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Les unités de paysages

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Dynamiques et enjeux paysagers des Vosges Moyennes

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18 août 2014

  DYNAMIQUES PAYSAGERES DES VOSGES MOYENNES

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Vosges moyennes minute de la Carte d’Etat-major 1830
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Vosges Moyennes photo aérienne IGN 1951
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Vosges Moyennes photo aérienne IGN 2012

Une fermeture paysagère depuis les années 1950

La comparaison des deux photographies aériennes montre la fermeture des paysages depuis les années cinquante : la progression forestière a accompagné la déprise agricole dans les vallées. A partir des années 1950, les vallées de la Bruche et de Villé, subissent le contrecoup de la fermeture des industries textiles. Avec le déclin des ouvriers-paysans, les prés et champs qui maintenaient le paysage ouvert dans les vallées et sur les replats des versants, régressent. Les terres labourées, bien visibles sur la photo aérienne de 1950, disparaissent au profit de prairies ou de petites parcelles d’épicéas ou de friches. Les pâturages communaux commencent à s’enfricher et beaucoup seront boisés dans les années cinquante - soixante-dix, refermant drastiquement le paysage sur les hauteurs.
Les espaces ouverts entre les villages et la forêt, jusque-là tenus par l’agriculture, disparaissent progressivement, refermant le paysage autour des lieux d’habitation par évolution spontanée vers le boisement des anciens vergers, jardins, vignes, espaces de déprise agricole. Les vallées les plus étroites sont alors souvent coupées par des écrans végétaux dans le fond de vallée (ripisylves, friches, micro boisements de conifères).
Le val de Villé a mieux résisté à ce déclin agricole car il bénéficiait de terrains moins pentus dans sa basse vallée. A partir des années 1980 se sont mis en place des politiques visant à lutter contre la fermeture paysagère par un soutien à l’agriculture de montagne, qui ont permis la réouverture de plusieurs terrains en fond de vallée ou de communaux.

L’extension urbaine dans les basses vallées

Si les évolutions bâties sont restées modérées dans les villages des hautes vallées, il en va tout autrement dans les basses vallées de la Bruche ou du Val de Villé où les extensions urbaines ont été importantes. Dans la vallée de la Bruche, la proximité de l’agglomération strasbourgeoise et création d’une voie rapide de Molsheim à Schirmeck ont entrainé un fort développement urbain créant par endroits des continuités urbaines entre les bourgs. Dans le Val de Villé le même phénomène s’observe avec la construction de nombreux lotissements dans les bourgs de la basse vallée.

Les premières extensions urbaines insérées dans le tissu urbain existant

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Extension le long de la rue principale en continuité du bâti ancien à Still. Les volumes conservent un rapport direct à la rue, par le faible recul de l’habitation, et leur insertion dans la pente. La maison s’oriente pignon ouvert sur la vallée et l’accès à l’habitation se situe sur le côté de la parcelle par la grande façade.
Dans nombre de villages de fond de vallée, les premières extensions urbaines de la première moitié du XXe siècle s’inscrivent dans la continuité du tissu urbain existant, le long de la rue principale.
Ici, à Still, dans la vallée de la Bruche, les premières constructions à usage d’habitation (1920-1960) s’installent en limite du village le long de la rue principale. Sur des parcelles en lanières, les volumes conservent des proportions issues du bâti traditionnel : un volume unique perpendiculaire à la rue en léger retrait, ménageant des vides de jardins entre les constructions.

Des opérations récentes de lotissements en rupture avec le cadre rural des villages

