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Les unités de paysages

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Portrait des Hautes Vosges

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24 avril 2014

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Les Hautes Vosges offrent des vues panoramiques sur la plaine. Soultz-Haut-Rhin

  LIMITES

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Hautes Vosges carte unité

Au nord

La ligne de crête séparant la vallée de Liépvrette du Val de Villé marque le passage aux Vosges Moyennes avec des reliefs et des dénivelés moins amples.

A l’est

La rupture est franche avec la marche du Piémont viticole, largement ouvert sur la Plaine d’Alsace.

Au sud

Au delà de la vallée de la Doller, les hauts reliefs continuent mais en diminuant en étendue jusqu’à Plancher-aux-Mines. Ensuite les reliefs s’amenuisent jusqu’à Ronchamp.

A l’ouest

La limite régionale correspond à la ligne de crête du massif Vosgien. Les Hautes Vosges continuent de s’étendre côté lorrain, avec un réseau de vallées orientées vers l’ouest.

  PORTRAIT SENSIBLE

Un contraste majestueux depuis la Plaine

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Les Hautes Vosges forment une barrière montagneuse au-dessus de la plaine, dominée par le Grand Ballon. Vue depuis Gundolsheim

Les reliefs des Hautes Vosges se dressent majestueusement depuis l’immense étendue plate de la Plaine d’Alsace. Recouverts par la forêt, ils offrent une tonalité plus sombre formant une rupture franche. Le vignoble venant ourler ces reliefs s’amenuise vers le sud au niveau de Thann. Mais cette barrière est modulée par l’ouverture des vallées qui crée des interruptions.
Plus que dans le reste des Vosges, il existe ici une profondeur étonnante des vues à travers ces reliefs imposants. Ceux-ci sont étagés et offrent des lignes de crêtes allongées formant des plans successifs. Depuis le rebord de ces émergences, des belvédères révèlent de larges panoramas sur la Plaine.

Six vallées-couloirs affirmées qui orientent les perceptions

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De hautes vallées étroites et forestières qui s’élargissent vers l’aval. Le Bonhomme

Du nord au sud se succèdent régulièrement plusieurs vallées principales, plutôt orientées est/ouest. Chacune, avec des spécificités qui lui sont propres, présente une haute vallée étroite, forestière et une basse vallée plus urbanisée ou agricole, à fond plat. Elles prennent leur départ en limite ouest de la région, au niveau de la ligne bleue des Vosges, ligne de crête majeure entre l’Alsace et la Lorraine. Depuis plusieurs points sur ce relief, abrupt coté alsacien, s’ouvrent de longues perspectives sur les couloirs des vallées et la Plaine d’Alsace au loin par temps clair. C’est aussi l’occasion d’admirer les lignes de crêtes des vallons perpendiculaires aux vallées principales qui se succèdent en plans successifs.

Les vallées : des voies d’accès qui innervent le massif

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Bourgs et voies de communication profitent des terrains plats des fonds de vallée, pénétrant ainsi au cœur du massif. Oderen, vallée de la Thur

Coté Piémont, le passage de chaque rivière entaille le relief, formant autant de portes d’entrées dans le massif. A l’entrée dans le massif, les villages originels se sont fortement développés. Les vallées permettent un accès aisé en innervant l’ensemble du massif avec un réseau routier majeur dans leur fond. De grands axes empruntent ainsi les vallées, débouchant sur des cols après une ascension en lacets à travers la forêt puis les chaumes.
Depuis le fond de vallée les perceptions sont fortement cadrées par les coteaux boisés ou en prairies. Le paysage s’ouvre à la confluence de vallons adjacents, élargissant les perceptions intimes d’un fond de vallée étroit en couloir. Ces couloirs ont fédéré une grande partie de l’urbanisation avec une succession de villages dans les fonds ou en pied de coteau pouvant former par endroits des conurbations.

Un paysage forestier cadré par les hauts-sommets

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Les versants forestiers et les sous-bois constituent l’essentiel des paysages des Hautes Vosges, jouant sur le contraste entre ouvert et fermé, entre feuillus et conifères. Bitschwiller-les-Thann, vallée de la Thur

Les forêts occupent la majeure partie du territoire, hormis les fonds de vallée, certains versants en prairie ou les chaumes. Dans les vallées les vues sont limitées par les lisières, les coteaux ou les crêtes boisées. Bon nombre de perceptions découlent également des ambiances intimes des sous-bois, variées par un jeu de transparence composant avec les percées de lumière. La diversité des boisements, mêlant feuillus et conifères, donne une palette étendue de couleurs et de formes, qui anime les lisières le long de routes ou des chemins. Le déroulement des saisons offre ainsi de nombreuses combinaisons formant une succession de tableaux au fil de l’année.

D’époustouflantes vues panoramiques

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Les sommets des Hautes Vosges offrent des vues panoramiques sur les vallées, la Plaine d’Alsace ou les reliefs de la Forêt Noire, du Jura et des Alpes. Vue depuis le Grand Ballon sur la vallée de la Thur. Geishouse

Sans être en « haute montagne », on est surpris par l’ampleur des vues en belvédère depuis les sommets. Compte tenu du dénivelé conséquent certains panoramas offrent ainsi depuis l’intérieur du massif des horizons sur la Plaine d’Alsace. Il est également possible de voir la répétition étonnante des reliefs bombés des montagnes, le long sillon profond d’une vallée ou encore l’ampleur d’un cirque. Lignes de crêtes et versants forment de vastes moutonnements qui apportent un coté graphique. La force incomparable de ces vues souligne une compréhension géographique de l’étendue qui s’offre au regard. Tout cela est rendu possible par l’ouverture des hautes chaumes, avec des vues à 360° sur une étendue montagneuse relativement homogène.

