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Dynamiques et enjeux paysagers de l’Agglomération Strasbourgeoise

DYNAMIQUES PAYSAGERES DE L’AGGLOMERATION STRASBOURGEOISE

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Agglomération Strasbourgeoise minute de la Carte d’Etat-major 1830
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Agglomération Strasbourgeoise aérienne IGN 1951
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Agglomération Strasbourgeoise aérienne IGN 2012

Le port et la canalisation du fleuve

Le plan de l’Etat-major nous montre le Rhin avant les grands aménagements de Tulla. Le fleuve présente de nombreux bras divaguant sur plusieurs kilomètres de large, au milieu de la forêt rhénane. En 1956, la photo aérienne nous présente le Rhin rectifié avec la création d’un lit mineur unique, aussi rectiligne et large que possible. Les canaux issus de l’aménagement des fortifications de Conrath (réalisé entre 1875 et 1884) cernent le cœur strasbourgeois. La photo aérienne de 2012 montre l’aménagement du port autonome de Strasbourg qui s’étend sur environ 10 kilomètres en bord du fleuve. La domestication du fleuve qui s’est traduite par l’endiguement du Rhin, son tracé rectiligne tel une infrastructure routière, ses darses portuaires et écluses, donnent une ambiance industrielle à la bande rhénane strasbourgeoise.

Un paysage dont les logiques paysagères sont moins lisibles

La carte d’Etat-major révèle une occupation du sol intimement liée à la topographie, où bourgs, prairies, cultures et bois occupent chacun un terroir spécifique dans la plaine.
Les alignements d’arbres le long des routes et des canaux étaient encore structurants dans le paysage des années 1950. Ils ont quasiment disparus aujourd’hui le long des routes. Le long du canal, où ils ont subsisté, leur rôle paysager a évolué car ils ne sont plus perceptibles de loin à cause de l’urbanisation qui a cloisonné les vues, mais apportent toutefois ombrage et intimité aux bords du canal, participant ainsi à la qualité paysagère de cet ouvrage.

Des cours d’eau peu lisibles
Ainsi dans les vallées, la différence de répartition entre prairies et cultures est très nette jusqu’aux années 1950. En 2012, cette différence a disparu au profit des cultures de céréales et de maïs en grandes parcelles. Les rivières sont aujourd’hui beaucoup moins lisibles. L’extension urbaine, les infrastructures et la croissance des ripisylves ont contribué à cloisonner le paysage et les ouvertures paysagères le long de l’eau sont devenues rares.

Les grandes infrastructures qui brouillent la lisibilité de la géographie
Dans ce territoire à la topographie peu marquée, le jeu des remblais-déblais et des carrefours dénivelés qui accompagnent les grandes infrastructures a été dévastateur, d’autant qu’ici ces axes pénètrent au cœur de l’agglomération. Là où les canaux du XIXe composaient un nouveau paysage avec les alignements d’arbres, les maisons éclusières, les ouvrages d’art, les infrastructures contemporaines ont créé de véritables coupures urbaines et paysagères, entourées de délaissés et de longues zones d’activités.

L’explosion urbaine et la fermeture des paysages

La croissance urbaine, le recul de l’agriculture ont entrainé une fermeture paysagère dans l’agglomération. Le long des cours d’eau, les ripisylves, très maîtrisées dans les années cinquante, se sont considérablement épaissies, contribuant à la fermeture paysagère. Les espaces ouverts sont devenus rares et peinent aujourd’hui à apporter un réel contrepoint à l’échelle de l’agglomération.

