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Les unités de paysages

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Dynamiques et enjeux paysagers du Ried Nord

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15 juillet 2014

  DYNAMIQUES PAYSAGERES DU RIED NORD

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Ried Nord minute de la Carte d’Etat-major 1830
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Ried Nord photo aérienne IGN 1950
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Ried Nord photo aérienne IGN 2012

Une hydraulique rectifiée pour le Rhin et les principaux cours d’eau

La comparaison de la carte d’Etat-major et de la photo aérienne des années cinquante montre la canalisation du Rhin qui se déconnecte de son environnement forestier. Mais on peut également noter la rectification du cours des deux rivières principales, la Zorn et la Moder, qui s’est poursuivie pour la Zorn lors de la construction de l’autoroute. Les méandres sont rectifiés au profit d’un lit rectiligne.

Un paysage dont les logiques paysagères sont moins lisibles

La carte d’Etat-major révèle une occupation du sol intimement liée à la topographie, où prairies, cultures et bois occupent chacun un terroir spécifique du Ried. Jusqu’aux années 1950 la différence de répartition entre prairies et cultures est très nette. En 2012, cette différence a disparu au profit des cultures de céréales et de maïs. Le parcellaire en lanière s’est considérablement simplifié en s’adaptant à la traction mécanisée, le paysage semble avoir changé d’échelle.
Les alignements d’arbres étaient structurants dans le paysage des années 1950. Ils ont quasiment disparus aujourd’hui, ne subsistant plus que sous la forme de reliques discontinues.

Un cloisonnement du paysage du Ried

Entre les deux photos aériennes, plusieurs phénomènes se mettent en place qui vont ensemble aboutir à un fractionnement et à un cloisonnement du paysage de Ried Nord. D’une part, on observe une reconquête de l’arbre dans le paysage avec un épaississement généralisé des ripisylves et l’abandon de parcelles humides par l’agriculture au profit de microboisements et de peupleraies. Si le parcellaire concerné est faible, l’effet paysager est lui considérable, avec la création d’écrans arborés qui cloisonnent le paysage. D’autre part les extensions urbaines sont extrêmement importantes et sont corrélées à des implantations industrielles sur de vastes territoires. Ce phénomène contribue à un fractionnement des coupures urbaines et à cette impression de patchwork paysager, juxtaposant espaces agricoles, urbains, industriels, forestiers… Enfin, les infrastructures augmentent le fractionnement de l’espace, générant des coupures physiques et des délaissés, souvent arborés, qui cloisonnent eux aussi le paysage.

Une croissance urbaine soutenue à proximité de l’agglomération strasbourgeoise

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Urbanisée en dehors de l’emprise urbaine du village, la zone d’activité n’entretient pas de rapport avec le tissu urbain patrimonial (accès, implantation, volumétrie, matériaux). Ces nouveaux secteurs industriels à proximité des infrastructures détériorent l’unité des paysages agricoles. Kilstet. Source street view

Les villages du Ried Nord sont inégalement impactés par les extensions urbaines liées au phénomène de péri-urbanisation depuis le milieu du XXe siècle. Si les villages au bord du Rhin restent en marge de la dynamique urbaine, les villages situés le long des grandes infrastructures et des aménagements se trouvent dans des situations urbaines dynamiques. La situation est d’autant plus frappante à l’approche de l’agglomération strasbourgeoise, où la forte pression foncière est visible sous forme de lotissements, de zones d’activités et de zones industrielles.
Ici, à Kilstett, une zone d’activité commerciale et industrielle s’est installée à proximité de la RD 468 sur d’anciennes parcelles agricoles. Le modèle urbain organise une dépendance à la voiture et une importante consommation d’espaces, rendus imperméables.

Un processus généralisé d’extensions pavillonnaires qui transforme la périphérie des villages
Depuis les années 1950, la pression foncière et la demande de logements contribuent à la modification des paysages urbains par l’aménagement de nombreuses opérations de lotissements de grande ampleur. Ainsi, une commune comme La Wantzenau, cernée par la RD468 et l’Ill a vu son emprise bâtie doubler depuis les années 1950, par une urbanisation au coup par coup, de nouvelles pièces urbaines de maisons individuelles.

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Illustration de principe d’une extension urbaine pavillonnaire en entrée de village

Consommateur d’espaces agricoles, par le besoin de disposer de grandes parcelles à construire, le lotissement de maisons individuelles s’installe en limite de village, en situation d’entrée ou d’arrière de village, sur un ancien parcellaire agricole en lanières. De nouvelles voies de desserte sont alors crées, permettant le découpage de nouvelles parcelles constructibles dont les dimensions, les proportions et l’orientation s’affranchissent du patrimoine parcellaire agricole.