Des échelles de perceptions multiples et contrastées

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Chaumes, forêts et prairies encadrent le village de Geishouse, installé à flanc de versant

Les Hautes-Vosges présentent une très large palette de perceptions compte tenu de l’amplitude du relief, de l’étagement du paysage, et du jeu d’ouverture et de fermeture lié à l’alternance forêt/prairie/chaume.
Reliefs et forêts ne sont pas synonymes de fermeture des vues grâce à la présence des ouvertures des clairières et des chaumes, qui confèrent au paysage un caractère animé et dynamique. L’amplitude du relief exacerbe encore plus ces aspects. En contrepoint de ces vues larges, les fonds de vallée et les sous-bois apportent des vues plus intimes, où le regard s’attache à une découverte de proximité (pied de coteau, ripisylve, prairies plates).

Les hautes chaumes emblématiques

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Les crêtes et les hautes chaumes : un « monde » à part dans le massif vosgien. Goldbach

Reconnues d’un point de vue écologique ou historique (mémorial), les hautes chaumes offrent une émotion paysagère majeure des Hautes Vosges. Elles en constituent un atout fondamental, trônant sur les points les plus élevés. Avant d’y arriver, ces surfaces lumineuses coiffant les sommets intriguent, alors qu’ailleurs la forêt aurait tôt fait de prospérer à ces altitudes somme toute modérées. Ces vastes étendues de pelouses mettent en exergue les formes arrondies du relief, telle une nappe dorée uniforme, aux noms évocateurs de Petit et Grand Ballons. Ces ouvertures sur les sommets rendent possible les étonnants panoramas sur le massif en ne créant aucun obstacle visuel. Il en émane un étrange mélange de perceptions au charme ambigu, alliant douceur et âpreté, confort et rudesse. Les éléments (vent, froid, soleil) y règnent en maitre. La force évocatrice des hautes chaumes réside également dans le rapport au ciel, et dans cette sensation de flotter comme en apesanteur. Leur étendue donne une sensation de liberté, à l’écart du monde. Celui-ci n’est pas si loin… au loin…dans la Plaine d’Alsace ou dans les vallées en dessous que l’on ne se lasse pas de scruter.

Des villages concentrés en fond de vallée

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Le village de Saint-Amarin blotti en fond de la vallée de la Thur

Dans les six vallées principales des Hautes Vosges les villages sont pour la plupart inscrits en fond de vallée ou en pied de versant, en surplomb de la zone inondable et du cours d’eau. Se développant de part et d’autre du lit de la rivière, les villages présentent aujourd’hui un aspect relativement dense mais étiré le long de la route principale, créant dans certaines circonstances une longue continuité urbaine. Ce phénomène urbain de conurbation est particulièrement visible à l’ouverture des vallées sur la Plaine et à l’articulation avec le Piémont, comme entre Guebwiller et Buhl dans la vallée de la Lauch.

Des hameaux et des fermes dispersés sur les versants

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Sur les hauteurs d’Orbey, les fermes isolées s’installent sur les versants des vallons

Les villages s’installent à l’articulation entre la vallée principale et les vallons secondaires, l’habitat débordant alors sur les versants des deux vallées, et s’égrenant le long des routes secondaires en situation de belvédère. Cet éparpillement de l’habitat rural est un des particularismes des paysages des Hautes Vosges qui nous rappelle l’identité pastorale de ce territoire. Visible depuis les nombreuses routes qui parcourent le territoire, cette dispersion des fermes sur les versants compose avec les paysages ouverts des chaumes et les boisements qui forment le fond de scène. Plus l’on s’éloigne des vallées principales qui concentrent le développement urbain, plus l’habitat se raréfie dans le paysage ouvert des pâturages, jusqu’aux hautes chaumes ponctuées que de rares fermes d’altitude.

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Hautes Vosges bloc-diagramme unité
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Hautes Vosges carte unité légendée nord
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Hautes Vosges carte unité légendée sud



  SOUS-UNITES

Sous-unité : la vallée de la Liepvrette

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La vallée de Sainte-Marie-aux-Mines, le val d’Argent ou vallée de la Liepvrette

Une vallée aux multiples visages
En aval de Lièpvre le profil de la vallée est relativement régulier avec un fond plat. La vallée offre une image agricole où d’imposants bâtiments industriels se mêlent avec les prairies. Celles-ci sont cadrées par des coteaux boisés, plus sombres. Entre Lièpvre et Sainte-Marie-aux-Mines, la vallée s’encaisse donnant une ambiance plus montagnarde. Le coteau nord, abrupt et boisé, fait face à un autre plus doux, aux prairies ponctués d’arbres fruitiers. Entre les deux dans l’étroit fond plat prend place une urbanisation très dense, mêlant industrie et habitat. En amont de Sainte-Marie-aux-Mines, la vallée agricole offre un profil en « V » un peu plus évasé, le fond en prairie, cadré de coteaux boisés, s’élevant lentement vers le col des Bagenelles. Ce dernier offre un large point de vue sur l’enfilade de la vallée.

