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Annexes et suppléments

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Toponymie alsacienne

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10 décembre 2012

  Ackerland

L’« Ackerland » (en français « terres de labour ») tire son nom du paysage qu’elle offre. Le terme s’emploie en général pour les « bons pays » agricoles, relativement aux voisins. Comme nom propre, il peut désigner, l’ensemble des meilleurs terroirs agricoles alsaciens, couverts de lœss par les vents des époques glaciaires, à l’ouest de Strasbourg entre Sélestat et la Zorn, comprenant le Kochersberg et l’Arrière-Kochersberg et, plus au sud, le « pays des Choux » et la plaine d’Erstein ; ou bien, à l’intérieur même du Kochersberg, la seule partie centrale, autour de Truchtersheim, où les sols de lœss sont plus épais qu’ailleurs. (source : tresordesregions)

  Alsace bossue

En [alsacien : Krummes Elsàss. Se dit aussi, par euphémisme, Alsace Torse. La véritable traduction de krumm est « tordu ». Ce nom bizarre dénomme la région nord-ouest du département du Bas-Rhin (cantons actuels de Sarre-Union et Drulingen). On trouve la mention Alsatia curva « Alsace courbe » déjà dans un texte de 1680. Cette appellation n’est donc pas due au fait que la région forme comme une bosse sur la carte, par comparaison avec l’ancienne limite du département, mais plus vraisemblablement à cause de son relief souvent bossué et tourmenté. (voir aussi Rhin Tortu, traduction de l’allemand Krummer Rhein, alsacien Krimmeri.). Explications complémentaires : avant la Révolution, la seigneurie de Diemeringen, celle d’Asswiller et la principauté de Nassau-Saarwerden formaient des enclaves étrangères à l’intérieur du royaume. Devenus français, ces territoires, majoritairement protestants, furent rattachés à l’Alsace en 1793, bien qu’ils fassent géographiquement partie du plateau lorrain. Seule aire francique rhénane d’Alsace, cet espace doit son rattachement à une région alémanique en raison d’une tradition protestante nettement majoritaire, les communes concernées ayant préféré rejoindre une marche alsacienne luthérienne et se disjoindre d’une province presque exclusivement catholique. (sources : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace et crehangec.free.fr/alsa.htm)

  Ajoie

« Le pays des falaises ». Pays bordier de la région de l’Alsace méridionale, qui s’étend de la région du confluent entre Doubs et Dessoubre jusqu’aux sources de la Largue et de l’Ill, comprenant la région actuellement dite du « Jura alsacien ». Une bonne partie de l’Ajoie se trouve située en Suisse, canton du Jura. D’un éthymon Alisacavum, formé sur le gaulois alisa « falaise », suivi de deux suffixes, -acum qui sert à nommer un endroit précis et -avum plutôt une région. (source : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace)

  Ballon

Nom générique désignant certains sommets du sud des Vosges et de la Forêt Noire ainsi que du Jura suisse. En allemand Belchen, alsacien Balche, la forme française Ballon n’apparait qu’au XVIe siècle. L’influence du mot ballon « grosse balle » est incontestable. Bien qu’il n’y ait pas, à l’origine, de rapport direct entre le nom des ballons et celui du dieu gaulois Belenos, il est aujourd’hui reconnu que plusieurs sommets des Vosges furent des lieux de culte solaire. Par la suite, par un phénomène de réinterprétation, certains toponymistes ont pensé expliquer le nom des ballons et d’autres sommets en bal-, bel-, bol-, bul-, par le nom de Belenos ou de son équivalent romain Apollon, analysé comme a-POL-on . (source : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace)

  Chaume

Spécialement Hautes chaumes : pelouse d’altitude servant de pacage dans les Vosges. Pour les hautes-chaumes, les recherches récentes en palynologie mais surtout en anthracologie (étude des charbons de bois) ont remis en question les hypothèses traditionnelles sur l’origine et l’évolution des hautes-chaumes. Contrairement à ce que l’on pensait depuis longtemps, toutes les hautes-chaumes vosgiennes auraient une origine anthropique liée à des défrichements pratiqués dès le Néolithique. Par conséquent, c’est donc l’activité humaine qui a créé et maintenu ces espaces. ( source : geographie.ens.fr/ site de l’école normale supérieure – département de géographie)