La photo aérienne des années cinquante laisse entrevoir le début de la grande vague d’étalement urbain. La ville est sortie de ses remparts du XIXe jusqu’à former une vaste conurbation avec les communes voisines qui a aujourd’hui rejoint la ligne des forts du XIXe siècle. Le développement de la maison individuelle a profondément transformé le territoire. Les couronnes des villages ont perdu leur transition paysagère de vergers et de jardins entre urbanisation et champs. Zones d’activités, lotissements et quelques grands ensembles constituent aujourd’hui les couronnes urbaines. La lisibilité même de la ville s’en trouve perturbée. La consommation foncière est très importante notamment dans la deuxième couronne de la CUS qui a produit entre 1976 et 2002 20 % des logements de la Communauté urbaine pour 60 % du foncier consommé. En parallèle, la surface agricole s’est considérablement réduite, 110 hectares de sol sont consommés chaque année dans la CUS, soit 2 800 hectares entre 1976 et 2002. L’espace agricole est perçu comme un réservoir d’extension urbaine alors que les terres ainsi sacrifiées sont à forte valeur agronomique. (sources : PLH CUS 2009 et SCOTERS)

Une juxtaposition de secteurs urbains autonomes

S’appuyant sur le renforcement des infrastructures de desserte et de liaison automobiles, l’urbanisation depuis la seconde moitié du XXe siècle a fait abstraction du socle géographique du territoire. Il en résulte aujourd’hui un modèle urbain fragmenté, composé d’une juxtaposition de secteurs monofonctionnels (zones d’activités, zones commerciales, lotissements pavillonnaires,…)
La situation est d’autant plus frappante dans les anciens villages agricoles de la périphérie de Strasbourg, où la forte pression foncière a engendré de nombreuses extensions urbaines. Pour exemple, le village de Mittelhausbergen, de type village-rue a vu sa superficie urbanisée multipliée par 6 en un peu plus de 50 ans, par les opérations successives de lotissements pavillonnaires et de zones d’activités.

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Exemples d’extensions urbaines sur les communes de Oberhausbergen et Mittelhausbergen, à l’ouest de Strasbourg. Un développement sectorisé sans lien avec le territoire et qui morcelle le paysage agricole. (fond street view)

Le paysage urbain a été profondément bouleversé, par la disparition des espaces agricoles qui entouraient le village ancien et par le morcellement des espaces urbains « au coup par coup » sans vision d’ensemble. Ces nouveaux quartiers d’habitat individuels offrent un modèle d’urbanité dispendieux en espaces extérieurs privatisés, et de bien maigre qualité tant au niveau des espaces publics que des lisières urbaines.

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La rue en impasse de ce lotissement d’habitations est la résultante du découpage des nouvelles parcelles. Chaque construction développe son propre vocabulaire architectural et il ne se dégage aucune cohérence d’aménagement et de paysage susceptible de définir une identité à ce lieu. Lingolsheim (fond street view)

Dans les secteurs récents d’habitat pavillonnaires, l’espace public de la rue se banalise. Partout l’on retrouve sensiblement les mêmes composantes urbaines : élargissement de l’emprise de la chaussée, recul des constructions sur les parcelles, disparition des modes d’implantation et d’organisation traditionnels des bâtiments.




Une lisière urbaine sans cesse repoussée

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Lisière urbaine à Mundolsheim. La clôture est révélatrice de l’absence de relation entre le milieu urbain et les espaces agricoles. L‘absence de transition ne permet pas d’offrir un cadre de vie de proximité très attractif.

L’urbanisation par secteurs expose régulièrement les milieux agricoles à la poussée des lotissements ce qui aboutit au déplacement constant du front urbain, au-delà de sa limite. Opération après opération, le front urbain s’étend sur des anciennes parcelles agricoles, créant de nouvelles voies qui permettent de distribuer un certain nombre de parcelles à bâtir.
Ce phénomène de périurbanisation généralisé sur l’ensemble du territoire de l’agglomération de Strasbourg modifie la lisière urbaine qui perd son identité villageoise (ceinture de petites cultures et de vergers, chemins,…) et s’appauvrit pour ne devenir qu’une simple clôture en attente d’une prochaine extension urbaine. Le paysage alors généré pose à la fois la question de sa valorisation paysagère et de la complexité des liens qui définissaient la relation entre village et agriculture ou village et milieu naturel.

