui accompagne le passage de la rivière. Dans ce paysage semi-fermé, les vues se cantonnent à des premiers plans proches, seules les anciennes structures minières de bon gabarit (chevalements, terrils) constituent des éléments repères.

Des perceptions contrastées au sein d’un paysage composite et imbriqué

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Le paysage juxtapose ville, industrie agriculture et forêt dans un patchwork où les logiques sont parfois difficiles à saisir. Wittelsheim

L’étendue du Bassin Potassique constitue un paysage en mosaïque, qui forme un vaste patchwork. Ce paysage est complexe. Il mêle, dans une imbrication dont la logique d’implantation liée aux mines est moins lisible aujourd’hui, des éléments urbains, forestiers, agricoles et industriels. Les cités ouvrières, qui constituent une des grandes particularités identitaires de cette unité, ont été implantées à proximité des mines en étant déconnectées des centres bourgs. D’autres lotissements plus récents, influencés par la proximité de Mulhouse, sont également venus s’intercaler au fil du temps. Des carreaux de mines ont été reconvertis en commerces ou activités. La superposition de ces différentes logiques d’implantations induit en grande partie cette impression d’un paysage composite et aux ambiances fractionnées.

Un réseau de voies de communication convergeant vers Mulhouse

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Le nœud d’infrastructures rayonnant vers Mulhouse participe au cloisonnement des espaces. Sausheim

La complexité de ce paysage se retrouve renforcée par le grand nombre de routes qui quadrillent et entourent ce territoire. Plusieurs voies rayonnent vers Mulhouse. Les autoroutes A35 et A36 ainsi que par les routes N66 et D340 concentrent les flux aux portes de l’agglomération de Mulhouse. Le canal du Rhône au Rhin longue la vallée de l’Ill au Sud de Mulhouse, tandis que d’importants faisceaux ferrés permettent la desserte des anciens carreaux de mines et des cités ouvrières.
Ce réseau d’infrastructures a pour conséquence une fragmentation forte de l’espace et des masses boisées éparses du bois de Nonnenbruch et donne parfois un aspect labyrinthique au Bassin Potassique. Les routes ont également servi de support de développement de l’habitat notamment en périphérie de Mulhouse, créant de longues conurbations.

Mulhouse et le bassin potassique : un territoire urbain marqué par l’industrie

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Cités ouvrières et terrils marquent le paysage du bassin potassique. Wittelsheim

Si l’agglomération de Mulhouse s’est développée dès le XVIe siècle autour de l’industrie textile, le Bassin Potassique a connu de profondes mutations paysagères au cours du XXe siècle, dues à l’industrie minière. Reste aujourd’hui un territoire fortement urbanisé et structuré par les zones urbaines et industrielles.
Mais ce territoire, c’est d’abord un « noyau dur », la ville centre de Mulhouse, implantée à la confluence de la Doller et de l’Ill, et traversée par le canal du Rhône au Rhin. C’est également une unité urbaine de taille, composée d’un ensemble de communes qui ceinturent la ville centre, et dont l’urbanisation est continue autour de Mulhouse. Cette unité urbaine se développe le long de la vallée de la Doller et de l’Ill, tandis qu’elle se limite au relief du piémont jurassien aux portes du Sundgau, en bordure de la forêt de la Hardt sur la façade rhénane, et s’infiltre dans la forêt de Nonnenbruch qui marque la transition avec le piémont des Hautes Vosges.
Ce territoire, c’est enfin un chapelet de villages, mouillés par la Thur, l’Ill et leurs affluents qui irriguent le Nord et l’Ouest de l’agglomération de Mulhouse dont le cadre paysager et le caractère rural s’est radicalement transformé avec l’exploitation des mines de Potasse. Hier villages à l’abri des vallées à dominante agricole, ces sont aujourd’hui autant de petites villes à la campagne dont le tissu urbain témoigne d’un profond ancrage industriel.

Des repères historiques récents : un territoire en attente mais en mutation

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Entre friche et accueil de nouvelles activités, des emprises industrielles en mutation. Wittelsheim

En finalement quelques décennies le paysage est passé d’une tonalité forestière et agricole à un paysage industriel. Seuls les boisements ont majoritairement subsisté bénéficiant d’une protection pour produire le bois servant à étayer les mines. Les vestiges des mines (terrils, carreau, bâtiments, chevalement) ont en partie persistés, constituant par endroits des repères historiques. Les mines qui ont dicté une transformation radicale des lieux ne sont plus en activité. Elles ont laissé une organisation urbaine qui intrigue avec les cités ouvrières qui ponctuent le territoire. Des étendues de friches industrielles semblent en attente sans usage particulier. Et en même temps se succèdent plusieurs lieux de visites aménagés depuis la fin de l’exploitation des mines (Bioscope, Ecomusées d’Alsace, Zone artisanale de la Thur). Ces différents états qui se côtoient offrent la perception d’un territoire en mutation qui se cherche.

