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Les unités de paysages

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Portrait de l’Agglomération Strasbourgeoise

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3 janvier 2014

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L’Agglomération strasbourgeoise dominée par la silhouette de la cathédrale, vue depuis Ittenheim

  LIMITES

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Agglomération strasbourgeoise carte unité

Au nord

La limite de l’urbanisation est relativement franche au nord-est, laissant la place le long du Rhin à une large forêt alluviale entre l’Ill et le Rhin. L’empreinte de l’agglomération se prolonge au nord avec un nœud autoroutier et de vastes zones industrielles.

A l’est

Le Rhin forme une limite physique forte, même si sa perception reste très localisée. L’emprise portuaire avec ses entrepôts et zones d’activités forme une barrière le long du fleuve, prolongée au nord et au sud par la forêt rhénane.

Au sud

Le Bois d’Illkirch-Graffenstaden forme une limite franche à l’urbanisation le long du Rhin. Plus à l’ouest, quelques enclaves agricoles séparent les conurbations qui s’effectuent le long de la RD 468 et la RD 1083, créant un paysage de transition jusqu’à Eschau et Fegersheim.

A l’ouest

Au nord-ouest, les derniers contreforts du Kochersberg, dominent d’une quarantaine de mètres l’Agglomération Strasbourgeoise où les cultures s’intercalent entre des bourgs étendus. La vallée de la Bruche forme un couloir arboré qui s’insère dans l’agglomération.

  PORTRAIT SENSIBLE

Une grande nappe urbaine dans la plaine

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Vue depuis Breuschwickersheim dans le Kochersberg, l’agglomération strasbourgeoise forme une vaste nappe urbanisée dominée par la silhouette caractéristique de la cathédrale, se détachant sur les reliefs de la Forêt Noire.

En venant depuis l’ouest, les derniers reliefs ténus du Korchesberg offrent de larges panoramas sur l’agglomération de Strasbourg. Celle-ci apparaît comme une nappe urbaine très étendue. La ligne de forts, vestiges de la défense de la ville, en marque la limite. L’agglomération est surplombée à l’est par les reliefs de la forêt noire en arrière-plan. Ceux-ci forment une ligne de force majestueuse qui domine Strasbourg. Celle-ci par contraste révèle encore plus l’étirement de la ville et sa platitude. La perception globale du site d’implantation de l’agglomération se perd ensuite une fois entré dans les secteurs urbanisés. La cathédrale, culminant à 140 mètre, se dresse. Son clocher unique effilé forme un point focal majeur et un repère visuel emblématique. C’est le plus haut point à des kilomètres à la ronde et il signale le cœur de la cité. Depuis le nord et le sud la platitude du relief et les nombreux écrans forestiers empêchent les vues lointaines. L’agglomération est annoncée par les nœuds routiers ou les zones d’activités. Coté Rhin les installations portuaires coupent la ville du fleuve avec les darses et les surfaces de stockage.

Un paysage contrasté où les ouvertures sont rares

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Les ouvertures paysagères sont rares au sein de l’agglomération, et les quelques enclaves agricoles qui subsistent au sein des zones inondables prennent une grande importance. Strasbourg, le long du canal de la Bruche.

L’agglomération de Strasbourg se caractérise par une géographie subtile dont la lecture n’est pas aisée. Compte tenu de la platitude du relief, les points de vue sont absents de l’agglomération. A cela s’ajoute la forte densité bâtie qui génère un paysage plein où les vues sont limitées. Les espaces non bâtis, cultures mises à part, sont fortement plantés d’arbres qui forment autant d’écrans visuels. Toute situation d’ouverture prend alors une grande force par contraste, avec notamment les champs, les sablières ou encore l’étendue du miroir d’eau du Rhin. D’autre part les limites entre les différents types d’espaces sont souvent abruptes et sans transition. Les nombreux axes routiers créent des ruptures et fragmentent l’espace. Cela entraine la perception d’un paysage tranché et contrasté où des espaces différents se côtoient sans tisser de lien.