  Hardt, Harth (la)

Tout d’abord, la Hardt est le nom de la grande forêt située à l’est de Mulhouse, ainsi que de la plaine aride qui la jouxte immédiatement au nord. Citée comme viam supra silvam dictam Hart 1279 ; dans d’autres formes anciennes, Hardt est traduit par le latin sa/tus « passage étroit, défilé forestier », Son homophone la Harth s’étend à l’ouest de Colmar et constitue aujourd’hui un vaste domaine viticole. On trouve de nombreuses Hardt ou Harth aussi dans le Pays de Bade. Au sens géographique, ce terme identifie des cônes de déjection caillouteux ou sableux perméables, primitivement forestiers, aux terres peu propices à l’agriculture ; ainsi la Forêt de Haguenau, au terrain sablonneux, est une forêt « de Hardt ». La définition commune est simplement « forêt en hauteur, chemin de forêt en hauteur », ce qui est le cas de la Hardt haut-rhinoise, qui constitue une surélévation par rapport au fossé rhénan et aux rieds. Le sens dérivé de « terrain vague » est plus récent. Explication : Il faudrait postuler une racine pré-germanique AR-T, qui se retrouve peut-être dans le latin aridus « sec, asséché », d’où « ferme (en parlant de la terre) », sûrement dans le latin arduus « élevé, escarpé, ardu » et le gaulois ardu « haut » (cf. Arduenna « Ardennes », nom d’un massif montagneux ; cp. aussi lat. alt[us], etc.). La signification générale de « mouvement de l’eau en direction verticale », qui rend compte à la fois de l’idée de « sécheresse » et du site de nos toponymes alsaciens, semble devoir être retenue pour cette racine AR-T. (source : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace)

  Giessen

Appellation de nombreux cours d’eau dans le ried. Il s’agit de « brunnenwasser » régulièrement grossis d’apports d’eau de l’Ill au printemps et/ou du Rhin en été, dus à la fonte des neiges. Le terme Giessen prend ici, non sans raison, le sens de « déversoir ». Les brunnenwasser sont des ruisseaux issus des affleurements de la nappe phréatique, parfois sous pression parce qu’obligés de crever la croute d’argile. (source : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace)

  Kochersberg

« La montagne de faible hauteur ». Du germanique -berg « montagne », comme suffixe, précédé du radical "kuk-ar, formé sur la racine paléo-européenne KUK, qui marque l’idée de « hauteur », notamment « faible, étroite, instable ». Attraction paronymique de l’aIl. Kocher « réchaud », dérivé de kochen « cuire », du latin coquere id. (source : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace)

  Landgraben

Nom donné parfois à la petite contrée qui sert de marche entre le Haut-Rhin et le Bas-Rhin ; boisée et humide, elle correspond non seulement à un élargissement local des rieds, mais aussi à un espace-tampon historique entre Haute et Basse Alsace, depuis les tribus celtiques et les divisions romaines. Elle apparaît encore aujourd’hui comme une « périphérie » paradoxale en plein centre de l’Alsace, un peu éloignée des plus grandes villes, moins peuplée et moins active que le reste de la plaine alsacienne, et Sélestat n’a jamais pu lui donner grande vigueur.

Le Landgraben est aussi un petit cours d’eau du pays de Hanau, affluent de rive gauche de la Zorn, qu’il rejoint à Mommenheim. Le terme, générique, est utilisé pour de nombreux autres fossés du Ried du Rhin. ( source : http://tresordesregions.mgm.fr)

  Marcairerie ou marcairie

Cabane de berger, ferme d’estive dans les hautes chaumes vosgiennes, où se prépare le fromage.

