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Principaux types d’habitat alsaciens

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25 avril 2013

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    Carte des grands types bâtis alsaciens. CRDP d’Alsace

    Il n’existe pas de maison-type dans l’habitat alsacien. Il y a certes de très nombreux éléments communs à l’habitat traditionnel alsacien (plan du logis, utilisation du bois-torchis en plaine et de la pierre en montagne, habitat groupé en plaine et dispersé en montagne… ), mais la maison alsacienne est extrêmement diverse à l’intérieur de cette unité.
    L’habitat varie en fonction des régions (grande plaine ou vallées vosgiennes), des types d’économie (ferme céréalière du Kochersberg, maison vigneronne à grande cave, ferme de polyculture du Sundgau), du climat (ferme de haute montagne), de la géologie (maisons sans caves du Ried… ) ou de l’histoire (influence des charpentiers suisses en pays de Hanau… ).

    En fait, la maison alsacienne se décline entre deux types relativement bien définis : la maison de plaine à ossature de bois de type franc-souabe (grande plaine courant du nord au sud de Brumath à Ensisheim) et la maison-bloc de montagne, de type lorrain ou franc-comtois (habitat dispersé des Crêtes Vosgiennes). Entre ces deux types, on trouve toute une variété de déclinaisons possibles. Ainsi, le Sundgau allie le plan de type maison-bloc jurassienne à l’utilisation du colombage et de la disposition intérieure. La maison vigneronne utilise la pierre pour son rez-de-chaussée (impératif d’une cave à température constante), le colombage pour les étages (importance du décor sculpté, signe d’opulence), et adapte son plan aux impératifs d’un terrain souvent pentu. Quant à la maison d’Alsace-Bossue, elle conserve le type maison-bloc lorraine, mais introduit le plan alsacien et souvent le colombage. Source : CRDP d’Alsace. 2010

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    Jebsheim, ferme à colombages avec bâtiments sur cour. Plusieurs corps de bâtiments entourent la cour, chacun ayant sa fonction propre : à gauche de l’entrée, l’écurie et l’étable, à droite, la partie habitation et au fond de la cour, la grange et remise.
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    Pfaffenheim, maisons vigneronnes de piémont. Un portail donne accès, de la rue, à l’intérieur de la construction (remise et cellier), la partie habitation étant à l’étage. Le bâtiment se compose en trois partie : l’une, la plus importante, est située en bordure de la rue, les deux autres la prolongeant perpendiculairement.
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    Orbey, maison-bloc de montagne. La construction principale de plan rectangulaire s’installe le long de la route. Elle se compose de trois travées (découpage vertical de la construction) : une première travée d’habitation sur deux niveaux (cuisine et salle commune), une travée centrale contenant la grange, et une dernière travée réservée à l’étable. Photographie google street view
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    Henflingen, zone de transition. Les typologies bâties entre plaine et piémont (Sundgau,…) reprennent une logique d’organisation de cour ouverte sur la rue. Souvent deux bâtiments composent l’ensemble, formant approximativement un angle droit, séparés par un étroit passage. Le bâtiment d’exploitation se trouve au fond de la cour, tandis que l’habitation affiche son pignon la rue.
     

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