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Mulhouse et le Bassin potassique carte unité légendée
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Mulhouse et le Bassin potassique Bloc unité


  LES PAYSAGES URBAINS DE MULHOUSE ET DU BASSIN POTASSIQUE

L’agglomération de Mulhouse, une histoire industrielle à la confluence de la Doller et de l’Ill

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L’agglomération de Mulhouse, un étalement urbain récent dans la vallée marquée par l’histoire industrielle. La ville déborde au-delà des cours d’eau et tangente les grands massifs boisés. (Fond IGN Geoportail)

Il faut attendre le début du XIXe siècle pour que Mulhouse connaisse un réel développement urbain, par l’installation de nombreuses industries textiles qui tirent parti d’un contexte géographique favorable : à proximité des Vosges, une ressource en bois disponible et abondante, un réseau hydrographique riche de multiples cours d’eau, la construction du canal du Rhône au Rhin, la première ligne de chemin de fer reliant Mulhouse à Lutterbach.
C’est dans ce contexte que la petite ville de Mulhouse jusqu’alors enserrée entre les bras de l’Ill et la Doller s’étend vers le Nord sur de nouvelles emprises industrielles à proximité des voies ferrées. De nouveaux quartiers d’habitat côtoient les usines et les villages avoisinants sont absorbés par l’étalement urbain généralisé de l’agglomération mulhousienne.

La vallée de l’Ill concentre l’urbanisation de l’agglomération, avec un cœur très urbanisé et des communes périphériques qui conservent d’importantes parts d’espaces naturels de prairies ou cultures céréalières enchevêtrées entre le tissu urbain et les espaces forestiers (forêt de la Hardt et Nonnenbruch).

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Alignement d’arbres soulignant l’avenue Robert Schumann, Mulhouse

LE PAYSAGE INTERIEUR - Le paysage est présent en cœur de ville en accompagnement des axes de communication ainsi que les nombreux cours d’eau qui traversent l’urbanisation. Qu’il s’agisse d’éléments de végétation linéaire, comme ici Avenue Robert Schumann ou bien d’espaces pour la gestion et la régulation de l’eau (parc de Muehlenfeld), le paysage du cœur d’agglomération créée une véritable trame d’espaces publics de loisirs en lien avec les différents tissus urbains avoisinants. Les cités ouvrières conservent, quant à elles, de nombreux jardins privés qui débordent sur la rue.

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Des parcelles agricoles de plus en plus enclavées entre zones inductrielles et extensions pavillonnaires. Richwiller

LES FRANGES URBAINES - Si l’étalement urbain a fortement marqué l’emprise de la ville depuis le milieu du XXe siècle, le tissu urbain se retrouve directement en contact avec la forêt de la Hardt à l’Est (une limite franche) tandis que la limite est beaucoup moins tenue lorsque les constructions font face aux espaces agricoles de la vallée. De nouvelles zones pavillonnaires, industrielles ou commerciales s’installent aujourd’hui sur des emprises agricoles qui ne résistent pas à la pression urbaine.

Le Bassin Potassique, un ensemble villageois fragmenté dans la forêt de Nonnenbruch

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Cas de Wittelsheim : un village-rue dans le Bassin Potassique. L’urbanisation s’est déportée vers la mine Amélie au début du XXe siècle. Des cités ouvrières se sont construites entre la mine et le village. (Fond IGN Geoportail)

Les villages qui composent ce que l’on nomme couramment le Bassin Potassique témoignent d’une organisation urbaine singulière à l’échelle de la région Alsace, due à l’exploitation rapide et à grande échelle de l’exploitation de la Potasse dans cette région.
Avant 1910, il s’agissait de villages modestes implantés le long d’une route (on parle de « village-rue ») qui tiraient leurs ressources du paysage naturel agricole et de l’exploitation forestière du bois de Nonnenbruch. L’agriculture est certes toujours présente à proximité des noyaux villageois mais a subi de fortes pressions liées à l’histoire industrielle. Il s’agit davantage d’une agriculture compartimentée, sur des parcelles enclavées entre l’urbanisation, l’industrie et la forêt.
Après 1910, l’ouverture de nombreux puits liés à l’exploitation de la Potasse entraine un afflux important de main d’œuvre qui trouve à se loger dans de nouveaux quartiers dans les villages à proximité ou bien de nouveaux villages à côté de la mine. La silhouette des villages s’est profondément étendue et élargie, par des opérations de lotissements sur des terres agricoles à l’extérieur du village hérité du XIXe siècle.