Un paysage très contrasté
La vallée de la Liepvrette se distingue par de forts contrastes étonnants. A l’aval, quelques bâtiments d’activités imposent leur masse par rapport à l’échelle de la vallée. La densité urbaine sur des terrains plats dans la partie centrale est cadrée par des versants boisés, abrupts, aux portes des constructions. Le coteau nord forme une ligne de force verticale qui est percé de vallons abrupts qui s’ouvrent de fenêtres en prairies. Il contraste avec le versant sud où les prairies sont plus nombreuses offrant un paysage étagé ponctué par les fermes. Le tissu urbain dense traversé par la Liepvrette constitue un autre monde par rapport aux versants.

Sous-unité : la vallée de la Weiss et le Val d’Orbey

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Le val d’Orbey-Lapoutroie ou vallée de la Weiss

Une vallée étroite, industrielle
Depuis la Plaine, l’accès à la vallée de la Weiss est gardé par le village de Kaysersberg, anciennement fortifié. Son développement urbain et industriel s’est effectué en remontant la vallée, gardant au village originel son implantation unique par rapport aux autres vallées des Hautes Vosges. Au delà du village ancien, l’urbanisation occupe la totalité du fond de la vallée, cadré par versants densément boisés. Ce couloir étroit débouche un peu avant Hachimette sur le paysage vallonné du Val d’Orbey et de Lapoutroie.

Un val agricole lumineux
L’ensemble de ce secteur est vraiment atypique au regard du reste des Hautes Vosges. Un réseau de vallons aux pentes plus douces s’organise autour de la Weiss. La forêt recule laissant la part belle aux prairies. L’échelle du paysage devient ample avec de profondes ouvertures. Celles-ci sont limitées au loin par des hauts sommets boisés qui donnent par endroits la sensation d’être dans un vaste cirque. Certains sommets en pointe (Le Noirmont, le Grand Faudé) forment des points de repères importants. Les villages linéaires sont situés dans les fonds dont émergent des clochers érigés. Les pentes sont régulièrement ponctuées de hameaux et de fermes. Les arbres isolés ou les fruitiers qui se mêlent aux prairies délimitées par de nombreuses lisières affirment un coté graphique remarquable. Tout cela concourt à donner à ce val un caractère de « montagne habitée » lumineuse.

Sous-unité : la vallée de la Fecht

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La vallée de Munster ou vallée de La Fecht

A l’aval, une large vallée agricole bien lisible
Comparée aux autres vallées des Hautes Vosges, la vallée de la Fecht a jusqu’à Munster un fond plus large. Celui-ci est plat et le bas des coteaux sont encore valorisés par une agriculture qui dessine un paysage bien lisible : prairies et vergers. Il y a même des vignes en coteaux jusqu’à Whir-au-Val. La ripisylve accompagne le cours d’eau d’un large ruban arboré. Les versants boisés forment des masses sombres qui cadrent les ouvertures. Compte tenu de l’échelle de cette vallée, le recul permet de mieux les voir largement et globalement de loin. Leur hauteur se relativise ainsi. Les villages, bien individualisés, se sont positionnés exposés au sud, en pied de coteau nord. Les industries plus au centre du fond de vallée ponctuent les vues. Munster, le bourg le plus important du massif, à la confluence de la Fecht et de la Petite Fecht, a conservé en périphérie des espaces ouverts en prairie. Il ressort de cette partie de la vallée une impression d’harmonie et d’équilibre.

A l’amont, des changements d’échelles
Au-delà de Munster, les ambiances changent. Au sud, la continuité de la vallée de la Fecht s’avère plus étroite tout en gardant un fond en prairie. Celui-ci forme un couloir bien net avec tout de même une impression d’encaissement qui s’accentue. La forêt, sur les versants affirmés, cadre fortement les vues. Les pâturages et les chaumes en hauteur apportent une touche lumineuse et mettent en évidence l’arrondi des sommets. Les villages linéaires s’étirent dans le fond de la vallée.
Au nord, le vallon de la petite Fecht est très ouvert avec des prairies atteignant presque les sommets. Des terrasses avec des murets de pierre sèches, comportant parfois des vergers, animent également les vues. Le bâti est plus dispersé avec les granges d’altitude et les villages s’étirent linéairement dans le fond de la vallée.

Sous-unité : la vallée de la Lauch

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La vallée de Guebwiller ou vallée de la Lauch

Une basse vallée très urbanisée et industrielle
L’entrée dans la vallée de Lauch depuis la Plaine se fait au milieu de l’urbanisation. La RD 430, axe majeur, donne les perceptions les plus usitées. L’ouverture dans le piedmont offre des coteaux abrupts recouverts de vignes qui dominent la nappe urbaine. Une urbanisation dense et continue occupant tout le fond plat de la vallée remonte jusqu’à Buhl. Elle comporte un patrimoine industriel d’usines et de cités ouvrières. Des constructions plus récentes ont tendance à coloniser les pieds de coteaux, ou à remonter dans les vallons affluents. Le cours d’eau compose avec les constructions et marque sa présence. Entre Buhl et Hoefen des coupures en prairies jouxtent une urbanisation linéaire plus modérée. Les bois descendent souvent jusqu’au pied du coteau, cadrant les fonds urbains et créant ainsi un fort contraste. La moindre ouverture crée ici une respiration appréciée.

