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Les unités de paysages

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Les Hautes Vosges en bref

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3 octobre 2014

Les Hautes Vosges forment un massif cristallin, très boisé, parcouru de profondes vallées couloirs industrielles, orientées est/ouest, dominées de hauts sommets ouverts où les hautes chaumes offrent des belvédères impressionnants.

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Hautes Vosges carte unité légendée nord
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Hautes Vosges carte unité légendée sud

PORTRAIT SENSIBLE

Six vallées-couloirs affirmées qui orientent les perceptions

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Six grandes vallées principales entaillent les Hautes Vosges. Les dénivelés importants et l’étroitesse des fonds de vallées contribuent à donner l’impression d’un fort encaissement. Vallée de la Thur depuis Thann

Du nord au sud se succèdent régulièrement plusieurs vallées principales, plutôt orientées est/ouest. Chacune, avec des spécificités qui lui sont propres, présente une haute vallée étroite, forestière et une basse vallée plus urbanisée ou agricole, à fond plat. Elles prennent leur départ en limite ouest de la région, au niveau de la ligne bleue des Vosges, ligne de crête majeure entre l’Alsace de la Lorraine.

Les vallées : des voies d’accès qui innervent le massif

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Bourgs et voies de communication profitent des terrains plats des fonds de vallée, pénétrant ainsi au cœur du massif. Oderen, vallée de la Thur

Coté Piémont, le passage de chaque rivière entaille le relief, formant autant de portes d’entrées dans le massif. A l’entrée dans le massif, les villages originels se sont fortement développés. Les vallées permettent un accès aisé en innervant l’ensemble du massif avec un réseau routier majeur dans leur fond. De grands axes empruntent ainsi les vallées, débouchant sur des cols après un une ascension en lacets à travers la forêt puis les chaumes.
Depuis le fond de vallée les perceptions sont fortement cadrées par les coteaux boisés ou en prairies. Le paysage s’ouvre à la confluence de vallons adjacents, élargissant les perceptions intimes d’un fond de vallée étroit en couloir. Ces couloirs ont fédéré une grande partie de l’urbanisation avec une succession de villages dans les fonds ou en pied de coteau pouvant former par endroits des conurbations.

Un paysage forestier cadré par les hauts-sommets

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Les versants forestiers et les sous-bois constituent l’essentiel des paysages des Hautes Vosges, jouant sur le contraste entre ouvert et fermé, entre feuillus et conifères. Bitschwiller-les-Thann, vallée de la Thur

Les hautes chaumes emblématiques

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Les crêtes et les hautes chaumes : un « monde » à part dans le massif vosgien. Goldbach

Reconnues d’un point de vue écologique ou historique (mémorial), les hautes chaumes offrent une émotion paysagère majeure des Hautes Vosges. Ces vastes étendues de pelouses mettent en exergue les formes arrondies du relief, telle une nappe dorée uniforme, aux noms évocateurs de Petit et Grand Ballons. Ces ouvertures sur les sommets rendent possible les étonnants panoramas sur le massif en ne créant aucun obstacle visuel. Les éléments (vent, froid, soleil) y règnent en maitre. La force évocatrice des hautes chaumes réside également dans le rapport au ciel, à cette sensation de flotter comme en apesanteur.

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Hautes Vosges bloc-diagramme unité



LES PAYSAGES URBAINS DES HAUTES VOSGES

Dans les vallées principales, des villages étirés le long des infrastructures de transport

Les villages qui ont connu un développement marqué depuis la fin du XIXe siècle se concentrent le long des vallées principales des Hautes Vosges, notamment dans les vallées de la Thur et de la Liepvrette, deux vallées industrielles à fond relativement large. Le tissu urbain forme par endroit des continuités entre les villages comme aux débouchés des vallées vers les agglomérations.

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La silhouette du village de Bitschwiller s’étire dans le fond ouvert de la vallée de la Thur

Les villages s’implantent en fond de vallée ou en pied de coteau, à la confluence avec un vallon secondaire. La proximité du cours d’eau est primordiale pour que s’installe un noyau villageois, en veillant néanmoins à s’établir à l’écart de la zone inondable. Les infrastructures routières et ferroviaires qui sillonnent en fond de vallées constituent les axes de déplacement privilégiés dans ces vallées, ce qui a notamment permis le développement de petites industries à partir du XIXe siècle.

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La RN 66 traverse le village de Bitschwiller-les-Thann en suivant le fond de vallée. Ici, les secteurs d’habitat résidentiels s’accrochent à la rue.

La rue principale qui prolonge la route s’impose comme l’armature structurante de développement des villages, le long de laquelle s’accrochent les constructions à usage d’habitat, ainsi que les équipements et les établissements industriels.
Le centre du village autour de l’église se trouve à l’articulation de la rue principale et de voies secondaires qui mènent aux vallons secondaires. Se dessine alors la place du village, à l’articulation des équipements et autour de la fontaine.

Dans les hautes vallées, des villages dispersés

En prenant de l’altitude en direction des crêtes, les villages sont plus épars et l’on retrouve de réelles coupures naturelles entre les villages. Qu’il s’agisse de villages de versants ou de replat, les villages s’installent dans des situations de clairières pâturées.

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Le village de Fréland se découvre par la route qui le domine au détour d’un virage

La route offre des points de vue remarquables sur les villages en contrebas, dominant la vallée qui plonge vers la Plaine. Cernés par les crêtes boisées des reliefs voisins, les villages semblent comme inscrits dans des « cirques naturels » aux pentes abruptes. Les grandes prairies entourent de loin les habitations du village, écrin de verdure qui témoigne de l’héritage pastoral.
La structure urbaine de ces villages s’organise à partir d’un noyau central installé le long de la route principale et d’un important éparpillement de fermes isolées dans des lieux dits à l’écart du village.

La ferme vosgienne – une typologie qui compose avec la pente

Aborder le patrimoine bâti des Hautes Vosges, c’est d’abord noter la diversité des typologies construites qui témoigne d’une appropriation agricole, industrielle et artisanale au fil du temps. Il en résulte des éléments d’architecture remarquables dans chacun des villages traversés, tel que des maisons de maître, des hôtels particuliers,…
Le bâti agricole traditionnel témoigne à la fois d’un rapport étroit et quasi récurrent à une petite agriculture de montagne mais également d’une diversité d’inscription dans le contexte géographique. Qu’il s’agisse de petites fermes mitoyennes dans les villages de vallée ou bien de la ferme d’altitude dispersée dans les pâturages, le bâti entretient des relations à la rue et au paysage naturel qui procèdent d’une même typologie : on peut parler de la ferme vosgienne, avec l’apparente simplicité d’un bâtiment monobloc qui regroupe toutes les activités économiques.

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La ferme bloc vosgienne dans les vallées – Deux typologies bâties qui organisent l’espace de la rue. Analyse des logiques d’implantation.



ENJEUX PAYSAGERS DES HAUTES VOSGES

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Hautes Vosges bloc-diagramme enjeux paysagers

Principaux enjeux :

- Maintenir les ouvertures agricoles en hauteur et dans les fonds de vallée
- Maitriser l’évolution des versants forestiers
- Valoriser les modes de découverte
- Maitriser l’urbanisation
- Dynamiser les centres urbains et améliorer les espaces publics
- Révéler l’eau
- Préserver la valeur patrimoniale des hautes chaumes

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Site mis à jour le 16 février 2015
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