Un territoire urbain en patchwork

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De vastes parcelles cultivées forment des « clairières » au sein de la vaste nappe urbanisée de l’agglomération. Mundolsheim

La première périphérie de l’agglomération présente une alternance de surfaces urbaines et de poches agricoles de bonne taille, séparées et bien identifiables. Les constructions se sont développées sous forme de lotissements en périphérie des anciens villages, qui autrefois s’individualisaient plus clairement. Il n’y a pas d’implantations bâties isolées hormis les hangars agricoles. Les champs forment de petits ensembles qui donnent l’image de « clairière urbaine », les horizons proches montrant un front urbain en périphérie. Les zones industrielles ou artisanales se sont positionnées logiquement le long des axes autoroutiers et des points d’échanges. Un réseau routier en étoile converge vers le centre de Strasbourg, donnant à voir la progression de l’urbanisation sur la campagne. En progressant vers Strasbourg, les espaces ouverts disparaissent en grande partie.

L’eau structurante mais peu perceptible

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L’eau bien qu’omniprésente reste souvent difficile à percevoir comme ici où l’A35 traverse le cours de l’Ill. La végétation arborée qui accompagne ces secteurs humides contribue grandement au cloisonnement du paysage. Ostwald

L’eau a eu une forte incidence sur la structuration de la ville de Strasbourg qui s’est installée au bord de l’Ill. La nappe phréatique proche limite la construction en raison des inondations potentielles. Aujourd’hui encore l’eau se manifeste sous de très nombreuses formes plus ou moins lisibles sauf dans la ville ancienne avec les bras de l’Ill et les canaux. L’agglomération est sillonnée de voies d’eau (canaux, rivières) qui forment un réseau important, donnant ainsi des pénétrantes souvent arborées au sein de l’urbanisation. Les voies d’eau offrent en contrepoint à la densité urbaine des ouvertures, des perspectives et un lien physique continu à travers ce territoire, qui sont très appréciables. A l’est les abords du Rhin ont été totalement dévoués au trafic portuaire ou colonisés par les forêts alluviales. Le fleuve reste donc partiellement isolé du centre de Strasbourg pourtant tout proche.

Dans les bras de l’Ill, un cœur d’agglomération dense

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Les bras de l’Ill enserrant l’ellipse insulaire strasbourgeoise constituent une des rares perspectives visuelles au sein du paysage de l’agglomération. Quai des Bateliers, Strasbourg

La ville ancienne se découvre au fur et à mesure dans un maillage dense de constructions hautes de trois ou cinq étages, aux façades alignées sur la rue. Cela lui donne une perception intime. Dans l’ellipse insulaire strasbourgeoise les jardins sont peu nombreux et les arrières cours ou les cœurs d’ilots bien isolés sont plutôt minéraux. Un des points d’attraction reste le passage de l’eau avec l’Ill enserrant l’ile portant la cathédrale, seul élément qui donne une ouverture visuelle dans la ville. Les compositions des façades orientés vers l’eau et s’y reflétant, les alignements d’arbres, les rues et les avenues, les murs de soutènement, ou encore les chemins piétons forment des ensembles remarquables qui confère une grande qualité paysagère et urbaine aux lieux.

La ville archipel

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Aux portes de l’agglomération de Strasbourg, sur l’ancienne route des Romains, les formes urbaines s’inscrivent dans un environnement paysager encore très présent. Le canal de la Bruche et les vestiges de la ceinture des forts (ancien for Kleber) entourent le village de Wolfisheim.