Une haute vallée plus encaissée, fermée et intime
A partir d’Oderen, le fond de vallée, peu habité, se rétrécit et se referme sous les boisements. Les coteaux boisés l’enserrent, limitant d’autant plus les vues. La RD 430 forme un petit couloir aux perceptions restreintes et permet l’ascension du coteau pour aboutir au lac artificiel de la Lauch. Ce lac est situé au fond d’un cirque dominé par les sommets du Klintzkopf, de Markenstein et les chaumes de Steinlebach. La route y donne accès ainsi qu’au Grand Ballon. L’arrivée sur les hauteurs en chaumes, entourant la tête de la vallée avec le Jungfrauenkopf (1268 m), constitue un évènement dans le paysage avec ces crêtes ouvertes étonnantes en belvédère.

Sous-unité : la vallée de la Thur

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La vallée de Saint-Amarin ou vallée de la Thur

Une structure étagée, traditionnelle du paysage
La vallée de la Thur présente une certaine diversité de profils en fonction de l’érosion des différentes roches, schiste au nord et granite au sud. Des vallons adjacents débouchent régulièrement, perpendiculairement à l’axe principal, formant un élargissement du fond de vallée. Les sommets bordant la vallée sont constitués de chaumes qui forment des étendues lumineuses et ouvertes, ou de boisements qui descendent sur les versants vers le fond. Les bas du coteau voient encore des prairies tendant à se refermer par les boisements, ou bien sont colonisés par les habitations. Leur ouverture conditionne l’amplitude des vues qui sinon sont plus limitées. Entre l’urbanisation, les prairies de fauche occupent le fond de vallée, offrant ainsi des respirations de largeurs variables. La haute vallée, plus typique, montre une profondeur et un fort encaissement bien perceptible avec la présence d’un grand lac glaciaire qui forme un miroir visible depuis les hauteurs.

Une vallée très urbanisée et industrielle
De Thann jusqu’à Oderen, l’axe routier majeur de la vallée, la Nationale 66, offre une perception très urbaine du fond de vallée. Cette route à fort trafic est bordée de constructions, souvent en conurbation, qui monopolisent les premiers plans. L’urbanisation remonte également dans les vallons confluents ainsi que par endroits sur les prairies en pied de coteau, amplifiant ainsi l’impression d’un fort étalement urbain. Bon nombre d’industries anciennes , liées à la présence de l’eau et des ressources (bois, minerais), et de bâtiments d’activités contemporains se mêlent aux habitations créant un patchwork urbain parfois hétéroclite.

Sous-unité : la vallée de la Doller

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La vallée de Masevaux ou vallée de la Doller

A l’aval une vallée agricole bien lisible
Coté Sundgau, l’entrée dans la vallée s’effectue de manière plus confidentielle en raison de l’avancée des boisements au-delà du Piémont. Ce dernier apparaît aussi plus doux avec des boisements majoritairement en feuillus. Il n’y a pas d’étalement urbain à l’entrée comme pour les autres vallées vosgiennes. Une fois dans la vallée, les versants boisés contrastent fortement avec un fond ouvert en prairie de largeur variable. Ce couloir, aux larges courbes, a des pieds de versants encore en prairie avec des vergers, parfois avec des petites terrasses aux lignes graphiques. Les villages, bien lisibles, ont pris place au bord de la Doller ou à l’entrée des vallons secondaires. Le cours d’eau est souvent bien visible a proximité des habitations (Massevaux, Dolleren) ou des quelques industries de la vallée. Quelques sommets ou crêtes en prairies sont également visibles au fil de la vallée.

A l’amont, le vallon encaissé du Seebach
A partir de Sewen, le vallon encaissé du Seebach donne accès au Ballon d’Alsace. Les versants boisés de ce vallon sont pentus et rapprochés, renforçant ainsi l’impression d’encaissement. Le lac de Sewen offre une pause « naturelle » avec sa tourbière et son miroir lumineux reflétant les versants. Au fil de l’ascension vers la tête de vallon et son cirque glaciaire, les vues plus panoramiques s’ouvrent. Le lac d’Alfeld montre un aspect plus rigoureux avec sa digue et les roches qui le bordent. En haut, depuis le Ballon, l’enfilade de la vallée de la Doller est bien perceptible avec la Plaine au loin, révélant encore une fois le fort dénivelé, coté alsacien, de la crête des Vosges.



  SITE PARTICULIER : Le Grand Ballon

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Un point de repère dominant les Vosges

La silhouette très arrondie du grand ballon est visible bien au-delà des Hautes Vosges, surmontée par le globe blanc de son radar, qui le rend aisément reconnaissable depuis la plaine. Le Grand Ballon est le plus haut sommet des Vosges. Ses 1424 m d’altitude le distinguent bien souvent des autres sommets vosgiens par l’écharpe tantôt neigeuse, parfois nuageuse, qui s’accroche à son sommet.