ENJEUX PAYSAGERS DE L’AGGLOMERATION STRASBOURGEOISE

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Agglomeration strasbourgeoise bloc-diagramme enjeux paysagers

Retrouver un lien avec le Rhin

Le Rhin, fleuve canalisé côté français, constitue un élément majeur des paysages de l’Alsace. L’agglomération de Strasbourg le jouxte sur plusieurs kilomètres avec ses darses, son port, ses forêts alluviales, ses confluences avec l’Ill et les canaux. Deux ponts traversent le Rhin, un au niveau de Kehl et l’autre plus au sud avec la RN 453.
Au fil du temps l’urbanisation de Strasbourg c’est rapprochée du Rhin. Aujourd’hui les espaces au contact avec le Rhin constituent un fort enjeu pour donner une nouvelle dynamique à l’est de Strasbourg, le développement s’étant plutôt pour l’instant orienté vers l’ouest dans la Plaine agricole avec un étalement de l’urbanisation. Des actions d’aménagements sont entreprises pour valoriser ce patrimoine portuaire et développer certains périmètres (Secteur des deux rives). L’évolution du foncier, la déprise de certains bâtiments ou encore de certains secteurs du port donnent une formidable opportunité pour consolider, en complément, le cœur d’agglomération en renforçant les fonctions métropolitaines (Equipements culturels et commerciaux, activités, logements). L’intérêt est de remettre en synergie et communication toute la frange est avec le reste de l’agglomération.

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Retrouver un lien avec le Rhin

Quelques pistes d’actions envisageables
- Tirer parti de la présence de l’eau comme élément de composition urbaine fédérateur dans les futurs quartiers en interface avec le Rhin : port au pétrole, quartier des deux rives et quartier Danube.
- Créer des liaisons (circulations douces, trames vertes) entre le Rhin, la ville centre et le reste de l’agglomération.
- Mettre en valeur les franchissements du Rhin et leurs abords.
- Requalifier les bâtiments historiques désaffectés du port.
- Conserver les ouvertures à proximité du fleuve.
- Donner accès à l’eau.
- Créer des opérations innovantes d’urbanisation en rapport avec la présence de l’eau.
- Soigner les abords du port et mettre en scène ses activités.

Qualifier les pénétrantes et affirmer les entrées de ville

Strasbourg, ville patchwork aux multiples satellites et avec un développement en « archipel » par secteur entre les parties inondables, comporte un système de grandes pénétrantes rayonnantes en étoile venant du Kochersberg et de la Plaine. Les RN 4, RD 31, ou encore la RD 41 anciennement plantées donnaient des traits d’union qualitatifs avec la ville. La progression de l’urbanisation en deuxième et troisième couronne a fortement transformé les abords de ces voies convergentes vers le centre ancien. Il existe des seuils successifs liés à l’entrée dans l’agglomération avec l’alternance de noyaux urbains et d’espaces encore ouverts agricoles. La qualité de l’aménagement de ces voies mérite une attention pour obtenir une harmonie avec les lieux qu’elles traversent, marquer les transitions urbaines ou au contraire affirmer la rupture des entrées, passer de la route à la rue. Pour cela il est nécessaire d’éviter les langages routiers stéréotypés (voies rapides, routes en milieu urbain) au profit d’aménagements à caractère plus urbains (boulevard urbain). Il est important de raisonner sur la transversalité de l’infrastructure plutôt qu’uniquement son rôle de transport linéaire qui cloisonne l’espace. Cette démarche d’adaptation de l’infrastructure au contexte et de raisonnement global du développement urbain permet d’améliorer la qualité du cadre de vie.

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Qualifier les pénétrantes et affirmer les entrées de ville

Quelques pistes d’actions envisageables
- Aménager systématiquement les entrées de ville pour marquer la transition de la route à la rue. Créer de véritables boulevards urbains si nécessaire.
- Faire muter progressivement les principales infrastructures de cœur de ville (A 350 - A35 - RN4) qui apparaissent comme des coupures importantes dans la trame urbaine et paysagère de l’agglomération.
- Qualifier et aménager les abords des zones de développement (zone commerciale, équipement, lotissement) le long des voies pénétrantes : Plaine des Bouchers, Raffineries à Reichstett.