L’agglomération de Strasbourg se découvre par ses axes routiers qui convergent vers l’ellipse insulaire au cœur de la ville historique. Le rayonnement des voies principales et le développement urbain en étoile s’expliquent par l’important réseau hydrographique et le passé militaire qui ont contraint l’implantation des premiers faubourgs sur des micros reliefs en dehors des zones humides. Aujourd’hui, cette structure singulière se perçoit par séquence lorsque l’on traverse l’agglomération, surtout dans les villages de première couronne, où subsistent des couloirs paysagers continus que forment les nombreux cours d’eau : le Rhin, l’Ill, la Bruche, la Souffel, la Zorn, la Kinzig, le Bruch de l’Andlau… Ce sont ces pièces paysagères intérieures qui structurent et créent l’identité des morceaux de ville qui composent l’agglomération de Strasbourg.
Le développement urbain de nombreuses zones d’activités et de nouveaux secteurs d’habitat remet en cause cette configuration singulière de l’espace urbain de l’agglomération de Strasbourg, car l’urbanisation de ces quartiers n’entretient pas de liens ni de continuités avec ces milieux naturels diversifiées et identitaires.

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Agglomeration Strasbourgeoise carte unité légendée
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Agglomeration Strasbourgeoise bloc-diagramme de l’unité


  LES PAYSAGES URBAINS DE L’AGGLOMERATION STRASBOURGEOISE

Construite sur l’eau et par l’eau, Strasbourg est une de ces villes où l’eau organise la structure urbaine et nous rappelle les liens forts entre la ville et son milieu. Réel au cœur de Strasbourg, le rapport de la ville à l’eau structure les espaces publics qui fondent l’identité et le caractère de la cité strasbourgeoise.

Dans la ville, un rapport convoité à l’eau

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Pont sur l’Ill, vue sur l’église Saint Paul à la confluence de l’Ill et de l’Aar. Les principaux édifices religieux sont implantés à proximité de l’eau – un rapport symbolique à l’eau que la Neustadt a conforté. Strasbourg

L’eau est omniprésente dans le centre urbain de Strasbourg, formé de l’ellipse insulaire qui a concentré le premier noyau urbain de la ville et les quartiers fondateurs de la Neustadt jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cette ville, qui n’a finalement que peu évolué dans son emprise jusqu’à cette époque du fait des obligations militaires, est fondée sur des éléments, ou des évènements urbains ordonnancés autour de l’eau.

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La bibliothèque Malraux, le long du canal du Rhône au Rhin, marque l’ambition de s’appuyer sur le patrimoine industriel pour densifier la vile. Strasbourg
Si la vocation primaire des canaux dans la ville fut fonctionnelle et économique pour la construction de la ville, l’eau à Strasbourg est aujourd’hui vécue comme un élément de paysage, ayant valeur de repère dans la cité et qui concentre nombres d’édifices et d’équipements le long de ces berges. Ainsi, les lieux chargés d’histoire comme la Cathédrale ou le Palais des Rohan, le Parlement Européen ou le Palais de la Danse et de la Musique sont situés au contact de l’eau.
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Le quartier de la Petite France à la confluence d’un bras de l’Ill et du canal des Faux remparts, délimitant l’ellipse insulaire de la cité. Strasbourg
Ce lien à l’eau est souligné par les nombreux parcours aux abords de l’Ill et de ses canaux, sur les quais plantés qui accueillent de petits espaces publics d’articulation entre le cœur de ville et les bords de l’eau, ou bien le long des promenades basses, diversifiant ainsi les points de vues et les rapports d’intimité avec le paysage de proximité. Les espaces urbains de confluence entre deux bras d’eau sont souvent des lieux singuliers de mise en scène des principaux éléments du patrimoine bâti de la cité.
Une mise en scène des séquences urbaines au fil de l’eau

De part et d’autre de cette grande-Ile, l’Ill développe deux séquences urbaines : Au Sud, de la Petite France au quai des Bateliers, une séquence pittoresque, mettant en scène d’un côté un quai haut et large, appuyé sur une trame serrée d’immeubles médiévaux, et de l’autre une simple berge en bord de rivière qui entoure le centre médiéval.