  Ochsenfeld

La plaine de l’Ochsenfeld s’étend depuis la sortie de la vallée de Thann à l’ouest jusqu’à la Hardt (après Mulhouse) à l’Est, et du Sundgau au sud jusqu’à Ensisheim au nord. L’Ochsenfeld est le nom donnée à la région naturelle de Mulhouse.

L’Ochsenfeld désigne plus familièrement la zone de plaine située au nord-ouest de Mulhouse approximativement délimitée par le triangle Mulhouse-Thann-Guebwiller. Au cœur de l’Ochsenfeld se trouve la Forêt de Nonnenbruch située sur le cône de déjection de la Thur et morcelée par l’activité minière du bassin potassique et qui est partiellement classée comme forêt de protection.

L’Ochsenfeld, littéralement « champ des boeufs » (ail. Ochs « boeuf »), tirerait son nom d’un marché aux bestiaux qui se tenait ou se serait tenu sur cette vaste lande au sud de Cernay. Pourtant, plusieurs indices laissent présumer une autre origine :

- c’est sur l’Ochsenfeld que la majorité des historiens placent la bataille victorieuse de César contre Arioviste (59 av. J.-c.) ;

- là également que, selon une tradition peut-être plus légendaire qu’historique, Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne, fut fait prisonnier en juin 833 par ses propres généraux, qui avaient trahi sa cause pour épouser celle de ses trois fils : « Sous l’Ochsenfeld, que l’on appelle aussi le champ du Mensonge, gisent, dans d’immenses galeries souterraines, les armées des fils maudits de Louis le Pieux. C’est là qu’ils ont trahi leur père. Leurs armées restent, dans la mort, sous l’effet des malédictions qui pèsent sur elles ... ».

- enfin plusieurs légendes parlent d’armées entières gisant, endormies, dans d’immenses galeries souterraines sous l’Ochsenfeld : tantôt celles des trois fils maudits dont il vient d’être question, tantôt celles de Charlemagne lui-même, ou de César : « Il y a bien longtemps, l’armée de l’empereur Charles s’était établie sur la vaste plaine de l’Ochsenfeld. Cette armée avait, jusque là, remporté toutes les batailles, et elle et son chef étaient devenus si fiers qu’un jour elle braqua ses canons vers le ciel et tira. Aussitôt, en punition d’un tel orgueil, toute l’armée fut engloutie sous terre. ». Il paraît que l’empereur Frédéric Barberousse, également, repose vivant sous le Bibelstein, un roc situé au milieu de l’Ochsenfeld. Cette dernière légende possède en outre une signification mythologique.

Pour s’en tenir à notre propos, il y a peu de risque à envisager que le suffixe -feld possède ici le sens de « champ de bataille ». Quant au préfixe Ochs-, plutôt que des « boeufs », on pourrait y voir le résultat, par transmission d’une langue à l’autre, sans traduction comme dans Hohenbourg, de l’adjectif celtique uxello « haut, important ». ou peut-être simplement uxo, qui existait aussi, ce qui ferait remonter Ochsenfeld à un étymon celtique ux(ell)omagos « champ de bataille important ». (sources : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace, crehangec.free.fr/alsa.htm, Wikipedia)

  Outre-Forêt

Le terme relativement récent d’Outre Forêt (« Unterwald ») désigne la région située au nord-est du département du Bas-Rhin, au delà de la forêt de Haguenau qui la limite au sud, bordée à l’est par le Rhin, au nord par la frontière allemande du Palatinat jalonnée de ruines de châteaux forts et à l’ouest par les régions industrielles de Reichshoffen - Niederbronn-les-Bains. Comme son nom le suggère, elle se trouve « au-delà » de la forêt de Haguenau. Zone frontalière marquée par l’histoire, à l’écart des grands axes, mais aussi des itinéraires touristiques les plus convenus, elle a préservé ses propres traditions : architecture à colombages fortement représentée, poterie originale, production viticole excentrée par rapport au vignoble d’Alsace. La Réforme a trouvé ici un terrain très favorable et si certaines communes sont demeurées catholiques (Schleithal) ou partagées entre les deux confessions (Seebach), les plus nombreuses sont entièrement protestantes. Kuhlendorf possède même le seul temple entièrement en pans de bois apparents d’Alsace. (sources : Wikipedia, www.encyclopedie.bseditions.fr)