Valoriser la forte présence de l’eau / Utiliser l’eau comme élément structurant

L’eau a dictée une partie de l’implantation de l’urbanisation. Strasbourg s’est implanté à l’origine à l’intersection des voies romaines et de l’Ill en relation avec un ancien bras du Rhin. La nappe phréatique étant sous jacente, l’inondation des parties basses a créée une organisation de type « insulaire » des constructions par secteur. Elle a même servi de système défensif en pouvant s’étendre au niveau des glacis. Si l’eau est déjà bien valorisée dans la partie ancienne de Strasbourg entourée des bras de l’Ill, cela n’est pas forcément le cas à une échelle plus large sur l’ensemble de l’agglomération. Ce ne sont pourtant pas les opportunités qui manquent compte tenu de la présence de l’Ill, de la Bruche ou encore des canaux. L’entrée et la traversée de l’agglomération par ces axes « verts » donnent une formidable opportunité d’affirmer la présence continue de l’eau dans la ville. Ces axes seraient par exemple à utiliser pour instaurer de nouvelles voies de communication douces, d’inverser des secteurs de développement ou de quartiers existants en les recentrant sur le passage de l’eau ou bien encore de révéler visuellement le passage de l’eau.

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Valoriser la forte présence de l’eau / Utiliser l’eau comme élément structurant

Quelques pistes d’actions envisageables
- Ouvrir la végétation aux abords des cours d’eau
- Aménager des accès aux berges.
- Créer un réseau de circulations douces en lien avec l’eau.
- Mettre en valeur l’eau lors des traversées par les axes routiers.
- Organiser les espaces publics et les nouvelles constructions en tenant compte du passage de l’eau. Recomposer de véritables fronts urbains le long des cours d’eau.
- Révéler les confluences entre les différentes voies et cours d’eau.
- Entretenir et replanter les alignements d’arbres le long des canaux.
- Valoriser les abords des cours d’eau dans les villages et les bourgs.

Révéler la ville dans son site

L’extension de la nappe urbaine de l’agglomération de Strasbourg a eu tendance à gommer les repères historiques ou géographiques. Les modes de déplacements rapides (Autoroute, rocade) en ont également brouillé ou évincé la perception. La flèche de la cathédrale, dominant la ville, constitue un repère emblématique à prendre en compte dans les vues lointaines et depuis les axes convergeant vers le centre de Strasbourg. Les premiers reliefs du Kochersberg en périphérie de l’agglomération offrent également des points de vue et des édifices militaires (les trois forts Ducrot, Foch et Frère et le point haut du Gloeckelsberg dont le sommet est doté d’une tour). Ces points donnent à voir et comprendre l’étendue de l’agglomération, ils mériteraient une mise en valeur plus évidente. Plus proche du centre de Strasbourg, les éléments révélateurs de l’histoire du développement de la ville seraient intéressants à rendre bien perceptible et à valoriser par des aménagements qualitatifs : glacis, portes et enceintes de la ville, canal de la Bruche, fortifications…

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Révéler la ville dans son site

Quelques pistes d’actions envisageables
- Mettre en valeur la ceinture des forts : donner accès, aménager des belvédères, les rendre perceptibles dans le paysage.
- Respecter la silhouette de la cathédrale : protéger les perspectives sur le monument, veiller aux volumes et couleurs du bâti pouvant venir la concurrencer.
- Mettre en valeur les bâtiments repère récents : brasseries Kronenbourg à Cronenbourg, brasseries de Schiltigheim, Parlement européen…
- Rendre perceptibles les différentes étapes de l’urbanisation et leurs articulations à l’échelle de l’agglomération (portes, fortifications, architectures « repères », canal de la Bruche…).