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Des séquences urbaines et paysagères qui varient autour de la grande-île en fonction des quartiers longés. Strasbourg

Au Nord, une séquence qui instaure un rapport à l’eau plus distant du fait de hauts murs de rives qui lui confèrent un aspect plus canalisé. Elle est de plus accompagnée d’une architecture plus composite dont les éléments les plus marquants sont à une échelle monumentale (place de la République en lien avec la Place de l’Université, Tribunal, le centre commercial Les Halles et ses tours).

De nombreux parcs et jardins de la ville ont une façade sur l’eau. Qu’il s’agisse du parc de l’Orangerie, du parc de la Citadelle, du parc du Contades, ou plus récemment du Jardin des Deux Rives, l’eau agit comme un lien entre ces pièces paysagères à l’échelle de l’agglomération et assure à la fois leur ouverture et la mise en scène du contexte urbain.

Entre ville et faubourgs, la ceinture des glacis

Au-delà de la ville historique s’étirent les anciens glacis qui ont conservé pour tout ou partie de leur réseau hydraulique. Image de ceinture de la ville, les glacis étaient de vastes espaces non constructibles au pied des fortifications qui assuraient une défense efficace de la cité. Suite au démantèlement des ensembles bastionnés au milieu du XIXe siècle, les glacis n’ont alors plus de vocation défensive et sont réinsérés dans la trame urbaine (le projet de la Neustadt profite de ces espaces pour agrandir la ville suivant un projet d’urbanisme ambitieux).

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Ici, sur l’autoroute A 35, à proximité de la place de Haguenau, les infrastructures lourdes condamnent les continuités de paysage. Strasbourg
Cette ceinture foncière, vide de toute construction, a été investie durant la deuxième moitié du XXe siècle par de nombreuses infrastructures de transports (A 35), des zones portuaires (fronts de Neudorf, bassin des Remparts), voir complètement urbanisée pour certaines séquences, ce qui conduit à une perte globale de lisibilité de cette espace de frange.
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La place de Haguenau conserve ici un rôle d’entrée dans l’agglomération depuis l’autoroute et assure la connexion avec la trame urbaine. Strasbourg (fond street view)
La ceinture des glacis joue aujourd’hui un rôle primordial dans l’articulation du centre de Strasbourg avec le reste de la Communauté urbaine par ses portes (de Schirmeck, Blanche, de l’Hôpital) et ses places (de Haguenau, de la Bourse, de l’Etoile), qui ponctuent et rythment son parcours. De plus, ces places sont autant de lieux d’articulation entre les différents éléments de la structure paysagère à l’échelle de l’agglomération de Strasbourg.
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Le site du fort Frère à Mittelhausbergen en limite d’urbanisation. (fond street view)
Le système défensif de Strasbourg, de nombreuses fois remanié et renforcé du fait de sa situation de capitale du Reichland, a conservé un important patrimoine architectural de tours et de vestiges de murs. Subsiste également une ceinture de plusieurs forts en deuxième couronne de l’agglomération qui apparaissent aujourd’hui comme des repères paysagers d’une nouvelle limite urbaine de l’agglomération.

Hors la ville, une armature urbaine sans lien avec la trame végétale et hydraulique

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Route des Romains à Koenigshoffen, le tissu de faubourg est marqué par la continuité du bâti le long des voies principales et une très grande diversité des formes bâties (époque de construction, hauteurs, parcellaire,…)
Une fois la ceinture des glacis franchie, le réseau de voies en étoile détermine une succession d’anciens faubourgs qui ont été absorbé dans une large conurbation où se succèdent dans un zonage assez marqué les anciens centres bourgs et les secteurs d’activités et résidentiels.

De nombreux cours d’eau (la Bruche, l’Ill, le Rhin Tortu,..), à l’origine de l’implantation et de l’organisation des faubourgs de Strasbourg sont encore très présents dans le paysage urbain de la grande couronne de l’agglomération, par les surfaces réservées pour la gestion des espaces inondables.