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Frange urbaine à Gambsheim. Une lisière agricole sans cesse repoussée. Source street view

Ce phénomène de péri-urbanisation a modifié la lisière agricole historique des villages faisant disparaître les vergers, potagers et autres petites parcelles qui contribuaient à la diversité des cultures et géraient le rapport entre le village et son terroir.
De manière récurrente, ces extensions urbaines n’entretiennent pas de liens avec la forme urbaine héritée du village ancien (implantation et orientation du bâti aléatoire, importants mouvements de terres, diversité des pentes et coloris de toitures,…). La rue se banalise (élargissement de l’emprise de la rue, perte des séquences plein-vide, des ouvertures visuelles, des clôtures basses, des séquences d’accès et d’entrée…). La rue n’est alors plus que l’espace induit par le découpage des parcelles privées.

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Lotissement à Herrlischeim : le limite entre espace privée et public n’est plus affirmée, la rue se banalise : élargissement de l’emprise de la rue, perte des séquences plein-vide, des ouvertures visuelles, des clôtures basses, des séquences d’accès et d’entrée… Source street view
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L’heure est au contraste dans les formes urbaines et les vocabulaires architecturaux déployés dans les nouvelles constructions. Seules la forme du pignon et la couleur d’enduit semblent de loin héritées du patrimoine bâti. Drusenheim

Les extensions du village sous forme de lotissement perturbent le schéma traditionnel de l’espace urbain. Les volumes, les façades et ouvertures des nouvelles constructions s’affranchissent de tout langage architectural issu d’une réinterprétation du patrimoine existant dans le bourg centre.

  ENJEUX PAYSAGERS DU RIED NORD

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Ried Nord Bloc-diagramme enjeux paysagers

Affirmer la présence du Rhin

Le Rhin forme une limite physique très forte et un évènement dans le paysage. Il n’est en revanche souvent perceptible qu’au dernier moment, depuis la digue ou un pont. Le fleuve avait autrefois un champ d’expansion et des méandres plus étendus, il est maintenant très contrôlé et canalisé. Certains anciens méandres sont encore légèrement perceptibles dans la faible topographie, parfois enfouis sous la forêt alluviale. Celle-ci masque souvent les abords du fleuve, créant un écran visuel hermétique et une barrière physique. La route au pied de la digue ainsi que les traversées (pont, centrale hydro-électrique, écluse) ou les ports, sont les seuls points qui permettent le contact avec le Rhin. Le soin apporté à ces accès et à leurs aménagements (aire d’arrêt, stationnement, rampe, traitement des limites avec les centrales, circulations piétonnes…) a donc une grande importance dans la qualité de l’approche du fleuve. Les abords des routes d’accès ou longeant la digue méritent aussi d’être mis en valeur en ouvrant des vues sur le paysage tout en respectant les milieux humides. De même la digue, devenu le signal de fleuve, pourrait être plus visible de loin par endroits. L’enjeu global est donc de rentre le Rhin plus perceptible, visible, accessible… de lui redonner ainsi une plus grande présence dans le paysage.

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Affirmer la présence du Rhin

Quelques pistes d’actions envisageables
- Ouvrir la forêt alluviale sur des secteurs concertés à proximité du Rhin.
- Gérer la végétation le long des routes d’accès au fleuve.
- Conserver un vocabulaire simple et non urbain le long du fleuve.
- Trouver un équilibre entre paysage, environnement et fonction de transport dans la gestion du canal et de ses abords.
- Aménager des accès de qualité (chemin, stationnement..) aux abords de la digue.
- Ouvrir le paysage autour des lieux singuliers : confluences, ponts, écluses…
- Aménager des circuits le long du fleuve. Eviter les accès en cul-de-sac.
- Prévoir des circulations douces en relation avec les villages et le Rhin.
- Améliorer des itinéraires de découverte, des sentiers, des chemins.
- Aménager les espaces publics au contact du Rhin.

Révéler la présence de l’eau

L’eau est très présente dans les paysages de la Bande Rhénane, mais finalement peu visible, même si elle est souvent pressentie. Le cloisonnement du paysage par la végétation (forêt alluviale, friche, peupleraie) masque très aisément l’eau, ce qui facilité par l’absence de relief. Pourtant plusieurs rivières (l’Ill, la Moder, la Sauer, la Lauter…) traversent le Ried Nord. Leur mise en valeur passe par la possibilité de les fréquenter plus intimement et de les voir en de nombreux points du territoire. Cela s’illustre par la mise en valeur de leur ripisylve ainsi que des ambiances humides qui les accompagnent. Ces cours d’eau pourraient avoir un pouvoir attractif plus important et servir aussi de support pour les liaisons écologiques dans le paysage, en liaison avec la politique Trame Bleue /Trame Verte [1]. Leurs confluences avec le Rhin sont également des événements dans le paysage à valoriser. D’autres parts les nombreux plans d’eau, issus des carrières, ne participent pas toujours à la visibilité de l’eau en restant isolés par la végétation. Ce sont pourtant là aussi de formidables faire valoir de la diversité des paysages du Ried.