Maintenir des ouvertures paysagères à l’échelle de l’agglomération / Retrouver une cohérence paysagère entre espaces naturels, agricoles et urbains

Petit à petit les espaces ouverts ont tendance à se combler par la progression de l’urbanisation, ou encore par la fermeture de zones naturelles par la végétation. Les espaces agricoles en culture continuent de diminuer. Ils sont souvent considérés comme des réserves foncières pour le développement futur des constructions, sans vraiment avoir de statut, garant de leur pérennité. Les espaces naturels bénéficient d’un atout car se trouvant souvent en zone inondable, ils sont donc protégés de l’urbanisation. Leur protection est plus forte également que les zones agricoles. Dans un paysage qui a tendance à se refermer, toutes les ouvertures forment des respirations appréciables. La colonisation par l’urbanisation est irréversible. Le maintien d’ouvertures constitue donc un enjeu important pour instaurer d’autres façons de se développer en construisant la ville sur la ville avant de consommer les terres agricoles (développement durable). Ces ouvertures péri-urbaines peuvent aussi constituer des espaces évoluant vers une agriculture de proximité et des lieux de détente.

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Maintenir des ouvertures paysagères à l’échelle de l’agglomération / Retrouver une cohérence paysagère entre espaces naturels, agricoles et urbains

Quelques pistes d’actions envisageables
- Conserver des ouvertures agricoles pour éviter la trop grande fermeture du paysage.
- Donner aux espaces agricoles une reconnaissance et une protection forte.
- Eviter la fragmentation des espaces agricoles. Garder des communications non bâties afin de ne pas créer d’espace isolé et de permettre une mise en réseau.
- Conserver une continuité agricole le long des cours d’eau en adéquation avec les milieux naturels.
- Faire évoluer une agriculture intensive de grandes cultures vers une agriculture périurbaine plus diversifiée valorisant la présence urbaine : productions pour la vente directe, espace agricole de détente planté/agroforesterie...
- Créer des parcs agricoles mêlant jardins familiaux, AMAP, verger et maraîchage.
- Promouvoir les filières des animaux de loisir : pension d’animaux, centre équestre…
- Raisonner à l’échelle de l’agglomération et non au cas par cas lors de projet d’urbanisation d’espaces agricoles.

Soigner les limites urbaines et villageoises

L’étalement urbain à travers les terrains agricoles a transformé le contact entre les habitations et les champs. Auparavant les abords de villages comportaient de petites parcelles de jardins, de vergers ou de prairies qui créaient un espace tampon entre ville et champs. Cette transition évite d’avoir un contact brutal entre « deux mondes » qui s’ignorent comme par exemple la clôture des parcelles des lotissements directement au contact des cultures. Il est intéressant de remettre en communication l’urbanisation avec son entourage et ceci à plusieurs échelles allant de la parcelle à celle des quartiers ou des parties de l’agglomération. La prévision d’espaces intermédiaires (tours de village plantés de vergers par exemple) accompagnant les nouvelles opérations d’urbanisation permet de créer un maillage propice à la qualité de vie des habitants et de permettre un réseau de circulations douces. Il reste important pour les habitants de pouvoir bénéficier d’espaces de proximité directement accessibles.

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Soigner les limites urbaines et villageoises

Quelques pistes d’actions envisageables
- Prévoir dans les nouveaux lotissements des bandes de terrains périphériques avec des chemins, plantés ou non. Créer des ceintures de cultures diversifiées autour des villages : prés vergers, cultures maraîchères, jardins périurbains, petites parcelles cultivées…
- Préserver un maillage de chemins en périphérie de l’urbanisation en relation avec l’espace agricole.
- Créer des liaisons, supports d’espaces publics, entre les différents quartiers nouvellement construits et les centres plus anciens.

REPERES BIBLIOGRAPHIQUES

Paysages
- Référentiel paysager du Bas-Rhin, Secteur CUS- 2010- ADEUS - Conseil général du Bas Rhin

Géographie
- L’Alsace et les Vosges. Géologie, milieux naturels, flore et faune. 1998 -Yves Sell- ed. Delachaux et Niestlé

Urbanisme et architecture
- Alsace, l’architecture rurale française. Ouvrage de Marie-Noëlle Denis et Marie-Claude Groshens. Editions A Die. 1999
- Site Internet : Alsace, la maison alsacienne : www.encyclopedie.bseditions....