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A Oberhaslach, extension du bourg sur les prés en périphérie du village. (fond street view)
Depuis les années 1980, principalement le long des vallées principales des Vosges Moyennes, la pression foncière contribue à la modification des paysages urbains par de nombreuses opérations de lotissements de maisons individuelles. Nécessitant une importante emprise foncière, du fait de la surface généreuse des parcelles créées, le lotissement s’installe à l’extérieur du village, sur d’anciennes prairies qui fabriquaient jusqu’alors l’ouverture paysagère en lisière de forêt.
L’urbanisation des prés des coteaux entraine la disparition des continuités paysagères entre bourg et forêt. La structure bâtie des hameaux se trouve englobée dans ces nouvelles continuités urbaines.
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Ici, à Oberhaslach, les maisons s’implantent librement sur les parcelles redécoupées de part et d’autre d’une nouvelle voie d’accès. Le jardin qui entoure la construction n’est que la résultante de l’implantation du bâti, et les modelés de terres sont fréquents pour adapter le terrain à la maison (talus, buttes,…).
En situation de promontoire sur les coteaux, ces nouvelles constructions, dont la forme bâtie et architecturale est librement inspirée de différents styles (jeux de toitures, diversité des implantations, des hauteurs et des gabarits,…), n’entretiennent pas de liens avec la forme urbaine héritée du noyau villageois. Les liens de covisibilité sont très présents et l’architecture produite s’impose aux valeurs paysagères du site.

  ENJEUX PAYSAGERS DES VOSGES MOYENNES

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Vosges Moyennes bloc-diagramme enjeux paysagers

Maintenir les ouvertures agricoles des chaumes et des fonds de vallée

Les Vosges Moyennes sont majoritairement boisées mais possèdent encore des ouvertures agricoles dans les fonds de vallées et sur les versants ou les crêtes (petites chaumes). Le Val de Villé, plus agricole, constitue une exception avec un paysage contrasté et graphique. Le paysage s’est considérablement refermé avec la déprise agricole depuis quelques dizaines d’années. On observe des états intermédiaires où les arbres sont en train de conquérir des prairies. Cela ne donne que plus de valeur aux espaces agricoles ouverts, qui forment un contrepoint attractif au sein du massif. Ces ouvertures s’affirment comme des endroits remarquables et offrent depuis les versants de nombreuses vues en belvédère. Elles apportent une tonalité lumineuse et une respiration appréciable qui animent le paysage, par ailleurs uniformisé par la forêt. Ceci est d’autant plus important qu’elles sont souvent habitées et constituent alors un atout pour le cadre de vie. Le maintien des ouvertures, voire leur développement, constitue donc un enjeu important dans la perception de ce paysage de moyenne montagne.

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Maintenir les ouvertures agricoles des chaumes et des fonds de vallée

Quelques pistes d’actions envisageables
- Pérenniser l’ouverture des prairies par une gestion agricole. Conserver des groupes de pâtures de taille suffisante pour conserver un attrait pour les agriculteurs.
- Mettre en place une gestion alternative en l’absence de reprise agricole.
- Remettre en prairie les micro-boisements de conifères qui ont grignoté l’espace ouvert.
- Restaurer la continuité des ouvertures dans les fonds de vallée. Remettre en contact les petites ouvertures proches.
- Maîtriser le foncier aux endroits les plus sensibles (fort impact visuel, lieux stratégiques, pression urbaine).
- Eviter le mitage des ouvertures agricoles par l’urbanisation. Maintenir les espaces agricoles ouverts autour des villages et hameaux.
- Limiter les friches, les saules et les arbres pour conserver les ouvertures des fonds.
- Limiter la descente des boisements vers le fond de vallée. Eviter toute plantation forestière sur les prés en hauteur ainsi que dans les fonds.
- Ouvrir des vues depuis les routes suivant les fonds de vallée et depuis les routes des versants.
- Reconquérir et pérenniser les ouvertures agricoles des petites chaumes.
- Renouveler des arbres isolés ou les vergers qui animent les prairies.

Maitriser l’évolution des versants forestiers

Plus que dans les Vosges du Nord, l’amplitude du relief, les belvédères et les covisibilités donnent une ample perception des versants boisés. Ils constituent la toile de fond et la limite visuelle du paysage. Leur gestion a donc un fort impact dans le paysage. Les paysages forestiers sont par endroits marqués par des plantations de résineux avec des formes géométriques qui artificialisent le paysage. Cela est renforcé par leur port dressé et par leur coloration sombre en toutes saisons qui focalisent le regard. La taille des parcelles doit également être prise en compte pour éviter l’effet de mitage ou d’uniformisation des versants. Les problèmes s’estompent dès lors que le peuplement retrouve une diversité, soit par des parcelles mixtes, feuillus et conifères, soit par une gestion jardinée. Cet enjeu est particulièrement important dans cette unité paysagère, compte tenu des larges vues panoramiques ponctuelles mais lointaines, donnant à voir de larges ensembles de versants.