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Le Grand Ballon : une silhouette repère visible de partout

Un belvédère sur la Plaine et les hauts reliefs qui la bordent

Le Grand Ballon offre des vues panoramiques étonnantes à 360°. Se trouver à son sommet donne la sensation de flotter dans les airs. Par temps favorable il n’est pas rare de pouvoir voir au loin les Alpes (Massif du Mont Blanc) situé à plus de 200 kilomètres. Plus proche, il offre des vues panoramiques sur la plaine d’Alsace et les sommets qui l’entourent : les Vosges la Forêt Noire et le Jura.

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Le Grand Ballon : des vues époustouflantes sur les hauts reliefs dominant la plaine

Autour du radar une circulation permet de profiter de la vue et de tables d’orientation. En léger contrebas se dresse le monument dédié aux Diables bleus (Chasseurs alpins) de la première guerre mondiale et érigé en 1927. L’accès se fait depuis un parking minéral et un chemin empierré. Non loin s’étendent des équipements touristiques (pistes et remontées mécaniques, hôtel, restaurants, fermes auberges) et des chemins reliés à la route des crêtes. Ce sommet de convergence prend finalement par endroits une connotation très anthropisée parmi l’étendue ouverte des hautes chaumes.

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Le Grand Ballon : un point de départ de nombreuses promenades



  LES PAYSAGES URBAINS DES HAUTES VOSGES

Dans les vallées principales, des villages étirés le long des infrastructures de transport

Les villages qui ont connu un développement marqué depuis la fin du XIXe siècle se concentrent le long des vallées principales des Hautes Vosges, notamment dans les vallées de la Thur et de la Liepvrette, deux vallées industrielles à fond relativement large. Le tissu urbain forme par endroit des continuités entre les villages comme aux débouchés des vallées vers les agglomérations.

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La silhouette du village de Bitschwiller s’étire dans le fond ouvert de la vallée de la Thur
Les villages s’implantent en fond de vallée ou en pied de coteau, à la confluence avec un vallon secondaire. La proximité du cours d’eau est primordiale pour que s’installe un noyau villageois, en veillant néanmoins à s’établir à l’écart de la zone inondable. Les infrastructures routières et ferroviaires qui sillonnent en fond de vallées constituent les axes de déplacement privilégiés dans ces vallées, ce qui a notamment permis le développement de petites industries à partir du XIXe siècle.
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La RN 66 traverse le village de Bitschwiller-les-Thann en suivant le fond de vallée. Ici, les secteurs d’habitat résidentiels s’accrochent à la rue.
La rue principale qui prolonge la route s’impose comme l’armature structurante de développement des villages, le long de laquelle s’accrochent les constructions à usage d’habitat, ainsi que les équipements et les établissements industriels. Dans les vallées à fond ouvert, comme ici à Bitschwiller-les-Thann, le village s’épaissit de part et d’autre du cours d’eau, s’établissant en fond de vallée et en pied de versants bien exposés.
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Depuis la rue principale, les vergers se distinguent à l’articulation entre le tissu urbain historique et les quartiers résidentiels. Bitschwiller-les-Thann (fond street view)
De manière significative, comme ici à Bitschwiller-les-Thann, le village se lit en une succession de morceaux de ville le long de la rue principale, distincts par la densité bâtie et la végétation plus ou moins présente. Ainsi le noyau villageois est séparé des secteurs résidentiels récents par une ceinture de vergers, tandis que les secteurs industriels forment en fond de vallée un paysage relativement ouvert qui laisse davantage passer les vues transversales et laisse entrevoir la ripisylve du cours d’eau.
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A Bischwiller-les-Thann, le cœur de village autour de l’église et des commerces est principalement constitué de ces longues habitations, donnant directement sur la rue et dont le faîtage est parallèle à la rue. (fond street view)
En cœur de village à Bitschwiller-les-Thann, le front bâti est constitué d’une succession de longues façades parallèles à la rue et de quelques habitations montrant pignons sur rue. Les constructions assez basses s’installent en limite de propriété, ce qui confère un aspect très minéral à la rue. Seules quelques parcelles de jardins laissent échapper les vues vers les versants boisés.
Le centre du village autour de l’église se trouve à l’articulation de la rue principale et de voies secondaires qui mènent aux vallons secondaires. Se dessine alors la place du village, à l’articulation des équipements et autour de la fontaine.
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Depuis la rue Haute de Bitschwiller-les-Thann, les jardins alternent avec les volumes construits des habitations et annexes. (fond street view)
Dans les rues adjacentes à la rue principale, les constructions s’implantent plus librement, qu’il s’agisse de maisons d’ouvriers, ou bien de petites exploitations agricoles. La végétation est davantage présente par les jardins des habitations qui débordent sur la rue, et les vues multiples vers les coteaux.
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Les rives de Thur, à Bitschwiller-les-Thann, marquent l’arrière du village. La végétation haute de la ripisylve assure la continuité visuelle du cours d’eau depuis le centre du village. (fond street view)
Les villages se sont pour la plupart éloignés du cours d’eau pour des raisons liées aux nombreux débordements imprévisibles. Il n’existe alors que peu de liens entre le patrimoine du village et le réseau hydrographique. Ici, à Bitschwiller-les-Thann, le tissu urbain tourne le dos aux berges de la Thur, qui marque alors la limite entre le vieux village et les extensions urbaines du XXe siècle, qui se sont établies sur la rive opposée en pied de coteau.
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Cas du village de Bitschwiller-les-Thann, dans la vallée de la Thur. Dans une situation de fond de vallée ouverte et relativement plate, le village s’étire le long de la rue principale et des rues secondaires conduisant dans les vallons secondaires. L’urbanisation récente du village s’insert dans le fond de vallée hors du village ou bien dans les vallons secondaires sur les premières pentes. Subsistent quelques vergers à l’arrière des constructions du vieux village qui assurent la transition avec les extensions urbaines de la deuxième moitié du XXe siècle. (fond IGN Geoportail)