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Révéler la présence de l’eau

Quelques pistes d’actions envisageables
- Conserver des espaces ouverts en prairie le long des cours d’eau.
- Gérer les ripisylves.
- Mettre en valeur les ponts et les ouvrages. Révéler les confluences.
- Donner accès à l’eau.
- Mettre en valeur le passage du cours d’eau dans les parties urbaines. Retourner l’urbanisation vers la rivière. Utiliser l’eau comme fil conducteur pour le développement.
- Organiser le développement urbain en conservant la place des cours d’eau.
- Saisir l’opportunité des jachères ou des bandes enherbées pour ouvrir ou mettre en valeur les abords du cours d’eau.
- Utiliser la politique Trame Bleue / Trame Verte pour mettre en valeur l’eau et ses abords.
- Ouvrir des fenêtres sur l’eau depuis les routes.

Soigner les abords des installations industrielles et leur architecture

De nombreuses installations industrielles ou d’activités jalonnent les abords du Rhin ou des villages. De par leur taille parfois imposante, elles s’affichent avec force localement dans le paysage. Leurs volumes, leurs matériaux ou leur couleur, n’ont pas toujours fait l’objet d’une réflexion pour conserver une certaine harmonie avec leur situation et leur entourage. Leur localisation et leur qualité architecturale, ainsi que l’aménagement de leurs abords sont importants. Certaines comme les structures d’extractions du sable apportent, avec les stockages des matériaux et les plans d’eau, une opportunité de mettre en scène un aspect original du territoire. Globalement l’objectif est d’affirmer le dynamisme économique tout en apportant une qualité remarquable des aménagements et de l’architecture. L’enjeu est de concilier effet de vitrine pour les entreprises et le maintien d’un paysage de qualité.

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Soigner les abords des installations industrielles et leur architecture

Quelques pistes d’actions envisageables
- Eviter les implantations trop visibles.
- Maîtriser le lieu d’implantation des d’activités : acquérir des réserves foncières
- Accompagner les zones d’activités ou les sites industriels par un projet paysager de qualité. Imposer un plan de composition et un cahier des charges architectural.
- Soigner l’architecture des bâtiments (volumes, matériaux), fractionner les volumes. Privilégier des bâtiments de teinte sombre, plus discrets dans le paysage.
- Soigner les limites des installations.
- Disposer les aires de stockage et les parkings en retrait des vues.
- Réglementer l’affichage publicitaire et les enseignes.
- Planter aux abords des bâtiments pour faire une transition avec le paysage. Utiliser des essences locales adaptées au contexte.

Atténuer l’impact des gravières

Plusieurs carrières, anciennes ou en activité, s’égrainent le long du Rhin. Durant l’exploitation, leur impact visuel est lié au choix du site, au positionnement des installations (stockages, machines et bâtiments), au mode d’exploitation (forme des bassins), et au traitement des accès et des abords.
Certains secteurs sont déjà marqués par les traces de l’exploitation de plusieurs ballastières. Celles-ci laissent derrière elles une succession d’étangs dont les formes ne laissent aucun doute sur leur nature artificielle. Cette accumulation conduit parfois localement à un mitage paysager par les étangs. Le paysage se brouille et perd alors sa cohérence et sa lisibilité. Dans ces conditions l’effet cumulatif de toute nouvelle carrière doit être étudié. La remise en état de la carrière doit permettre de la réinsérer dans le paysage de la vallée. Le réaménagement n’est admissible que si la pérennité de la qualité du site est garantie.

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Atténuer l’impact des gravières

Quelques pistes d’actions envisageables
- Etudier l’effet cumulatif de toute nouvelle carrière
- Soigner les abords et l’entrée de la carrière.
- Limiter la hauteur des stockages.
- Privilégier des bassins aux formes simples et allongées dans le sens de la vallée, pouvant évoquer des bras morts du cours d’eau.
- Adoucir les pentes des berges.
- Assurer la gestion ultérieure du site.