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Bord de la Bruche – La diversité des ambiances paysagères aux abords des cours d’eau est remarquable mais rend difficile les liens avec le contexte urbain. Strasbourg
L’Ill et la Bruche conservent du Nord au Sud de l’agglomération une vallée très arborée sans lien avec le contexte urbain. Tous deux supports de déplacements doux sur les secteurs d’Illkirch, de la Montagne Verte ou bien de la Robertsau, ils s’accompagnent d’une épaisseur boisée et sont traversés par certaines infrastructures comme l’A 35 en partie Sud.
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Ancien lac de gravière, le Baggersee se trouve enclavé par un centre commercial et des quartiers de logements individuels et collectifs (secteur de la Meinau-Canardière) qui lui tournent le dos. Ici la route de la Plage à l’arrière du centre commercial. Illkirch-Graffenstaden. (fond street view)
Une succession de lacs sur d’anciennes gravières, converties en zones de loisirs marquent également le paysage à proximité de l’Ill sans pour autant établir une interface entre cette trame de paysage et son environnement urbain.
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L’effet de coupure dans le territoire est encore très marqué et malgré une armature paysagère d’accompagnement, les canaux ne sont pas encore supports d’un développement urbain et architectural. Eschau
Au Nord, le canal de la Marne au Rhin apporte un lien privilégié pour les déplacements de loisirs mais ne parvient pas à structurer l’identité des quartiers traversés. Au sud, le canal du Rhône au Rhin, les alignements d’arbres créent une identité paysagère forte qui organise les flux de part et d’autre.
L’urbanisation longeant ces infrastructures est composée de tissus hétérogènes qui orientent les arrières (jardins, stationnement, voies d’accès) sur le canal.
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La vallée de la Bruche (entre canal et Bruche) organise un paysage agricole intérieur remarquable aux portes de secteurs urbains disparates.
A l’Ouest de l’agglomération, le canal de la Bruche est une limite à l’urbanisation en lien avec la vallée de la Bruche, et cet ensemble paysager cherche aujourd’hui une cohérence de structuration et d’aménagement. De part et d’autre de cet élément de paysage qui s’étend jusqu’aux Vosges, l’urbanisation est encore très morcelée.

Dans ce contexte paysager très diversifié mais peu mis en valeur, les bords des cours d’eau ont été pour partie privatisés par des opérations de logements (bords de l’Ill à Illkirch) ou bien encore par des établissements commerciaux ou industriels (bords de l’Ill à la Robertsau). Dans ces secteurs, les continuités physiques et visuelles sont alors rendues impossibles.

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Le développement urbain de l’agglomération de Strasbourg et le rapport fondateur au milieu hydraulique dans sa structure. (fond IGN Geoportail)