L’industrie transpose la ville à la campagne. De nouveaux paysages urbains apparaissent, soit d’habitat (on parle alors de cité ouvrière), soit liés à l’exploitation de la Potasse (chevalements, cheminées, terrils, bâtiments industriels), soit aux équipements (écoles, mairie,), tous consommateurs d’espaces boisés ou agricoles et qui participent aujourd’hui de l’identité de ce paysage.

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Ici, à Reiningue, on retrouve dans le vieux village une organisation du tissu bâti traditionnel de la plaine d’Alsace, par ses imposants corps de ferme formant cour ouverte sur rue principale. La forte densité bâtie des pignons à l’alignement de la rue organise le paysage fermé et minéral de la rue. Les parcelles longues et étroites ménagent un important jardin à l’arrière de la cour qui ouvre sur l’espace agricole.
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Une architecture d’inspiration régionaliste. Wittelsheim

Dès le début du XXe siècle, les quartiers d’habitations ou cités ouvrières s’installent à l’arrière des villages ou bien hors des villages à proximité des lieux d’exploitation des mines. Chaque quartier fait l’objet d’un plan de composition avec son propre réseau viaire, sa propre trame paysagère et une implantation des constructions qui cherche à offrir des qualités héritées du monde rural. L’ambiance paysagère y est souvent singulière par la dominante végétale introduite dans ces quartiers.

De nouveaux équipements structurent ces quartiers d’habitat, s’implantant soit en cœur de quartier ou bien à l’articulation avec le village ancien. Il s’agit principalement d’équipements scolaires à l’architecture républicaine qui cherchent à asseoir la représentativité de l’Etat dans les campagnes.

Formes urbaines et éléments du patrimoine local

S’il est difficile d’établir des formes urbaines héritées du patrimoine architectural et paysager de l’unité paysagère, il est plus évident de reconnaître la valeur des typologies urbaines de la première moitié du XXe siècle, liées au paysage industriel. Les villages du Bassin Potassique ont conservé au centre bourg des formes urbaines communes à la situation de la plaine du Rhin, c’est à dire des fermes à cour ouverte sur la rue. Pourtant ce patrimoine urbain directement inspiré d’une tradition agricole locale n’est rien au regard des formes urbaines générées par l’industrie.
Ainsi, le modèle de la cité minière apparue au début du XXe siècle sur l’ensemble du Bassin Potassique témoigne d’une finesse d’organisation spatiale tout à fait singulière à l’échelle de la production urbaine de cette région.

Le système carreau – cité, des formes urbaines qui témoignent d’une nouvelle vision sociale
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Représentation schématique de l’organisation urbaine d’une cité minière

La création de nombreux carreaux et puits d’extraction de la Potassique ont fortement impacté le besoin en logements pour le personnel d’exploitation. Nouveau système industriel, le travail à la mine impose, dès le début du XXe siècle, des comportements et des attitudes collectives (solidarité, hiérarchie, aisance à communiquer, etc.) qui se reproduisent dans l’organisation de la cité, qui rassemble l’ensemble des nouvelles habitations, dont la conception s’inscrit dans une tradition inaugurée dès 1853 par la bourgeoisie industrielle de Mulhouse, elle-même inspirée du philanthropisme protestant de la seconde moitié du XIXe siècle. Ces cités de type pavillonnaire apportent « un peu de milieu rural en pleine ville dans une atmosphère de quartier populaire » (Wackermann, 1989).

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La cité, nouvelle typologie urbaine d’habitat qui s’installe à proximité de l’usine. Une diversité d’opérations qui témoigne d’une nouvelle pensée de la ville. Pulversheim et Ensisheim

Située principalement aux marges du territoire communal et à l’écart de l’agglomération principale, au milieu des champs et des bois, la cité a dû rapidement s’équiper de structures lui garantissant une certaine indépendance économique et sociale. Elle était le plus souvent composée d’une église ou d’une chapelle, d’écoles, d’une salle de fêtes, de commerces, d’une cantine, d’une maison de jeunes, d’un terrain de sport,…

Le foyer d’habitation prend la forme d’un pavillon isolé ou jumelé. Coiffé d’un toit alsacien typique, entouré d’un jardin de 4 à 5 ares, il borde la rue. Il associe des éléments de la maison rurale alsacienne et du cottage anglais. Dans une même cité, le volume d’habitation varie selon différents styles, en particulier des toitures et des façades.