  Pays de Haneau

Le pays de Hanau est une subdivision géographique de la plaine d’Alsace située à une quarantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Strasbourg. Il recouvre une partie du territoire situé entre le Kochersberg au sud et Haguenau au nord et doit son nom à une ancienne entité territoriale féodale : le [comté de Hanau-Lichtenberg. Depuis la Révolution française le comté de Hanau-Lichtenberg n’existe plus en tant qu’entité féodale. Cependant, au XXIe siècle encore, le vocable pays de Hanau fait perdurer ce territoire.
Le « Pays de Hanau » (« S’Hanauerlandel ») n’est aisé à définir avec précision ni sur le plan historique ni du point de vue géographique, tant les frontières ont varié à travers les siècles au gré des partages, des donations et des guerres entre seigneuries. R. Niderst faisait correspondre en 1930 le pays de Hanau au territoire du canton de Bouxwiller peuplé majoritairement par des luthériens. En 1953, pour le géographe alsacien Étienne Juillard, le pays de Hanau est l’ensemble des collines sous-vosgiennes situées en gros entre Dettwiller au sud et Wœrth au nord, en passant par Bouxwiller, et Pfaffenhoffen mais en excluant Ingwiller. Actuellement, l’unité administrative du Pays de Hanau regroupe un peu plus de 19 400 habitants vivant dans dix-neuf communes dont les plus notables sont Bouxwiller, Ingwiller et Pfaffenhoffen. (sources : Wikipedia, www.encyclopedie.bseditions.fr)

  Ried

Plaine alluviale humide à multiples cours d’eau et bois. « le paysage de roseaux », Du vieux haut allemand hriot « roseau, jonc », all. Ried idem, et par extension « terrain marécageux », Ce que l’on appelle actuellement Ried en Alsace est une notion géographique, désignant d’anciennes zones inondables par le Rhin, avant l’endiguement de celui-ci, ou certains de ses affluents. On distingue :
1) le Grand Ried, qui comprend la zone de Marckolsheim à Rhinau côté Rhin, et celle de Riedwihr à Ebersmunster côté Ill, séparées par une large levée limoneuse entre Widensohlen et Herbsheim ; elles se rejoignent en aval pour descendre jusqu’à Strasbourg ; Les mille hectares du ban de la commune de Rhinau (Bas-Rhin) situés sur la rive droite du Rhin constituent le dernier exemple de forêt galerie tempérée en Europe occidentale.
2) le Ried du Nord de Reichstett à Seltz (région dite Uffried ou Riedgau) ;
3) le Ried de la Zorn au sud de Bischwiller ;
4) le Ried de la Bruche dans le quadrilatère formé par les villages d’Ergersheim, Hangenbieten, Achenheim et Duppigheim ;
5) le Bruch de l’Andlau de Kertzfeld à Blaesheim (all. Bruch, aIs. Bruech « marécage ») ;
6) le Ried de la Doller, de la Thur et de la Lauch, de Reiningue à Herrlisheim.
Certes aujourd’hui la majorité de ces marécages sont asséchés, et seules les régions les plus proches du Rhin conservent une flore et une faune typiques de Ried. Curieusement, on retrouve des Ried aussi en montagne et même en haute montagne (Ried, Schnepfenried, Riedmatten, Lac du Schiessrothried, etc.) Il s’agit là de désigner des marécages ou des tourbières, actuels ou asséchés, hérités des anciens glaciers du début de l’ère quaternaire. (sources : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace, Wikipedia)