  LES ELEMENTS DU PAYSAGE

Les éléments liés à l’eau et à la roche

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Le boisement humide et la zone humide. Strasbourg
Le boisement humide et la zone humide
Importants le long du Rhin au nord et au sud de l’urbanisation, ils offrent des ambiances « naturelles » et intimes. Ils referment souvent l’espace par une végétation exubérante. Des petits cours d’eau (Schwarzwasser par exemple) ou des rivières (l’Ill, la Bruche) les traversent et les animent.
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La ripisylve. Strasbourg
La ripisylve
Elle se confond souvent avec la forêt alluviale. Elle ne devient visible que dans les parties plus ouvertes, indiquant le passage des cours d’eau. Ces arbres bordant la rivière présentent différentes tailles, formes et couleurs, apportant une diversité de perception des abords des rivières.
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L’étang et la gravière. Illkirch-Graffenstaden. source Street view
L’étang et la gravière
L’exploitation du sous-sol ponctue l’agglomération de Strasbourg. Plusieurs carrières de granulat jalonnent le territoire, révélant la nature du sous-sol. Certaines ont été aménagées en plan d’eau de loisirs, d’autres sont restées plus sommaires avec un accès piéton. Ce qui les particularise est leur proximité directe avec l’urbanisation, ainsi que les ouvertures qu’elles maintiennent dans un paysage urbain dense.
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Le barrage, l’écluse et le pont. Strasbourg. source Street view
Le barrage, l’écluse et le pont
Vocabulaire imposant du Rhin, le barrage révèle la maitrise impressionnante de l’eau pour la production d’électricité. C’est toujours un centre d’intérêt de voir les immenses péniches passer le sas de l’écluse, avec le remplissage des bassins, pour gravir les échelons du Canal d’Alsace. Ces barrages sont souvent associés à un passage au-dessus du Rhin. Ils donnent également accès aux longues îles séparant le « Vieux Rhin » du Canal d’Alsace.
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Le port autonome de Strasbourg. Photo Jean-Claude Spielmann
Le port
Une très grande partie de la façade est de l’agglomération est occupée par les surfaces portuaires avec les quais, les darses et les bassins, les grues, les voies ferrées, les cheminées et les bâtiments d’activités. La vaste échelle de ces installations crée au bord du Rhin une ambiance étonnante unique en Alsace.
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Le canal du Rhône au Rhin. Eschau
Le canal
Trois canaux majeurs, le Canal du Rhône au Rhin venant du sud et le Canal de la Marne au Rhin au nord et le canal de la Bruche à l’ouest, pénètrent de leur tracé rectiligne l’agglomération de Strasbourg. Leur rigueur technique, les perspectives accompagnées d’alignement de platanes ou encore les écluses successives avec le passage des bateaux sont autant de points d’intérêts et de découverte animant le paysage.
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Le « Vieux Rhin ». Strasbourg, source Street view
Le « Vieux Rhin »
Il offre sans doute l’image attendue de prime abord du fleuve, alors que la vue du Canal d’Alsace et ses installations portuaires est souvent la première en venant du reste de l’agglomération. Quand le « Vieux Rhin » s’individualise, il offre une image plus naturelle que le Canal d’Alsace.
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L’eau dans la ville, écluse sur l’Ill. Strasbourg
L’eau dans la ville
L’eau est très présente au sein de l’agglomération. Les canaux, l’Ill ou La Bruche participent fortement aux compositions urbaines. Elle donne au sein d’un paysage dense des ouvertures, des perspectives et constitue des supports de cheminements alliant charme et typicité.
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L’Andlau à Fegersheim
La rivière
Elle forme des pénétrantes « naturelles » au sein d’un territoire majoritairement urbanisé. Souvent accompagnée d’un corridor arboré, elle n’est pas toujours bien visible.

Les éléments liés à l’agriculture

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Des parcelles cultivées enclavées dans la ville ouvrent ponctuellement le paysage. Strasbourg
Le champ
Sur toute la partie ouest de l’agglomération les champs de grandes cultures offrent des ouvertures entre les parties urbanisées. Ils forment de forts contrastes avec les fronts urbains des lotissements. Dans l’agglomération ils forment des coupures agricoles qui ouvrent localement le paysage.
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La prairie humide. Strasbourg, source Street view
La prairie humide
Elle occupe en partie les zones inondables le long des cours d’eau traversant l’agglomération. Elle conserve des ouvertures à proximité de la fermeture des boisements enserrant les rivières.

Les éléments liés à la forêt

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La traversée forestière. Strasbourg, source Street view
La traversée forestière
Les forêts alluviales au nord et au sud de l’agglomération, à proximité du Rhin, sont traversées par des routes et des chemins. Ils permettent de côtoyer ces ambiances intimes et d’accéder au Rhin mais souvent avec des vues très limitées.