Dans les hautes vallées, des villages dispersés

En prenant de l’altitude en direction des crêtes, les villages sont plus épars et l’on retrouve de réelles coupures naturelles entre les villages. Les vallées se resserrent et le relief s’accentue au contact de la route qui sillonne en fond de vallée doublant le cours d’eau. Qu’il s’agisse de villages de versants ou de replat, les villages s’installent dans des situations de clairières pâturées.

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Le village de Fréland se découvre par la route qui le domine au détour d’un virage
La route offre des points de vue remarquables sur les villages en contrebas, dominant la vallée qui plonge vers la Plaine. Les villages semblent cernés par les crêtes boisées des reliefs voisins, aux pentes abruptes. De grandes prairies entourent de loin les habitations du village, écrin de verdure qui témoigne de l’héritage pastoral.
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La Grand Rue de Fréland est accompagnée par le ruisseau de l’Ur. L’accès aux habitations nécessite le passage du ruisseau
Les villages comportent noyau central, installé en fond de vallée le long de la route principale et un fort éparpillement de fermes isolées sur les versants de la vallée. Ici, à Fréland, la rue principale longe le cours d’eau, visible en cœur de village.
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Vue depuis la rue principale sur les habitations du cœur de village avec l’église sur un promontoire dominant la vallée de l’Ur. La rue est un espace partagé, dont la largeur et la profondeur de fuite varient en fonction des situations dans le village. Fréland (fond street view)
Au cœur du village, le paysage de la rue principale est organisé par l’implantation relativement aléatoire et la non continuité du bâti laissant de larges ouvertures visuelles vers les coteaux. Les constructions bordent la rue, tantôt à l’alignement strict par la longue façade de l’habitation ou bien en retrait de quelques mètres ménageant un jardin de devant ou une cour d’accès aux différentes parties du bâtiment d’exploitation.
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Les fermes isolées sur la commune de Lapoutroie sont révélatrices d’une logique d’organisation de l’espace agricole
Les fermes d’altitude s’étagent dans la pente le long de petites routes ou chemins assurant leur desserte. Ici à Lapoutroie dans la haute vallée de la Weiss, les fermes ponctuent le paysage pâturé. Le volume unique de l’exploitation s’ouvre sur le paysage ouvert des pâtures. La dispersion de l’habitat compose alors l’identité de ces paysages d’altitude.
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Cas du village de Fréland, dans la vallon de l’Ur débouchant sur la vallée de la Weiss. Un village linéaire organisé le long de la rue qui sillonne le fond du vallon, ainsi que des fermes isolées et étagées sur les versants. Les extensions urbaines pavillonnaires ont considérablement investi le coteau à l’Est du village par un étagement des constructions. (fond IGN Geoportail)

La ferme vosgienne – une typologie qui compose avec la pente

Aborder le patrimoine bâti des Hautes Vosges, c’est d’abord noter la diversité des typologies construites qui témoigne d’une appropriation agricole, industrielle et artisanale au fil du temps. Il en résulte des éléments d’architecture remarquables dans chacun des villages traversés, tel que des maisons de maître, des hôtels particuliers,…
Le bâti agricole traditionnel témoigne à la fois d’un rapport étroit et quasi récurrent à une petite agriculture de montagne mais également d’une diversité d’inscription dans le contexte géographique. Qu’il s’agisse de petites fermes mitoyennes dans les villages de vallée ou bien de la ferme d’altitude dispersée dans les pâturages, le bâti entretient des relations à la rue et au paysage naturel qui procèdent d’une même typologie : on peut parler de la ferme vosgienne, avec l’apparente simplicité d’un bâtiment monobloc qui regroupe toutes les activités économiques.

La ferme bloc dans les villages en fond de vallée

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La ferme bloc dans les villages en fond de vallée. Wihr-au-Val
La ferme bloc en bord de route, s’organise dans la continuité des habitations voisines, en retrait de la rue. Sur un parcellaire assez étroit, le bâti se place parallèlement à la rue, la grande façade sur deux niveaux surmontée d’un toit à deux pans longeant l’espace public. Le rythme de la rue est assurée par des ruptures de constructions permettant l’accès au jardin des habitations ainsi que par les retraits irréguliers des façades des constructions.

La ferme vosgienne des hautes vallées

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La ferme vosgienne des hautes vallées. Orbey
La ferme-bloc isolée s’installe sur la pente, la longue façade parallèle aux courbes de niveaux. Implanté à l’écart de la route d’accès, en contrebas, le volume construit offre un double accès : un accès bas en contournant le bâti pour la partie habitation et un accès haut par une rampe (ou passerelle) dans le prolongement de la route vers la grange.
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La ferme bloc vosgienne dans les vallées – Deux typologies bâties qui organisent l’espace de la rue. Analyse des logiques d’implantation.