Maitriser l’urbanisation

L’axe de la RD 468 relie une succession de villages encore bien individualisés au sein d’un paysage plus ouvert que les abords du Rhin. Tout développement périphérique est donc très visible et participe à l’image de chaque commune. La façon dont les nouvelles habitations sont organisées entre elles et connectées au reste du bourg conditionne également la qualité des lieux. L’idée est de créer de véritables quartiers plutôt que des lotissements stéréotypés sans aucun lien avec la logique du village. Parfois les extensions urbaines s’étendent sur les anciennes ceintures vertes (vergers, prairies) mettant ainsi les nouvelles habitations directement au contact des cultures. L’aménagement d’une transition (tour de village) permet d’améliorer le cadre de vie des habitants afin de d’éviter les confrontations difficiles et de créer une espace de détente fréquenté en complément des villages denses.

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Maitriser l’urbanisation

Quelques pistes d’actions envisageables
- Préserver la silhouette groupée des villages. Maîtriser l’étalement urbain.
- Agrandir le bourg en prolongeant la logique de son plan de composition.
- Prôner un développement économe de l’espace dans les documents d’urbanisme.
- Mailler les nouveaux quartiers avec des rues et non des impasses.
- Etre vigilant sur l’emplacement, les volumes et les couleurs des nouvelles habitations
- S’inspirer du bâti existant et favoriser l’alignement des façades ou des pignons et la mitoyenneté qui font le charme des centre-bourgs ruraux
- Maintenir les coupures vertes entre les villages pour éviter l’effet agglomération.
- Eviter les juxtapositions ou les vis-à-vis malencontreux pour les constructions ou les zones de développement.
- Veiller à l’impact paysager des bâtiments d’activité en périphérie.
- Soigner les périphéries des villages : plantations, chemin de tour de village, abords du cimetière. Créer des transitions autour des opérations urbaines (industrie, zone d’activité, lotissement…).
- Préserver les ceintures de cultures diversifiées autour des villages : prés vergers, cultures maraîchères, jardins périurbains, petites parcelles cultivées…
- Créer un réseau de chemin reliant les villages au Rhin.

Mettre en valeur les espaces publics / Affirmer les entrées

Les différents villages sont alignés à l’écart du Rhin et reliés par la RD 468 qui les traverse pour partie. L’entrée dans le bourg et la qualité des espaces publics participent fortement à l’image de la commune. L’entrée doit apporter un changement d’échelle après un parcours routier. La route fait place aux rues et aux places dont la qualité d’aménagement est importante pour le cadre de vie des habitants. Les espaces publics, comme les places, sont des points stratégiques à soigner pour conserver le cachet du bourg et sa convivialité. Les espaces publics sont aussi le moyen de relier le village à son entourage (Rhin, rivière, forêt de Haguenau) par des chemins et les circulations douces qui en prennent le relais (continuité des aménagements à promouvoir). Les aménagements pour améliorer le cadre de vie des habitants doivent conserver une simplicité pour garder l’harmonie et le charme des villages.

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Mettre en valeur les espaces publics / Affirmer les entrées

Quelques pistes d’actions envisageables
- Aménager les entrées de bourg avec simplicité pour marquer la transition de la route à la rue. Créer de véritable boulevards urbains si nécessaire.
- Affirmer les coupures urbaines.
- Qualifier et aménager les abords des zones de développement (zone commerciale, équipement, lotissement).
- Créer des liens aménagés entre les différents quartiers ou secteurs nouvellement construits.
- Donner une place aux circulations douces. Créer des liaisons avec le Rhin et la forêt de Haguenau.
- Valoriser les abords des cours d’eau dans les villages et les bourgs.
- Trouver un vocabulaire simple mais de qualité pour les aménagements des espaces publics.
- Mettre en valeur les places. Trouver un équilibre entre stationnement et convivialité des espaces publics.
- Prévoir dans toutes extensions urbaines des espaces publics structurants de qualité en lien avec le centre bourg.
- Acquérir, le cas échéant, des « dents creuses » au centre du bourg et aux endroits stratégiques pour accueillir des espaces publics.

  REPERES BIBLIOGRAPHIQUES

Paysages
- Référentiel paysager du Bas-Rhin, Ried Nord- 2009- ADEUS - Conseil général du Bas Rhin
- Carnet des paysages et de la plaine du Bas-Rhin- 1999 ENSP- Conseil général du Bas Rhin

Géographie
- L’Alsace et les Vosges. Géologie, milieux naturels, flore et faune. 1998 -Yves Sell- ed. Delachaux et Niestlé

Urbanisme et architecture
- Alsace, l’architecture rurale française. Ouvrage de Marie-Noëlle Denis et Marie-Claude Groshens. Editions A Die. 1999
- Site Internet : Alsace, la maison alsacienne : www.encyclopedie.bseditions....

[1] La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques. Cet outil d’aménagement du territoire vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, qui permette aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer,... En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.
Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales (corridors écologiques). La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient.

 

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Site mis à jour le 16 février 2015
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