Les éléments liés à la route

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La piste cyclable. Strasbourg
La piste cyclable
Avec 560 kilomètres d’itinéraire cyclable, l’agglomération de Strasbourg offre une autre pratique de découverte ou de déplacement quotidien qui compose avec la ville et lui donne une tonalité « douce ». Certains parcours permettent notamment de côtoyer différemment les composantes du paysage : rivière, forts, Rhin.
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Les voies pénétrantes et voies autoroutières. Reichstett
Les voies pénétrantes et voies autoroutières
Une organisation rayonnante caractérise les routes d’accès et pénétrantes dans l’agglomération. L’autoroute jouxte le centre ancien de Strasbourg. Ces axes très fréquentés proposent une première image de l’agglomération.

Les éléments liés au bâti

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L’usine – La zone d’activité. Schiltigheim
L’usine – La zone d’activité
De nombreuses installations industrielles, parfois très importantes, ont pris place au bord du Rhin ou des voies de communication. Elles forment souvent ainsi la première image de l’agglomération en venant de l’extérieur.
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Le lotissement. Niederhausbergen
Le lotissement
Le développement urbain a entrainé la construction de nombreux lotissements qui sont venus étendre les villages originels. Ils constituent une de la première perception de l’urbanisation depuis les axes routiers et sur la couronne extérieure de l’agglomération.
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Les clochers. Eglise St-Paul sur le bord de l’Ill. Strasbourg
Les clochers
Leurs pointes émergent de la nappe urbaine dominant la silhouette de l’agglomération. Le clocher unique de la Cathédrale forme un point de mire qui règne en maitre à des kilomètres à la ronde. A l’intérieur de la cité certains clochers composent avec les bords d’eau et les perspectives urbaines.
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La ferme sur cour. Oberhausbergen
La ferme sur cour
En bordure Ouest de l’agglomération de Strasbourg, les villages de la deuxième couronne présentent un patrimoine bâti agricole remarquable comme la ferme sur cour ouverte, forme architecturale et urbaine que l’on retrouve dans les villages voisins du Kochersberg. L’habitation s’installe perpendiculairement à la rue, tandis que les bâtiments d’exploitation organisent l’espace de la cour intérieure par retour d’équerre ou en forme de U ouverte et accessible depuis la rue.
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Le fort Lefebvre. Ostwald
Le fort
Vestiges des stratégies de défense de Strasbourg, ils forment une ligne qui constitue la limite large de l’agglomération. Ces forts ponctuent les premiers reliefs et font écho aux restes des fortifications près du centre de Strasbourg.
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Les grands ensembles- Meinau Canardière
Les grands ensembles
Nouvelles opérations urbaines construites entre les années 1960-70, les grands ensembles témoignent d’une structure urbaine organisée afin de faciliter les déplacements en voiture et offrir un grand nombre de nouveaux logements accessibles et ouverts sur des espaces verts publics.
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Le jardin potager. Strasbourg
Le jardin potager
Développés à partir des années 60-70, avec notamment la cité de Hautepierre, les jardins familiaux accompagnent les opérations de grands ensembles ou s’intercalent plus localement dans un tissu urbain dense. Ils participent hautement à la qualité de vie des habitants en gérant le paysage urbain sur un mode participatif.
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L’immeuble de ville. Strasbourg
L’immeuble de ville
Le bâti urbain des centres villes historiques se démarque du bâti traditionnel villageois par sa densité, perçue et réelle. Il structure fortement l’espace de la rue par ses volumes importants qui cadrent les voies et l’alignement des façades dont l’ornementation témoigne de l’époque de construction ou de modification du bâti.
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La cité jardin. Strasbourg
La cité jardin
Modèle urbain de la fin du XIXe siècle, la cité jardin correspond aux théories hygiénistes de cette époque. Il s’agit de nouveaux quartiers d’habitat individuel qui intègrent de nombreux équipements et qui se développent avec une très forte présence du végétal, vécu comme vecteur d’intégration sociale.

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Site mis à jour le 16 février 2015
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