  Sundgau

als. Sundgài ou Sundgau. « la région sud ». De sund « sud », ancienne forme du haut allemand et all. Gau « région ». Le terme Sundgau est né en 750, lors du partage du duché d’Alsace formé sous les derniers Mérovingiens en deux comtés, Nordgau et Sundgau. Le Nordgau n’a pas survécu en tant qu’entité politique, alors que le Sundgau a fini par désigner historiquement toute la région de l’Alsace méridionale à partir du cours de la Thur. En effet, même à l’époque féodale, ce territoire garda une certaine unité, grâce aux comtes de Ferrette puis, à partir du XIVe siècle et jusqu’en 1643, aux Habsbourg, qui firent d’Ensisheim leur capitale. Le Sundgau géographique ne désigne qu’une région plus restreinte comprenant le pays des collines au sud de Mulhouse et allant jusqu’à la vallée de la Lucelle.
En réalité, la notion géographique de Sundgau est actuellement empreinte de paradoxe : dans l’esprit de ses habitants, il ne commence plus à hauteur de la Thur mais, au nord et à l’est, aux premiers contreforts du Horst de Mulhouse (ni Mulhouse même, ni Saint-Louis n’en font partie) ; à l’ouest, c’est la portion d’autoroute entre Eteimbes et Morschwiller-le-Bas qui constitue la meilleure matérialisation de cette frontière « culturelle ». Altkirch est aujourd’hui considérée comme la capitale du Sundgau, ce qui permet de distinguer trois sous-régions : le Sundgau occidental (région de Dannemarie jusqu’à Burnhaupt, Heimsbrunn, Hochstatt, et vallée de la Largue jusqu’aux confins du Territoire de Belfort et de la Suisse romanophone), le Sundgau septentrional (au nord de la route d’Altkirch à Bâle, dite Hochi Stros, jusqu’au Rebberg de Mulhouse) et enfin le Sundgau méridional, qui comprend tout le sud de cette route ainsi que la haute vallée de l’Ill, jusqu’au Jura.
Curieusement, seul ce dernier Sundgau est considéré par les autochtones comme le « vrai » Sundgau. En fait, plus on va vers le sud, plus on est dans le Sundgau : tel résident du Naegeleberg de Riedisheim qui se dit habiter déjà « sur la première colline du Sundgau », va manger des carpes frites « dans le Sundgau », à Carspach ; tel habitant de Landser va se promener le dimanche « dans le Sundgau », sur les contreforts qui dominent Ferrette. Tel citoyen d’Altkirch va rendre visite à sa vieille mère, qui habite Wolschwiller « dans le Sundgau ». Ainsi, ce qui est spécifique du Sundgau semble aller en s’intensifiant jusqu’à atteindre son paroxysme au lieu même où il disparaît, quelque part du côté des sources de l’Ill et de la Largue, cédant la place à l’Ajoie ou, si l’on veut, à ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui le « Jura alsacien ». (sources : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace, www.sundgau-sudalsace.fr)

  Vosges

als. Vogese, aIl. Vogesen, montagne qui borde l’Alsace à l’ouest ; D’un étymon pré-celtique Wosak-(o), formé de la racine paléo-européenne WOS, WAS. Vosges « forme affaissée, abaissée » (ou « dégonflée ») suivie du suffixe -ac-ïo,um). Comme le suggère la mention du poète Lucain Vosegi curvam rupem « la roche incurvée des Vosges », ce seraient les contours arrondis, adoucis et peu élevés des surrections constituant le massif qui lui auraient donné son nom. (source : La grande encyclopédie des lieux d’Alsace)

  La vallée de la Bruche

Cette vallée a une unité politique certaine ; on y parle un patois d’origine lorraine assez différent du parler alsacien de la plaine et de celui des vallées alentour ; ce fut longtemps l’un des principaux passages commerciaux entre la Lorraine et l’Alsace.
Les villes et principaux villages de la vallée de la Bruche sont : Saales, Bourg-Bruche, Saulxures, Saint-Blaise-la-Roche, Fouday, Wildersbach, Rothau, Natzwiller, Schirmeck, La Broque, Barembach, Russ, Hersbach, Wisches, Lutzelhouse, Grendelbruch, Muhlbach, Mollkirch, Urmatt, Heiligenberg, Still, Dinsheim, Mutzig. Après Mutzig, la vallée se confond avec la plaine d’Alsace.

 

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Site mis à jour le 16 février 2015
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