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Maitriser l’évolution des versants forestiers

Quelques pistes d’actions envisageables
- Privilégier les boisements mixtes et la gestion irrégulière sur les versants les plus visibles.
- Eviter un mitage du manteau forestier suite aux coupes à blanc suivies d’un enrésinement.
- Eviter d’intervenir sur des surfaces trop importantes sur les versants en covisibilité.
- Ne pas pratiquer les coupes de régénération sur des surfaces géométriques calées sur le parcellaire : privilégier des plages d’intervention dont les limites épousent les formes des versants.
- Eliminer les micro-boisements de conifères sur les versants ouverts.
- Maintenir des lisières forestières de qualité le long des chemins et des routes. Privilégier les boisements mixtes ou feuillus sur les lisières les plus visibles.
- Gérer les abords des boisements pour éviter les friches qui gomment les limites franches.

Valoriser les modes de découverte

Les Vosges sont visitées par de nombreux d’habitants de la Plaine, du Piémont et d’au-delà, attirés par les paysages montagnard et des ambiances plus « nature ». La diversité des itinéraires, des dénivelés, des vues, doivent être l’occasion de révéler la richesse des paysages. parfois, les couloirs forestiers des longues traversées forestières peuvent paraître monotones. La gestion des lisières forestières le long des routes doit chercher à éviter de constituer des murs végétaux trop opaques ou uniformes afin de conserver un paysage attractif. Plus haut sur les versants, les points ou les itinéraires en belvédère peuvent se fermer au fil du temps, faute d’une gestion suivie de la végétation arborée. La mise en valeur des chemins constitue également un enjeu important dans cette unité. Les nombreux évènements qui animent les parcours méritent d’être entretenus et mis en valeur : franchissement d’un cours d’eau, point de vue sur la vallée ou le village, traversée de vallée, point d’arrêt…

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Valoriser les modes de découverte

Quelques pistes d’actions envisageables
- Retrouver et maintenir des points de vue depuis les hauts.
- Soigner les itinéraires en balcon en dégageant ou en préservant les vues.
- Maintenir quelques points de vue ouverts lors des coupes forestières.
- Moduler les lisières forestières et mettre en valeur les carrefours.
- Soigner les abords des ponts (dégager la végétation, créer des aires d’arrêts).
- Dégager des points de vue sur l’eau.
- Soigner les abords des virages en épingle, créer des points d’arrêt, entretenir les points de vue.
- Aménager des points d’arrêt au niveau des panoramas qui s’y prêtent. Choisir un vocabulaire simple et de qualité (parapet, platelage, balcon).
- Installer un mobilier de qualité (barrière, parapet, soutènements) le long des routes.
- Soigner l’entretien des talus ou des murs de soutènement situés au-dessus de la route. Mettre en valeur les affleurements rocheux.

Maitriser les extensions des villages

Les villages occupent plusieurs types de situations dans les Vosges Moyennes : versants, replats d’altitude, pied de versant ou encore fond de vallée. Les villages perchés, groupés dans une clairière agricole, moins accessibles, ont peu évolué. Mais quelques constructions mal positionnées peuvent suffire à changer considérablement le caractère du village. La silhouette du village devient plus banale, ou moins lisible, si elle est masquée par un lotissement, un bâtiment agricole, un pavillon. Toute transformation nécessite une grande vigilance pour accompagner l’évolution des villages perchés.
Les vallées (Bruche, Giessen) ont fédéré la principale partie de l’urbanisation des Vosges Moyennes. Celle-ci s’étend, en périphérie de noyaux villageois anciens, le long des routes du fond de vallée et sur les versants ensoleillés. Le risque, en fond de vallée, est de voir se développer des « conurbations » étirées, sans forme urbaine, qui banalisent le paysage tant à l’échelle des villes qu’à celle de la vallée. La progression de l’urbanisation sur les versants surplombant les centres anciens doit être étudiée finement pour ne pas banaliser les silhouettes des bourgs. Là encore la question n’est pas le développement mais la façon dont il est fait, entre ajouts successifs et délaissement des formes plus anciennes ou des secteurs industriels. Un équilibre reste à trouver entre réhabilitation/densification et consommation d’espaces encore libres. Cela passe aussi par une réflexion sur les centralités urbaines, entre héritage industriel et nouveaux modes d’habitation.