  LES ELEMENTS DU PAYSAGE

Les éléments liés à l’eau
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La rivière. Gunsbach
La rivière
Les cours d’eau apparaissent de façon discontinue depuis les routes empruntant les fonds de vallées, participant au charme des lieux. Les rivières passent également à proximité ou dans les villages en composant avec l’espace public et les habitations. La force motrice de l’eau a aussi été utilisée pour l’industrie, révélant un important patrimoine d’ouvrages installés sur la rivière : moulins, prises d’eau, biefs...
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La ripisylve. Walbach
La ripisylve
Cette ligne arborée signale le passage de la rivière, participant à la lisibilité du paysage lorsque le fond de la vallée est suffisamment ouvert. Outre un rôle environnemental, elle apporte diversité et graphisme dans les vues et forme un contraste avec les prairies de fauche. Sa ligne d’arbres plus sombre se détache sur les prairies de fauche.
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Le pont. Kruth
Le pont
Les cours d’eau sont souvent masqués par la végétation. La traversée de la rivière par un pont est souvent l’occasion de la découvrir.
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Le lac. Sewen
Le lac
Issu du phénomène d’érosion des glaciers ou créé par l’homme, ils se situent en tête de vallée, au pied du versant abrupt de la crête des Vosges coté Alsace. Leur miroir est bien perceptible dans le fond d’une vallée très encaissé depuis les chaumes.
Les éléments liés à l’agriculture
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La prairie humide ou la friche humide du fond de vallée. Lièpvre
La prairie humide ou la friche humide du fond de vallée
Ces prairies sont précieuses car elles permettent au regard de passer, de voir plus loin dans ces paysages souvent fermés par les boisements. Leur abandon évolue vers une friche arbustive puis arborée qui referme visuellement et physiquement le couloir des vallées.
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La petite chaume et la clairière perchée. Geishouse
La petite chaume/la clairière perchée
Ces ouvertures perchées au-dessus de la forêt offrent des situations en belvédère remarquables. Ces petites chaumes animent les versants où s’étendent sur le sommet des crêtes, par ailleurs majoritairement boisées, ce qui leur confère un intérêt particulier.
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La parcelle en lanière du versant. Orbey
La parcelle en lanière du versant
Le parcellaire en lanière de prés, parfois séparé par des talus et animé de fruitiers, capte le regard sur les versants. Son aspect graphique apporte une diversité et une animation très importante dans le paysage. Ces lignes horizontales révèlent la pente et témoignent du travail d’aménagement des terres. Elles permettent également de donner une échelle au paysage des versants : la parcelle par sa taille modeste renvoie à une échelle de perception plus humaine au sein de versants parfois grandioses.
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La vigne sur le versant. Gebwiller
La vigne
A proximité du piémont viticole, sur les pentes les mieux exposées, les vignes ont colonisé des versants des basses vallées. Elles apportent une diversité et des lignes graphiques des rangées de ceps et parfois des murs de terrasses qui tranchent dans un paysage forestier.
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Les fruitiers dans les prairies. Soultzeren
Les fruitiers dans les prairies
Les arbres fruitiers ponctuent les versants, animant ainsi les prairies. Leur floraison printanière donne aux paysages un charme indéniable.
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La ferme auberge. Geishouse
La ferme auberge
But de promenade, lieu d’hébergement et de restauration, les fermes d’altitudes ponctuent les chaumes ou les pâturages d’altitude. Elles animent ses grandes étendues ouvertes et sont visibles de loin.
Les éléments liés à la forêt
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La lisière. Lapoutroie
La lisière
Compte tenu de l’étendue des forêts dans les Hautes Vosges, les lisières prennent une grande importance car elles forment les premiers plans visuels à la moindre ouverture (routes, clairières, fond de vallée, versants en prés). Leur nature, leur forme, ou encore leur transparence influence directement la perception des paysages.
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Le sous-bois. Bitschwiller-les-Thann
Le sous-bois
Une grande partie des parcours s’effectue au milieu de la forêt. La qualité des ambiances forestières, animées par les différents âges des arbres, le contraste feuillus-conifères et les petits évènements (ruisseau, relief, bloc rocheux, arbre remarquable…) est fondamentale dans la perception de ce territoire.
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La parcelle forestière géométrique. Wihr-au-Val
La parcelle forestière géométrique
Les modes de boisement des versants sont très visibles dans cette unité où les covisibilités entre versants sont importantes. L’exploitation des forêts et les replantations qui en découlent peuvent entrainer des formes géométriques avec un aspect artificiel.
Les éléments liés à la route
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La traversée forestière. Sondernach
La traversée forestière
Les routes traversant souvent les massifs boisés, ces parcours constituent une grande partie des perceptions des Hautes Vosges. Les lisières forestières et les percées visuelles ont ici un fort impact sur la perception des paysages.
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La route en balcon. Wildenstein
La route en balcon
Compte tenu des dénivelés importants et l’amplitude des reliefs, ces routes de versants offrent des itinéraires impressionnants en fort belvédère. C’est notamment le cas depuis la crête des Vosges ou les hautes chaumes, ou bien plus modestement depuis l’ascension vers les sommets en tête de vallée.
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La route de fond de vallée. Wihr-au-Val
La route de fond de vallée