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L’organisation paysagère est conçue afin d’éviter rigidité et austérité. Les rues sont incurvées et les alignements droits sont coupés. Ici, à Bollxwiller, les maisons possèdent un recul suffisant, les rues sont bordées d’arbres et les espaces verts évitent la monotonie.
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ci à Pulversheim, les rues sont bordées par des clôtures basses de type muret ou bien de haies mono spécifique doublées par un grillage. La faible hauteur des clôtures laisse à voir les jardins privés et participe à agrandir l’impression d’espace de la rue.
Des repères symboliques

Il existe une réelle identité patrimoniale dans la cité et autour de la mine. Les chevalements résonnent comme point de repères dans le bassin Potassique comme autant de clochers. Leurs silhouettes caractéristiques émergent dans le territoire et ces grandes tours de métal font partie de l’identité paysagère du bassin Potassique. Les terrils et voies ferrées sont également des témoins symboliques de cet âge industriel qui a fortement marqué le paysage local.

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Terrils, voies ferrées, chevalements, des marqueurs d’un passé industriel ancré dans l’identité collective et dans la représentation du Bassin Potassique. Pulversheim et Wittelsheim

Pourtant, l’arrêt progressif de l’exploitation depuis les années 1960 sonne la disparition du paysage de la mine. Ces éléments de patrimoine, ancrés dans la mémoire collective sont pour la plupart démantelés même si certains lieux font l’objet d’une reconversion plus récente comme le carreau Anna reconverti en zone commerciale à Wittenheim.

  LES ELEMENTS DU PAYSAGE

Les éléments liés à l’eau et à la roche
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La rivière. Ensisheim
La rivière
La Thur, la Doller et leurs affluents, alternent des passages enfouis dans la forêt, côtoyant l’urbanisation, ou encore longeant les parcelles agricoles. Ils apportent une continuité et une dimension plus naturelle dans ce paysage issu de l’industrie minière.
Les éléments liés à l’agriculture
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Le champ et le pré. Reiningue
Le champ
Il apporte une touche de diversité qui affiche un contrepoint par rapport aux étendues minières. Plutôt situé sur la périphérie de l’unité, son ouverture met en évidence les limites urbaines ou forestières. A l’est ces cultures mettent en exergue les reliefs des Vosges.
Les éléments liés à la forêt
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La lisière. Richwiller
La lisière
Compte tenu de la forte étendue forestière du Bassin Potassique, les lisières des forêts ont un rôle important dans la perception du paysage. Limitant les vues, elles cloisonnent l’espace et en constituent les horizons quand les dégagements sont suffisants.
Les éléments liés à la route
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L’alignement d’arbres. Staffelfelden
L’alignement d’arbres
Accompagnant la route, ils jalonnent et cadrent les parcours et animent les itinéraires.
Les éléments liés au bâti
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Le terril. Wittelsheim
Le terril
Seul relief important du Bassin potassique, il forme un point de repère et une mémoire de l’exploitation minière des lieux.
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Le chevalement et le carreau de mine. Pulversheim
Le chevalement et le carreau de mine
Vestiges des installations d’exploitation du sous-sol, ils constituent des éléments de la mémoire d’un siècle d’activité qui a fondamentalement transformé les paysages agricoles et forestiers sur le cône alluvial de la Thur et la Doller.
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La clairière urbaine et agricole. Staffelfelden
La clairière urbaine et agricole
Formant de petites unités successives dans le bassin potassique, ces clairières, offrent des ouvertures mêlant les champs, les cités ou les lotissements.
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La friche industrielle. Wittelsheim
La friche industrielle
Elle s’illustre par les étendues reconquises par une végétation libre d’où émerge parfois des vestiges de l’exploitation des mines. Elle évoque un curieux mélange d’abandon, de mémoire, d’arrêt du temps… et en même temps le départ d’une nouvelle dynamique de reconquête par la végétation.
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La cité ouvrière. Wittelsheim
La cité ouvrière
La cité, qu’elle soit liée à l’industrie textile à Mulhouse ou minière dans le bassin potassique, marque fortement les paysages urbains de cette unité. Composée de maisons mitoyennes entourées d’un petit jardin, la cité emprunte un vocabulaire villageois traditionnel dans le style architectural combiné à une organisation plus urbaine avec des places et des services.
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Le lotissement. Richwiller
Le lotissement
Le développement des villages a entrainé la construction de lotissements en limite des villages. Entre centre ancien, cités ouvrières et industrie, ils contribuent à l’ambiance de patchwork de ce territoire.

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Site mis à jour le 16 février 2015
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