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Maitriser les extensions des villages

Quelques pistes d’actions envisageables
- Prôner un développement durable et économe de l’espace dans les documents d’urbanisme.
- Prendre en compte les logiques d’implantation du bourg dans son site, valoriser les éléments qui donnent au bourg son côté unique.
- Harmoniser le développement en fonction du relief.
- Se développer autrement que par l’étalement urbain. Maîtriser l’urbanisation linéaire.
- Maintenir les coupures vertes entre les villages pour éviter l’effet agglomération.
- Relier les lotissements entre eux pour former des quartiers en lien avec le centre bourg.
- Réutiliser les emprises industrielles. Veiller à l’impact paysager des bâtiments d’activité.
- Soigner les périphéries des villages : plantations, prairies, chemin, jardins, vergers. Préserver les espaces agricoles de prairie qui forment des respirations entres les villages.
- Déboiser pour bâtir aux emplacements stratégiques.
- Conserver l’ouverture des clairières villageoises en hauteur. Eviter de les combler par l’urbanisation.

Dynamiser les centres urbains et soigner les espaces publics

L’évolution du village ou la construction de nouveaux équipements nécessite une réflexion d’ensemble. L’enjeu est de préserver ce qui a une valeur et de trouver une nouvelle harmonie avec les aménagements envisagés. Les développements plus récents de l’urbanisation ont tourné le dos aux centres anciens, et en sont souvent déconnectés. L’intérêt serait de trouver une nouvelle harmonie en redonnant une attractivité aux centres tout en les reliant aux lotissements. Ceux à venir pourraient plutôt s’inscrire dans une logique de quartiers. La valorisation des centres bourgs passe aussi par des opérations destinées à valoriser l’habitat ancien existant et les espaces publics. La qualité des aménagements des rues et des places est importante pour l’image du bourg et le cadre de vie des habitants. Les espaces publics nécessitent des interventions ciblées avec un vocabulaire adapté à ces lieux ruraux et industriels. Les composantes villageoises (entrée, silhouette, usine, maison ouvrière, fontaine, rivière…) méritent d’être mises en valeur.

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Dynamiser les centres urbains et soigner les espaces publics

Quelques pistes d’actions envisageables
- Requalifier le bâti en centre bourg. Réutiliser les emprises industrielles.
- Aménager les entrées de bourg avec simplicité pour marquer la transition de la route à la rue.
- Valoriser les espaces publics. Trouver un vocabulaire simple mais de qualité pour les aménagements des espaces publics.
- Préserver le cachet des places.
- Relier les lotissements pour recréer des quartiers connectés au centre ancien.
- Valoriser les abords des cours d’eau, du canal, des fontaines dans les villages et les bourgs
- Prévoir dans toutes extensions urbaines des espaces publics structurants de qualité.
- Privilégier l’utilisation de matériaux locaux dans les aménagements.

Révéler l’eau

L’eau est bien présente dans les Vosges Moyennes mais finalement peu visible. Elle traverse les villages et les bourgs, étant à l’origine de leurs établissements et du développement artisanal ou industriel. Cet élément important du paysage mérite d’être mis en valeur. L’ouverture visuelle des fonds de vallée permet de révéler la présence des cours d’eau (passage de la ripisylve, visibilité des méandres). Le passage de l’eau établit également un lien fort avec les habitations, donnant un formidable atout aux espaces publics. Tout un petit patrimoine à mettre en valeur se décline également : biefs, rigoles, fontaines, lavoirs… L’entretien des ruisseaux, leur accessibilité, le maintien de ponts en pierre, la gestion des fonds et des ripisylves participent à produire un paysage attractif. Cela vient également appuyer la démarche Trame Bleue/ Trame Verte [1] des liaisons écologiques.