Les routes principales empruntent majoritairement les fonds de vallée. Elles alternent entre traversées urbaines et ouvertures agricoles, friches et boisements. Ce sont souvent les seules perceptions pour les usagers en transit.
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Le col. Murbach
Le col
Il symbolise un moment de passage, une « frontière », un basculement vers un autre massif ou une autre vallée. C’est souvent un point de visite et d’arrêt, au départ de sentiers et de chemins. Il comporte parfois des équipements touristiques ayant une grande influence sur l’ambiance des lieux.
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Le virage en épingle. Ribeauvillé
Le virage en épingle
Tracé typiquement montagneux, il offre, sur une faible surface, une forte ascension avec un ou des virages très resserrés. Le ralentissement nécessaire permet aussi d’admirer les vues quand les abords sont dégagés.
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Le mur de soutènement en pierre. Luttenbach-près-Munster
Le mur de soutènement en pierre
C’est un traitement noble des talus ou des bas-côtés des routes. Il accompagne l’itinéraire par une insertion soignée de la route dans le paysage.
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La piste cyclable. Dolleren
La piste cyclable
Elle offre en fond de vallée, parfois sur le tracé de l’ancienne voie ferrée, une circulation douce montrant un tout autre aspect de la vallée.
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Le chemin de montagne. Bourbach-le-Haut
Le chemin de montagne
Un important réseau de chemins balisés et entretenus par le Club Vosgien sillonne la montagne. Il favorise une activité de randonnée très attractive pour ce territoire alternant traversée forestière et belvédère.
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La piste de ski et son parking. Sewen
La piste de ski et son parking
Les aménagements et les équipements pour le ski, avec des grands parkings et des tracés de lisières rectilignes, donnent au paysage une tonalité plus artificielle. Ce sont des lieux très fréquentés donc fortement perçus par un grand nombre de personnes. Ils sont aussi accompagnés de bâtiments touristiques dont la réussite de l’implantation conditionne la qualité des lieux.
Les éléments liés au bâti
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Le village en fond de vallée ou de vallon. Bitschwiller-les-Thann
Le village en fond de vallée ou de vallon
Bon nombre de villages se sont implantés à proximité du cours d’eau, en retrait des parties inondables ou bien directement au bord de la rivière. D’autres villages sont situés dans le creux de vallons perchés avec un environnement forestier.
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Le village en surplomb. Geishouse
Le village en surplomb
Il anime les ouvertures de prairies au-dessus des forêts et s’implante au cœur d’une clairière culturale. Certains présentent un étagement des constructions de type montagnard.
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Les fruitiers autour des villages. Soultzeren
Les fruitiers autour des villages
Dans les vallées, les arbres fruitiers peuvent accompagner les abords des villages, créant une transition avec les prairies ou la forêt sur les versants.
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L’eau dans le bourg. Willer-sur-Thur
L’eau dans le bourg
La composition urbaine des villages s’est faite en tenant compte de la présence de l’eau (inondation, utilisation domestique ou industrielle, canalisation, retenue, pont). Cette présence de l’eau urbaine, à la fois atout et contrainte, constitue un des charmes de ce territoire.
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La fontaine. Masevaux
La fontaine
Les fontaines, implantées sur la place du village ou le long des rues, participent à la qualité des espaces publics, mettant en valeur la présence de l’eau.
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L’usine dans la vallée. Malmerspach
L’usine dans la vallée
Les usines du 19 ème siècle ont fortement marqué l’image des vallées. Ces grands bâtiments à sheds, accompagnés de leur cheminée, ponctuent le paysage dans les fonds de vallée. D’autres, avec des logiques bien différentes se sont installés depuis, offrant des volumes imposants, des surfaces et des emplacements plus hétéroclites.
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La cité ouvrière. Guebwiller (fond street view)
La cité ouvrière
En lien avec les usines, ce mode d’urbanisation des fonds de vallée marquent encore les ambiances urbaines. Ces constructions, en partie rénovées, montrent une alternative au lotissement ou au développement le long des routes.
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La maison de maitre. Saint-Marie-aux-Mines
La maison de maitre
Entouré d’un parc ou d’un jardin, son architecture plus imposante et travaillée que les maisons villageoises s’affiche. Elle est parfois située sur les pieds de versants dominant ainsi le village.
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Le lotissement. Labaroche
Le lotissement
Les constructions au coup par coup mais aussi les lotissements ont colonisés les fonds de vallée industriels ou les versants (Labaroche). Ils offrent une toute autre ambiance urbaine, par la trame parcellaire, l’implantation des constructions, les volumes bâtis, les matériaux… par rapport au centre des villages.
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Le front bâti continu. Luttenbach-près-Munster
Le front bâti continu
Le développement linéaire des villages le long de la route étire le noyau villageois par une succession de maisons qui forment un front continu. Cela est très marqué dans les vallées encaissées industrielles comme celle de la Liépvrette.
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Le mémorial. Soultz-Haut-Rhin
Le mémorial
Plusieurs lieux de mémoire prennent place à travers les Hautes Vosges, témoignant de l’histoire mouvementée du massif vosgien au cours du XXe siècle. Certains occupent des situations en belvédère, établissant un lien symbolique fort avec le paysage, notamment sur la crête des Vosges.

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Site mis à jour le 16 février 2015
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