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Révéler l’eau

Quelques pistes d’actions envisageables
- Ouvrir les abords des cours d’eau pour les rendre visibles dans le paysage. Maintenir des espaces ouverts en prairie près des cours d’eau.
- Soigner les abords des ponts (ouverture, perspective) qui constituent des points de découverte privilégiés.
- Donner accès au cours d’eau. Créer ou rouvrir des chemins.
- Utiliser l’eau comme élément fondateur des espaces publics dans les villages.
- Orienter les nouvelles constructions en tenant compte du passage de l’eau.
- Retrouver des emprises publiques le long des cours d’eau en ville.
- Gérer la ripisylve qui signale le passage de l’eau.
- Restaurer le petit patrimoine lié à l’eau avec un vocabulaire simple.

Accueillir dans le respect des sites - Valoriser l’histoire locale et la géologie

Plusieurs éléments historiques ou naturels apportent une qualité spécifique au paysage par l’ambiance induite ou bien leur emplacement. Ils peuvent aussi constituer des images fortes, parfois symboliques, exportées au-delà des Vosges. Tout d’abord plusieurs sommets emblématiques (Mont Saint-Odile, le Climont ou le Donon) constituent des points de visites importants, typiques des Vosges Moyennes. Des châteaux moyenâgeux en ruine ou autres forteresses se découvrent dans des ambiances plus mystérieuses et intimes. Plusieurs lieux de commémoration (Struthof, Donon, Schirmeck…) rappellent les évènements tragiques de la guerre. Des sites dédiés à la pratique du ski (Champ de feu, Hohwald…) impriment la marque des pistes sur les versants. Dans tous ces lieux fréquentés, la qualité des aménagements d’accueil constitue un enjeu important : stationnement, routes d’accès, belvédère, chemins, infrastructures hôtelières/restaurations, informations…

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Accueillir dans le respect des sites

Quelques pistes d’actions envisageables
- Conserver les ambiances spécifiques à chaque lieu en lien avec son histoire.
- Gérer la végétation pour leur conserver un pouvoir attractif.
- Prévoir des aménagements de fréquentation de qualité et respectant les lieux (sentier, belvédère, stationnement).
- Maitriser l’urbanisation pour éviter les covisibilités banalisantes.
- Eviter les tracés trop artificiels des pistes de ski sur les versants.
- Evaluer les équipements selon leur perception tout au long de l’année, notamment pour les sites aménagés pour le ski.

  REPERES BIBLIOGRAPHIQUES

Paysages
- Référentiel paysager du Bas-Rhin, Secteur vallée de la Bruche. 2009 ADEUS – Conseil général du Bas Rhin
- Le paysage c’est l’affaire de tous ! 20 années d’actions paysagères en Haute-Bruche. 2005 – CDrom. Com de Com de la Haute-Bruche
- La Haute-Bruche vue d’avion. 2005 – CDrom. Com de Com de la Haute-Bruche. Opus species
- Etude paysagère du Val de Villé. 1997- Com. de Com. du Canton de Villé
- Projet paysager et programme d’actions pour la vallée de la Bruche dans sa partie avale. 1995- District de la vallée de la Bruche
- Etude paysagère de la vallée de la Bruche. 1992- District de la vallée de la Bruche
- Les paysages dans l’aménagement du massif Vosgien. 1976- OREAM Lorraine, ODEA Alsace, Mission régionale de Franche-Comté

Géographie
- Les milieux forestiers dans les Vosges gréseuses lorraines. 1999 - Région Lorraine, CRPF Lorraine-Alsace, ONF Lorraine
- Le choix des essences forestières dans les Vosges alsaciennes. 1993 -Région Alsace, CRPF Lorraine-Alsace, ONF Alsace
- L’Alsace et les Vosges. Géologie, milieux naturels, flore et faune. 1998 -Yves Sell- ed. Delachaux et Niestlé

Urbanisme et architecture
- La Haute vallée de la Bruche. Inventaire général, ADAGP. Editions Lieux-Dits. 2005
- Alsace, l’architecture rurale française. Ouvrage de Marie-Noëlle Denis et Marie-Claude Groshens. Editions A Die. 1999
- Un projet pour la vallée de la Bruche. 1995- CAUE du Bas Rhin
- Site Internet : Alsace, la maison alsacienne : www.encyclopedie.bseditions....

[1] La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques. Cet outil d’aménagement du territoire vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, qui permette aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer,... En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.
Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales (corridors écologiques). La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient.

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Site mis à jour le 16 février 2015
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